Harry Potter et la vengeance de l'Augurey

chapitre XII : l'art de la manipulation

        La petite Delphini Perséphone Peverell était frustrée, très frustrée. Elle ne grandissait pas assez vite et le grand homme pâle n'était pas revenu. Autant d'indifférence à son égard était horripilant. Elle se vengerait. Personne ne devait l'ignorer. Elle était quelqu'un d'exceptionnel et cet homme pâle lui rappelait un autre homme pâle. Sauf pour les yeux. Celui la en avait de deux couleurs différentes. L'autre les avait rouge comme le sang. Elle n'aimait pas les gens qui s'occupaient d'elle. Elle voulait grandir vite mais cela n'allait pas assez vite à son goût. Si elle avait été plus grande.. elle les aurait... Elle se rembrunit , boudeuse tandis que les « grands » grommelaient. Elle avait conscience qu'ils ne s'occupaient d'elle que par intérêt. Avec le grand homme pâle à l'œil bizarre, elle était certaine qu'il ne l'embêterait pas. En plus il était comme elle, elle le savait mais les autres... peut être pas. La porte cliqueta doucement. La petite leva la tête de ce qu'elle faisait ( elle s'amusait à écraser un papillon. A côté le bébé Augurey pépiait. Lorsque l'on pensait au loup, il finissait par pointer le bout de son nez. C'était le grand pâle, avec un drôle de sourire, le doigt pointé sur ses lèvres. Il n'avait pas besoin de lui dire de se taire. Elle était suffisamment fûté pour comprendre qu'il allait se produire quelque chose d'important. Sa délivrance. Elle émit un sourire méchant et fut aussi sage qu'une image. Les deux idiots se disputaient encore, râlaient. Delphi avait envie de faire une méchante blague mais l'intru aurait été pour ses frais. Il réfléchissait sur quelque chose de compliqué pour elle. Ah que n'était elle déjà grande pour comprendre le mécanisme de l'intelligence et de la ruse ! Il chercha quelque chose dans sa poche, un paquet qu'il ouvrit et sous lequel surgit une grenouille au chocolat dans un grand bond. La petite fut méfiante. Que cherchait il ? Croyait il qu'il l'appâterait ? Elle valait mieux que ça et elle le lui montrait en faisant venir la grenouille vers elle par magie. Elle n'allait pas se déplacer. A lui de le faire. Elle resta attentive. L'œil plus clair de l'homme, qui lui donnait l'allure étrange, étincela. C'était fascinant.

Maintenant qu'il avait l'attention de la petite, ce qui avait été facile car il y avait eut une accroche naturelle, Grindelwald réfléchissait sur la suite. Il avait plusieurs options et certaine dans son esprit machiavélique et tordu étaient plus attrayante que d'autres. Les Rowle étaient des imbéciles, même Cartier était plus utile et pourtant il n'était pas non plus brillant. L'objectif suivant était clair quoique sur les moyen, cela restait obscur : aller en Angleterre et récupérer Vérity. Il lui semblait avoir révéler trop tôt son identité mais de l'autre côté... il avait sans nul doute agit dans les temps. Quand le mensonge s'accumulait, que les cachotterie s'amoncelaient en un nuage sombres, dire la vérité pouvait apparaitre comme une bouffée d'oxygène et à n'en pas douter encore une fois, Vérity le choisirait pour ce seul fait de lui avoir dit que derrière Grind se cachait lui-même. Le moment avait peut être été judicieusement choisie en fin de compte. Le temps pour elle de constater, de peser toute l'hypocrisie de ses soi-disant amis...sa révélation bien placée ferait donc sur son esprit, l'effet voulu, masquant tout le reste, c'est-à-dire la période Grind, période un peu mensongère. Bref, il paraîtrait saint tandis que le grand Dumbledore et Newt Scamander auraient le mauvais rôle.

Il réfléchit encore. Tuer gratuitement ne lui rendrait pas service ( même s'il l'avait fait pour la société de l'Oiseau Tonnerre...enfin ce massacre avait quand même eut un but). Il valait mieux que cela donc niet. Il pouvait tuer l'un des deux, pour laisser un témoin mais il restait à contrôler le moment ou le survivant ou la survivante irait rapporter cela à son maître. Car Grindelwald souhaitait mettre la pression à son successeurs et c'était une option tentante. Dernière option : kidnapper la petite simplement. C'était faisable car elle était seule avec son oiseau. Et là aucun soucis. Restait aussi le moment ou cela se ferait. Il fallait que Vérity le rejoigne avant tout ça. Dans tous les cas, il gagnerait sur son allié du moment, le sieur Serpentard, et sur son successeurs en magie noir. Il n'avait pas perdu la main. Si Serpentard le pensait de son côté à cause d'une sorte de dette liée à son évasion , ce n'était pas son problème et puis s'il tenait tant que cela a cette petite, il aurait du y aller lui-même.