Les ailes de la liberté

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- Voilà enfin Marseille .
- Et ils sont ou les gens qui me veulent ?
- Tu vois le navire sur l'eau ?
- Oui ?
- Ils sont la dedans .
- Allons y alors .

La ville était déserte . Le navire à quai . Un pick up rouge remplis de matos sur un parking juxtaposé .
Sur le ponton menant au vaisseau deux sentinelles en uniforme noir des ADLL ( ADLL = Ailes de la liberté ) l'un deux nous interpella l'autre pointa son fusil sur nous

- Halte ! Vos noms et le but de votre visite .
- Éva je ramène Marie la fille immunisée .
- Attendez . Il prit un talkie-walkie . Celine ta fille est la !
- Sa fille .
- C'est mon ancienne maman . Me murmura t'elle .
- C'est bon entrez . Sur votre droite tout au fond . Rentrez dans le bureau et attendez . Non pas le chien il reste dehors .
- Blue file .

Il disparus non loin . Je sais que dans ce genre de situation il se cache jusqu'à ce que je l'appelle .

Puis nous suivirent donc ses instructions.

La dénommée Céline arriva presque aussitôt .

- Aaah ma chérie tu m'a manquée .
- Lâche moi t'es plus ma maman .
- La ferme insolente .

La gifle qu'elle lui retourna résonna fort . J'étais prête à bondir . Elle ne s'en aperçu même pas . Marie elle se tenais debout un regard de haine avec une pointe d'insolence que je ne lui connaissais pas . Elle se tenait la joue sans pleurer digne .

- Éva c'est bien cela ?
- Merci d'avoir ramenée cet éche ... Ma fille ici . Que t'a promis Julie ? Je vois ses plaques à ton poignet .
- Elle m'a promis du matos ... Suffisamment pour équiper dix hommes ainsi que les sustenter et les soigner et une caisse qui roule .

Elle prit un talkie-walkie et s'exprima avec autorité .

- Charles ! T'a entendu la dame ?
- Ouai chef .
- Ramène les clé du pick up et ajoutes y le double du matos .
- A tes ordres .
- Bien Patiente ici . Charles t'emmène les clé tu pourras partir après .
- Jonas ?
- Oui chef .
- Prépare l'infirmerie . Le patient zéro est la .
- Oui che..
- Tu peut pas lui manifester plus de respect ?
- Elle n'est pas ta fille . Laisse moi m'occuper de mon rejeton comme je veux . Allez viens par la toi.
- Je la récupère quand la petite ?
- Jamais .

Puis elle sortit du bureau . Marie pleurant . Moi aussi mais je me retrouvais enfermée dans ce bureau .

Après une attente interminable un garde arriva et me donna mes clés .

- Tu peux te tirer .
- Ou est le petite .
- Écoute je t'ai dit ...

Il venait juste de mourir . Je l'avais tué. Poignardé .J'étais folle de rage .

Dans le couloir je trouvais le sac est le lapin de ma fille au sol .
Je les récupérais.

- Ou es l'infirmerie ? Demandais je à un autre garde plus loin .
- Beh au pont trois au centre pourquoi ? Oh merde dit il en comprenant son erreur .

Lui aussi mourut . Je lui volait son talkie-walkie.

- Pierre sa va ? Pierre ?

Il ne répondrais plus je l'avais tué .

Je savais où était l'infirmerie . Mais si je déboulait comme ça je me ferais abattre . Et j'étais maintenant recherchée.
Je me dirigeais donc sur le pont jusqu'à trouver mon objectif un plan du navire posé sur un bureau .
Mon but était simple . Faire péter la frégate .
Je me dirigeais sournoisement jusqu'à l'armurerie pour récupérer du c4 et des grenades .
Le premier pain fut posé derrière la caisse d'armes explosives , roquettes , grenades et autres explosifs .

Les seconds furent posés sur le moteur et le réservoir de carburant .

Je pris ensuite ma route vers l'infirmerie . Sur un bureau avant d'y parvenir je trouvais un petit magnétophone sur lequel était enregistré un long message qui contenait ce passage :

Quand le patient zéro sera la il n'y aura pas de test quotidien mais un seul test à grande échelle, comme vous le savez le vaccin est déjà en cours de test grace aux autres immunisés . C'est pourquoi nous utiliserons l'intégralité du sang de ce patient pour effectuer des transfusions sur des patients infectés . Le patient zéro dénommée Marie sera donc euthanasiée au cour du prélèvement . Elle sera cependant mise sous sédatif pour ne pas sentir son décès .

- Oh merde non hors de question de perdre mon enfant deux fois .

Je déboulait alors comme une furie dans l'infirmerie . Marie était en tenue d'hôpital inconsciente . Trois garde me menaçait et deux médecins s'affairaient. Les trois gardes moururent . Les deux médecins avait déjà commencé la ponction de sang mais je parvint à tout stopper et faire un bref pansement pour ne pas qu'elle n'en perde plus. Je venais de sauver ma fille .

- Arrête sa ! Ordonna un des deux médecins tremblant de peur un pistolet à la main .

Je l'abattait comme le chien qu'il était .

- Elle n'est pas ta fille ! Comment ose tu t'opposer à moi ?
- Moi je l'aime , je la protège ! Je ne la tue pas . Je ne la jette pas d'un pont en lui repentant qu'elle est une erreur !
- Oh ferme la pour qui tu te prend . Elle me menaçait d'un couteau .
- Pour sa vraie mère .

Je fus surprise très surprise de constater qu'elle avait choisit le combat au corps a corps alors qu'elle n'en avais aucune expérience .
Une fois désarmée j'attrapais ses cheveux et son visage que je me mis à marteler contre le mur métallique face à nous avec une brutalité sans nom

- Une mère ... ( les petits points signifie un coup de sa tête contre le mur ) protège ... Son enfant ... S'il est en danger ... Elle retourne ciel et terre ... Pour le sauver ... Non par ... Principe ... Mais par ... Instinct ... Maternel ... Marie... N'est pas ton enfant ... C'est MA fille ! ... ... ... ... ...

Son corps n'avais plus aucune résistance . Je l'avais ... Massacrée son visage ressemblait à une masse de chair informe ruisselante de sang .

- Allez viens ma chérie on s'en vas de cet enfer . Je la soulevait délicatement .

Prenant mon détonateur en main . J'actionais les explosifs de l'armurerie. Une réaction en chaîne . Le navire trembla !

Je pris aussitôt la direction de la sortie . Le vacarme que j'avais causé m'offrait une couverture parfaite . La fumée qui s'était répandue me protégeait mais nous serais fatale si on ne sortait pas très vite .

La sortie arriva et je pris la direction du pick up .
J'y installait ma fille et sifflait fort . Blue pris place proche de ma petite inconsciente .

Je revenais sur le ponton et actionnait les derniers explosifs qui firent encore plus de dégât . Une immense boule de feu s'éleva de la salle des machines .
Alors mon fusil en main je tuais chaque soldat chaque médecin chaque humain sortant du navire qui coulait déjà .
Après un bon quart d'heure je constatait que personne ne sortait plus cependant de nulle part déferlait de très nombreuses hordes d'infectés .

Je pris place au volant du pick up et m'enfuiyais .

- C'est ma fille bande de connard . Criais je alors par la fenêtre.
Laissant le soin aux infectés de finir mon travail .

C'est ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant