Séparées

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- Reste près de moi.
- Oui promis .

Effectivement les différents maraudeurs patrouillaient la ville et étaient tous en alerte . Les plus esseulés et les moins attentif se faisait tuer ou éviter . Je n'y allais pas par quatre chemin et sans aucune dignité je les égorgeait sans pitié.

Cependant survivre à une horde de 60 mec ayant tous envie de se soulager sur mon corps encore chaud ?

Nous passions par l'intérieur d'un entrepôt quand soudain dix de ces chiens arriverent face à nous mais sans nous voir . Je plongeait aussitôt ma gamine et mon chien sous le bras à l'abris d'une poutre en acier servant de porteur à l'édifice.

- Ah la la si elle est bonne on pourra éviter de trop la bousiller .
- Sérieusement premier qui la tue premier qui profite .
- Vous vous rendez compte que vous projetez de vous faire un cadavre ? Il se passe quoi dans vos crânes bandes de bolosses ?
- Faut bien lui faire honneur .
- Ouai cause toujours. Quand je pense qu'on doit tuer une gamine .
- Pour le coup j'avoue c'est chaud . Peut être qu'on pourrait la laisser partir ...
- En ayant tuer sa mère ?
- Je ...
- Et ouai pauvre con toi tu veux le cul de la femme mais si tu la crève et que tu laisses la gamine tu la fait devenir une orpheline .

- Viens Marie ... Dis je tout bas .

Elle m'en empêcha .

- La il va nous voires .
- Merde .
- J'ai une idée !

Elle lança une bouteille de verre sortie de nulle part qui passa au dessus du groupe aussi normalement qu'un oiseaux et fini sa course loin derrière où elle s'écrasa dans un immense fracas a l'abri de vieux rayons .
La chance ultime . Une nouvelle fois grâce a elle . La tenant toujours sous le bras je nous sortait de l'entrepôt et distançait les maraudeurs alertés par le bruit . Quelques cent mètres plus loin un autre groupe plus petit de cinq membres patrouillaient dans une ruelle . La ruelle était petite et pleine de cachettes .

- A mon tour Marie . Je vais les tuer tu fais gaffe à toi .

Elle fit oui de la tête un air déterminé et apeuré en même temps .

Elle se mis à l'abri et moi je m'avancait dans cette ruelle . Le premier, le plus proche de moi mourut étouffé sans bruit . Les deux suivants eux périrent d'un couteau dans la gorge
Il en restait deux hors de vue . Aucun bruit , aucun mouvement.
Après une intense recherche je les trouvais tout les deux sur le balcon dlun appartement au dessus de moi armés de fusil de précision . Je n'avais plus que quelques minuscule marges de manœuvre . Au moindre coup de feu même avec mon silencieux ce serais fini . Tout les autres serait alertés . Que faire . Que faire ? Demi tour ? Non . Les autres rues sont moin praticables ou sont barrées . Il m'aurait fallu un arc en cet instant . Je patientait . Il ne pouvait pas me voir derrière ma voiture mais ils me verraient aussitôt .

Je sursautais d'un coup . Le museau de mon chien me rappela que lui était la .

- Ok Blue . Viens avec moi .

Il ma fallait une diversion . Une brique non loin fut lancée à l'opposé de moi .
Profitant de ma diversion j'entrais dans le hall de l'immeuble et grimpait silencieusement vers mes cibles .
Arrivant derrière eux j'étais si près que je pouvais sentir leur odeur immondes.
Je sautait sur le premier et entrepris de l'égorger . Blue sauta sur le second et lui arracha une partie de la gorge .

L'assaut fut éclair mais d'une efficacité redoutable . Ils n'avaient même pas eu le temps de hurler .

- Marie ramène toi !  ... Marie !? Répétais je en voyant qu'elle ne répondais ni n'apparaissait de sa cachette .
- MARIE !

Toujours rien . Elle avait disparue .

- Merde non .

J'allais repartir en sens inverse quand j'entendis un coup de feu un peu plus loin .

Plus le temps de se cacher . Plus le temps de rien je m'elançait alors dans une autre ruelle . Tuant avec brutalité un deuxième groupe . Je gardais le dernier en vie .

- Ma fille ! Elle est ou ?
- Pas ici ma belle .

Je lui mis mon couteau sous la gorge .

- ELLE EST OU !?
- J'ai pas le droiiiiiii Aaaaaaaarg salope putain ma jambe Aaaaaaaarg .

Je venais de lui planter ma lame dans la jambe .

- Ou vous avez emmener ma fille ?
- Je ..
- OU !?
- Plus loin dans notre QG .
- Il est ou ?

Il me cracha au visage . Je lui plantait mon couteau dans l'entre jambe
Il hurla encore plus fort .

- Je répète ma question si tu veux qu'elle reste accrochée parle .
- Dans ... Dans le ... La galerie d'art sur la place la bas .
- Merci . Dis je en lui ouvrant le ventre .

- J'arrive . Attend moi ma puce .

En effet sur cette fameuse place grande et ouverte se trouvait une vingtaine de soldats .

-  Blue reste à couvert .Quand je siffle tu fonce . Reste discret .

Il Aboya .

Je m'avancais fusil en main prête à en découdre .

Placée a couvert les autres maraudeurs ne m'avait pas vu . Vingt contre un . Vingt contre une mère enragée .
Marie était attachée sur une chaise en arrière dans la galerie . Elle était inconsciente . Le visage violet . Couverte de larmes .

C'est ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant