La porte et la lumière s'ouvrirent en même temps que mes yeux. Je vis une silhouette flou. Le temps que mes yeux se réhabituent à la lumière.
"Allez, lève toi. "
Disait-il en me tirant pour me mettre debout. J'étais debout mais, retomba à moitié, plus aucune force se trouvait dans mes jambes à présent. Je n'étais plus qu'une vulgaire feuille d'arbre en automne. Il me releva et me poussa jusque dans une salle de bain. Je ne pus voir son visage. Il était derrière moi et me poussait. Il me tourna ensuite face à lui et je pus enfin découvrir son visage.
Je ne le connaissais pas, ce n'était pas un des hommes qui avaient pu me fournir de la drogue. Il a les cheveux bruns presque à virer sur le noir, des yeux noisettes déstabilisant, la peau assez mate. Il était vraiment très beau. Il doit être le genre d'homme à attirer toutes les filles.
"-Regarde moi dans les yeux. Maintenant tu vas faire tout ce que je te dis. Il y a des vêtements sur le meuble là. Tu vas prendre une douche t'habiller, brosser tes dents et tout ce que tu peux faire pour être propre. Tu as 30 minutes, dans 30 minutes je reviendrais et tu dois être prête. Ensuite, tu descendras à la cuisine et tu devras écouter et faire tout ce que je te dirais. Compris ?
-...
-C'est compris ? !
-Ou...Oui."
Il me regarda quelques secondes de haut en bas puis parti et ferma la porte. Je regarde les vêtements qu'ils y avaient puis vu qu'ils m'appartenaient.
Je me lave et tout ce qui suit puis quelqu'un toqua à la porte.
"Sors maintenant. "
J'ouvris la porte et il me regarda. J'étais mal à l'aise. Il me fixait dans les yeux comme s'il voulait savoir mes pensées.
"Bon suis moi."
Il me tira par le poignet en le serrant avec force. Puis on descendit des escaliers. La maison était géante et magnifique. On arriva dans une grande cuisine puis il me fit m'asseoir sur une chaise. Il me tendit une assiette avec des pâtes et quelques légumes. Je regardais derrière lui et vu qu'il était 13 h 14.
"Mange."
Je n'osais pas lui répondre, il me fait peur. Je regardais l'assiette et la fourchette à côté mais n'osais pas manger.
"-Si tu n'aimes pas les légumes tu n'as cas manger les pâtes seulement.
-Je n'ai pas faim."
Il me regardait avec un air interrogateur puis fit un petit sourire mesquin.
"Tu ne vas pas me dire que depuis deux jours que tu es ici tu n'as pas faim ?"
Une larme coula le long de ma joue. Il arrêta de sourire et me regarda.
"-Fait pas semblant de pleurer pour me faire pitié. Tant que tu ne me donneras pas l'argent je ne te laisserais pas tranquille.
-Je suis désolée, mais je ne peux pas.
-Comment ça tu ne peux pas ?
-Je n'ai pas cet argent.
-Alors, tu te débrouilleras comme tu peux. T'aura cas coucher avec n'importe qui pour quelques billets ou bien tu travailleras nuits et jours mais, tu devras me rembourser sinon je te jure que je ne te laisserais pas vivre ta misérable vie tranquille.
-Vous ne comprenez pas. Je n'ai même plus assez d'argent pour payer le chauffage dans mon appartement. Et mon locataire veut me virer. Je n'ai pas d'argent.
-Je te laisse deux semaines pour réunir mes 300£, si je ne les ai pas, je te tuerais."
Ses derniers mots me fis froid dans le dos. Allait-il vraiment me tuer ?
"Maintenant tu manges."
Il s'en allât et je mangeais quelques pâtes et légumes. Je n'avais pas faim, j'avais trop peur pour avoir faim. Il revenait après 30 minutes. Il était mouillé et changé. Il devait avoir pris une douche. Il s'approcha de moi et me regarda dans les yeux. Il sentait incroyablement bon.
"-C'est tout ce que tu manges ?
-Je n'ai pas faim.
-Je te ramène chez toi, tu fais comme si de rien était. Tu trouves l'argent et tu ne me paye et après c'est fini. Okay ?
-Okay."