Chapitre 49

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Je suis actuellement devant les portes du Labyrinthe où monsieur le chef Gally prépare, non pas le bannissement, mais l'exécution de Thomas et Teresa. Il a préparé des piliets auquels les attachés avec l'aide d'autres Blocards. Non mais on marche sur la tête là.

Je pense que toutes ces pertes ont vraiment mis Gally à rude épreuve, il n'est plus que l'ombre de lui même. Il a toujours était un peu brute, bien sûr, mais jamais au points de faire une chose pareil. Je ne le reconnais plus du tout, et ça me fait peur. Après tout, lui aussi ce n'est qu'un ado. Un ado paumé et effrayé qui a perdu son meilleur pote.

Je vois Chuck arriver au loin, avec toutes les affaires qui nous serons nécessaire à notre excursion dans le Labyrinthe, il est bien chargé le pauvre.
Je me retourne et vois Newt me faire un signe, je détache alors mes cheveux que j'avais rattaché en une queue de cheval. En voyant mon signal, Minho se jette sur le Blocard qui tenait Thomas et l'assome, Thomas qui faisait semblant d'être toujours inconscient se relève, libère Teresa et se poste devant le Labyrinthe. Nous le rejoignons tous et nous plaçons à ses côtés. On a réussi. Maintenant, on s'échappe.

-《C'est finis Gally, tous ceux qui veulent quitter cet endroit, vous pouvez venir.》Dit Thomas.

Certains Blocards s'avancent et se poste à nos côtés, même si ils restent très hésitant. Je lis la peur dans leurs regards. On a tous peur. Notre troupe se compose donc de : Frypan, Zart, Clint, Jeff, Winston, Minho, Chuck, Thomas, Teresa, Newt et moi.

-《Viens avec nous Gally, on a plus rien à faire ici.》Je le supplie presque.

Je regarde les Blocards qui restent derrière un à un. Eux aussi sont effrayés. Je me sens mal de les abandonner ainsi. Je voudrais pouvoir sauver tout le monde. Et ça inclut Gally.

Mais ce dernier me regarde, secoue la tête et me dit :

-《Bonne chance avec les griffeurs.》

J'aimerais rester et le supplier encore. Mais je soupire, je ne pourrais pas le faire changer d'avis. Je dois accepter que j'abandonne à leurs pertes une partie des gens que j'ai moi même envoyé ici. Je jette un dernier coup d'œil à l'endroit où j'ai passé 2 ans de ma vie et m'engouffre avec mes amis dans le Labyrinthe.

Adieu le Bloc.

~

Nous courons depuis deux minutes et cela devient de plus en plus dure pour moi à cause de mes côtes. Je grimace, cet enfoiré d'Antoine ne m'aura vraiment pas facilité la tâche. A chaque pied que je pose au sol, je sens une douleur immense me vriller les côtes. Je respire et tente de garder le rythme. Je ne dois pas les ralentir à cause d'une petite douleur dans les côtes. Je souffle bien fort, me redresse et continue de courir. Newt est à mes côtés et court sans difficultés malgré sa patte folle. J'ai toujours remarqué qu'il boitait mais je ne me suis jamais demandé pourquoi. Je me souviens que avant le Labyrinthe il ne boitait pas.

Mais mes pensées sont coupées par une nouvelle douleur très violente dans mes côtes. Ça m'énerve d'être si faible. Je pose une main tremblante sur mes côtes. Newt tourne la tête vers moi alors que je ralentis. Je m'arrête complètement et reprends mon souffle, penchée en avant, la main sur mon cœur. Newt s'arrête lui aussi et s'approche de moi.

-《Eh ça va ?》Me dit-il en posant sa main sur mon dos.

-《Oui, t'en fais pas, j'ai juste un peu mal au côtes.》Lui dis-je en tentant de sourire.

-《Arrête de me mentir. Tu n'as pas un peu mal, tu souffre le martyr, je le vois bien.》Me dit-il.

Je roule des yeux. C'est pas pratique de devoir mentir à quelqu'un qui me connais si bien.

-《Je ne peux pas me permettre de retarder le groupe.》Lui avouais-je finalement.

Il soupire et regarde autour de lui. Le reste des Blocards se trouvent un peu plus loin, au bout du couloir du Labyrinthe.

-《Je vais t'aider d'accord ?》Me dit-il doucement.

J'acquiesce et il passe son bras autour de mes hanches pour me permettre de prendre appuis sur lui. On recommence à courir et nous rattrapons rapidement le groupe. D'un coup Thomas s'arrête et regarde derrière un mur.

-《C'est juste là, la porte au fond du couloir, mais y'a un griffeur.》Dit-il.

Je frémis à l'entente de cette phrase. Non, c'est pas le moment de se dégonfler. Thomas se tourne vers nous, nous regarde à tour de rôle puis nous dit :

-《Très bien, c'est maintenant où jamais.》

Je me retourne vers Newt et l'embrasse comme jamais, rien à foutre que tout les tocards nous fixe. Je m'écarte de lui et lui dit :

-《Je te préviens, si tu meures, je te tue.》

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La Blocarde [TOME 1] | Le Labyrinthe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant