Flashing Lights

24 : La nuit

*Ce chapitre peut contenir certains passages qui ne sont pas adaptés aux plus jeunes, alors âmes sensibles s'abstenir ! ;) Sur-ce, bonne lecture !*

Pdv Rye :

Le temps que nous nous rendions à l'entrée, la moitié de nos vêtements est déjà au sol.  Le chemin du retour en taxi (car aucun de Fovvs ou de moi était sobre) avait été assez... intense. Mais dans un bon sens. Une main baladeuse par ci, un baisé dans le cou par là... J'ai bien peur que le chauffeur se soit rendu compte de notre petit jeu de séduction, mais peu importe, mes pensées étaient bien trop engourdies pour que mon cerveau réalise que ce nous avions fais était probablement mal et contre les règles. Et puis, même si je l'avais voulu, ma raison ne l'aurait pas remporté sur le désir que j'éprouvais à l'instant. Mon corps se tendait sous les caresses maladroites, mais étrangement satisfaisantes que m'offrait Andy. Personne n'était encore rentré. Nous avions la maison à nous seuls. Un sourire malicieux prit place sur mes lèvres, encore sellées à celle du blond.

— Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'il y a ? demande Andy, le souffle court en se détachant de moi.
— Tu crois qu'il y a une sorte de grand livre des règles pour les taxis ?

Il me fixe avec des yeux remplis d'interrogation, dont je ne peux même pas voir la couleur tant ses pupilles sont dilatées.

— J'en sais franchement rien. Pourquoi?
— Bah tu sais... Je...

J'ai la plus grande misère du monde à parler avec mon petit Fovvs qui s'acharne à m'enlever mon jean de ses mains drôlement habiles.

— Je crois pas... Qu'on avait droit de faire ce qu'on a fait dans... dans le taxi, murmurais-je.

Un sourire prit place sur son visage et sans que je ne m'y attende, sa main se glisse au travers de mon jean. Je laisse un long râle s'échapper d'entre mes lèvres. Putain.

— Tu veux dire comme ça ?

Sa main bouge lentement et je me mords la lèvre, ce qui le fait sourire de plus belle. Soudainement, il la retire et je profite de ce moment pour reprendre les choses en mains. Je veux avoir le contrôle, prouver à tout le monde qu'il est miens maintenant. Je l'ai attendu durant des mois, je l'ai toléré alors qu'il était avec Molly, ce soir, Fovvs est à moi et à moi uniquement.
Je lui susurre quelques paroles à l'oreille, ce qui le fais frissonner d'excitation.

— Allons dans un endroit un peu plus réservé, dis-je avec un clin d'œil ce qui le fais rougir violemment.

Il est si timide maintenant, rouge comme une écrevisse. On dirait presque que ce n'était pas sa main qui me procurait tant de plaisir quelques secondes auparavant. Avec un élan de tendresse, je dépose mes lèvres sur le bout de son nez. Puis rapidement, ma bouche dévie sur son cou, mordant son lobe d'oreille ce qui le fait gémir, avant de descendre embrasser sa clavicule et son torse nu. Il est magnifique. Je ne comprends toujours pas comment j'ai fais pour passer à côté d'une telle beauté durant autant d'années. Je crois que je l'ai toujours aimé, du moins que j'avais une attirance envers lui et heureusement, aujourd'hui, je suis parvenu à mettre un mot sur ce que je ressens.

— Allez, viens.

J'attrape sa main avec délicatesse avant de le traîner précipitamment vers ma chambre. C'est celle qui possède le plus grand lit, donc plus d'espace. Avant de perdre la tête, les yeux luisants de ce que j'estime être de l'amour, je le regarde quelques secondes, m'imprégnant de chaque détails de lui, sachant pertinemment qu'après cette nuit, notre relation ne sera plus jamais la même. Encore, le fait de s'échanger quelques baisés pouvait être négligeable, mais ça, ça ne l'était pas.