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L'homme, après sa remontrance auprès des autres hommes présents de la pièce se penche vers moi.

-C'est quoi ton nom ?

-Ali... Alison.

-Et ce nom de code, Snow Wolf, vient de ton loup non ?

-Oui.

-Un charmant surnom.

Je hoche difficilement la tête luttant pour ne pas perdre connaissance. Attends mais pourquoi je lui réponds ? C'est mon ennemi et je ne devrais pas répondre à ses questions. J'ai vraiment dû prendre un sacré coup sur la tête.

-Votre odeur ne vous trompe pas sur votre origine de canidés. Quoi qu'il en soit, vous avez une sacrée réputation au sein de l'organisation. C'est presque comme rencontrer une légende.

-Monsieur. Interrompt Thierry, ce qui lui vaut un regard noir de l'inconnu.

-Vous, tous autant que vous êtes, ne cessez donc jamais d'interrompre vos supérieurs ma parole !? Le prochain qui parle sans que je l'y autorise finira dans mon estomac et vous n'êtes pas s'en connaître le légendaire appétit d'une goule !

Une goule sérieusement ? Mettez moi Dieu aussi tout que vous y êtes ! Quoi qu'il en soit les goules sont les pires espèces de ce monde, ils sont vicieux et cruelles et sans aucun doute d'énormes mangeurs inconditionnels. Il me sourit à pleines dents révélant une dentition parfaitement blanche et bien entretenus comme s'il avait lu dans mes pensées ou alors il l'a sûrement deviné grâce à ma tête décomposée. Dans quelle merde me suis-je encore fourrée ? Pire qu'au tout début de mon histoire, là j'avais fais fort. Il se tourne de nouveau vers Charles.

-Une dernière chose, comme ça fera l'affaire. L'argent à été transféré sur votre compte. Je compte également sur votre discrétion sur cette affaire, pour cela j'ai rajouté un petit plus.

-Merci Monsieur. Vous allez pouvoir vous faire plaisir et la tabasser autant que vous le souhaitez.

-La tabasser ? Pourquoi faire ? Vous n'êtes tellement pas curieux. Il y a encore tellement d'expériences à essayer sur un loup ! Dit-il gaiement avant de rire. Alors qui commence ?

-Mais Monsieur....

- Je vois, personne n'a de courage. Bien, laissez-moi faire pauvres abrutis, moi je vais bien m'amuser et vous n'avez qu'à regarder et apprendre.

Comme pour expliquer ces paroles, il ouvre la mallette qu'il avait emmenée et fouille dedans. Il en sort plusieurs choses. Certaines de ses actions me font hurler et d'autres ne sont pas si douloureuses déjà quelque peu habitué par certaines de ces tortures.

-Il paraît que les loups guérissent de tout. J'ai toujours trouvé cette théorie très intéressante mais pas très fidèle de la réalité à mon avis. Chaque personne, chaque créature a une faiblesse et je pense que la faiblesse d'un loup doit venir de sa capacité de régénération. Mais ce n'est qu'une théorie et j'ai très envie de la tester.

-Qu'allez-vous faire de plus ? Fini-je par demander en chuchotant. Pourquoi je lui parle au lieu de me débattre ? Question stupide, je n'arrive même pas à assimiler ce qui se passe, tout est comme embrouillé dans mon esprit.

Pour répondre à ma question, il attrape un couteau, me retourne sur le ventre, mon dos bien en évidence, je n'ai pas la force de protester. Il enfonce la lame dans le bas de mon dos, me faisant hurler plus que nécessaire. Il extirpe l'arme l'essuyant dans un mouchoir que lui tends Charles alors que je halète trouvant difficilement mon souffle, des larmes perlant de plus en plus aux coins de mes yeux. Je sais que je perds beaucoup de sang, je le sens, mais tout ce que je pensais concernait ma sœur. Elle est en sécurité, saine et sauf loin de tout ce merdier chaotique. Mais est-ce que Shade veillerai bien sur elle comme il me l'a promis ? Allait-elle m'en vouloir de l'abandonner ? Sûrement mais au moins elle était loin de ses monstres et alors que je souffle son nom pour la dernière fois tout autour de moi disparaît pour laisser place à l'obscurité.

Un Flocon D'Amour T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant