Chapitre 12

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Elle essaya de s'accrocher à ses pensée tandis qu'il se concentrait sur sa poitrine jusqu'à ce qu'elle doive tirer ses cheveux pour qu'il lève les yeux vers elle.

- Je... J'... aimerais te faire aussi plaisir mais...

Elle se mordit la lèvre d'embarras, mais elle se força à continuer.

- Je ne sais pas quoi faire.

Il se leva de nouveau et l'embrassa brièvement sur les lèvres.

- Mais Molly, tu me fais plaisir.

- Non... Tu n'as pas compris. Je veux dire physiquement. Puis-je te donner un... un orgasme sans que nous ayons à nous engager dans... um... um...

Sa confiance en elle la laissa tomber et elle eut l'impression que ses joues étaient brûlantes. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle serait aussi directe avec un homme, mais il lui donnait envie d'aller plus loin... d'apprendre.

Il s'éloigna légèrement d'elle et s'allongea sur le dos en la tirant avec lui pour qu'elle s'allonge à moitié sur lui.

- Pourquoi tu ne prendrais pas ton temps, à t'habituer à me toucher. Tu pourrais commencer par défaire ma chemise.

Ce qu'elle fit. Les doigts tremblants, elle défit les boutons jusqu'à révéler lentement son torse.

Elle était heureuse de voir qu'il avait l'air en meilleur forme que lorsqu'elle avait commencé à le soigner. Ses côtes étaient moins prononcées et ses muscles étaient plus définis. Elle laissa ses mains glisser sur la peau en le sentant frissonner à son contact. Elle se souvint de ce qu'elle ressentait quand il l'avait embrassée au cou et à la poitrine et elle essaya donc de faire la même chose à chaque gémissement et à chaque respiration, l'aidant à comprendre ce qui lui plaisait.

Elle alterna entre la pulpe de ses doigts et ses ongles alors qu'elle explorait sa peau et elle se surprit à glisser son index le long du haut de son pantalon en se demandant si elle oserait descendre plus bas.

Elle laissa sa main se déplacer par-dessus le tissu et il sursauta très légèrement quand sa main trouva sa dureté. Elle jeta un coup d'œil à son visage pour voir que ses yeux étaient sombres dans l'obscurité et remplis de désir et elle voulut le rendre aussi heureux qu'il l'avait rendu. C'est ce qui lui donna le courage de déplacer ses mains vers la fermeture de son pantalon.

Il posa sa main sur la sienne pour la calmer et, d'une voix basse, il lui demanda si elle était sûre. Elle dut déglutir une fois avant de trouver assez de voix pour dire qu'elle l'était et qu'elle voulait le faire pour lui.

Il l'aida avec les boutons sur le pantalon de laine rugueuse puis il le repoussa avec son caleçon blanc le long de ses hanches, libérant sa virilité.

Molly laissa échapper un léger soupir à sa vue. Elle avait vu les pénis flasques des corps à la morgue de Barts et les dessins au trait dans ses livres de médecine, mais rien ne l'avait vraiment préparée à voir un pénis en érection dans la vraie vie. Elle savait que ses yeux s'écarquillèrent quand elle en prit la taille, se demandant au fond de son esprit comment le corps d'une femme pouvait s'accommoder d'une telle chose, ce qui l'amena à se demander si elle pouvait y arriver.

Elle laissa ses doigts errer furtivement sur toute la longueur et quand elle se leva soudain et s'abaissa, elle tira sa main en arrière et gloussa de surprise.

Sherlock s'assit un peu et regarda le long de son corps.

- Riez-vous de ma virilité, Molly Hooper ?

Elle essaya de reprendre une expression neutre, craignant de l'avoir offensé d'une manière ou d'une autre.

- Non, non bien sûr que non. Je... juste...Je n'en ai jamais vu une aussi... aussi...

Battle For Love (tr)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant