Partie 20

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Martin se réveilla le premier dans le petit matin romain. C'était ça finalement, avoir trouvé la «bonne», la femme faite pour lui. Elle bougea un peu, vint se blottir des ses bras encore endormie. Il soupira de bonheur. Lorsqu'elle se réveilla sous son regard amoureux, il reçut son grand sourire heureux comme un coup de poing dans le ventre.

Ils s'embrassèrent passionnément. Lorsqu'il lui fit l'amour, cette fois, sans problème de «fantômes», il sut qu'il ne pourrait plus vivre sans elle, plus en regarder une autre.

Soudain, Max frappa a la porte.

- hey, je veux pas vous emmerder, y a un gars de l'opéra de Paris qui arrive pas à joindre Nikita, qui dit que son vol est avancé à 15h...

Se levant, avec un soupir, elle se mit à chercher son téléphone dans leurs affaires qui avaient volé partout..

- merci, Max, je vais le rappeler...

- heu, Alvilde  vous a commandé un gros déjeuner... Le service d'étage vous l'amène...

- merci, vieux!!

Il se perdit dans la contemplation de sa fiancée, nue, qui cherchait son sac. Elle sentit son regard. Souriante, elle se releva et tourna sur elle même.

 - tu es belle...

- je me sens tellement belle quand tu me regardes comme ça...

Le serveur toqua. Nikita enfila la chemise de Martin et alla lui ouvrir. Il y avait une montagne de nourriture sur le chariot. La mine gourmande, elle remercia l'employé et posa le plateau sur la table.

- cette chemise te va mieux qu'à moi... sourit il en s'approchant. J'ai une faim de loup!!

- je te préfère sans, finalement!

Ils dévorèrent dans un silence complice. Rassasiée, elle s'étira, féline. Martin l'attira sur ses genoux.

- j'ai découvert un truc, cette nuit, tu sais, min kjærlighet.... murmura t il, je n'avais jamais fait l'amour...

- quoi?

- non, j'avais eu des relations sexuelles mais tu m'as démontré que cela n'avait rien à voir...

Toute rose d'émotion, elle l'embrassa passionnément. Sentant qu'il allait encore perdre le contrôle de la situation, il la repoussa doucement et planta son regard un peu inquiet dans le sien.

- je voulais savoir... si... ça avait été... aussi agréable... pour toi... parce que au final... j'ai du... faire... un peu comme... je veux dire...

Elle se leva, et s'écria:

- je t'interdis de te comparer à cette ordure!!! Ce que nous avons fait cette nuit, n'avait rien à voir! Rien! Tu m'entends!

Il eut un regard un peu dubitatif pensant qu'il n'y avait pas 36 façons de«pratiquer».

Elle le comprit et prit une profonde inspiration.

- quand il a eu fini... ce salopard... il m'avait rouée de coups, de poings et de pieds... j'avais le bassin fracturé... Il m'a cassé l'épaule en me retournant le bras en arrière... J'entends encore le craquement de l'os...

Elle était blême, toute frissonnante et parlait d'une voix éteinte, puis elle se blottit contre lui qui était resté pétrifié d'horreur par ce qu'elle venait de dire, en enchaînant doucement:

 - cette nuit, j'ai adoré ta douceur, tes caresses, tes baisers, j'ai... eu l'impression pour la première fois depuis 16 ans, que... j'avais trouvé ma place dans l'univers, dans tes bras... Je me suis sentie aimée, désirée... en sécurité... J'aime beaucoup faire l'amour avec toi...

MON AMOUR POUR LA VIE M.A.P.L.V.   tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant