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Je suis prête et j'attend.

Bordel, ça fait deux heure que je l'attend.

Putain, il est 23h00.

Il ne rentrera pas ce soir.

Je me leva et me changea. J'ai plus besoin de cette foutu robe. Je mis un pantalon et un sweet. Je pris mes baskets puis je les mis. Je me roula un joint puis sortie dehors prendre l'air. Je marchais le long de la route. J'avais pas vraiment l'idée d'où j'allais. J'adore être seule, mais je détèste me sentir seule. Et en ce moment même je détèstais, parce que je me sentais terriblement seule. Depuis deux mois Zayn me laisse tomber petit à petit. Pourtant ça fait dix mois que nous sommes ensembles, je pense qu'il se lasse. Peut être qu'il ne ressent pas exactement la même chose que moi.

Je m'asseya sur un banc et alluma mon joint. Je tira une première taffe, qui me fit un bien fou. Tout oublier, je devais tout oublier. Je ferma les yeux et je vis l'image de Zayn. Je réouvra les yeux.

"Foutu Zayn. Jamais tu ne me laissera tranquille. Bordel, t'es même là quand je ferme les yeux. Raah"

Je souffla de colère, je me leva et mis un vulgaire coup de pied dans la poubelle qui était en face de moi.

Je m'était fait mal et je me rasseya.

''Putain, qu'es ce que je suis conne. Fait chier."

J'entendis un rire derrière moi et je me retourna. J'était à la foi effrayée et surprise. Les gars m'avais dit qu'ils l'avait virés puis qu'il s'était enfuie d'ici car il avait des problèmes.

"-Jake?!

-Yep, entièrement là.

-Qu'es ce que tu fou ici?

-C'est pas très gentil la manière dont tu me parle Malia.

-Vas t'en. T'es la dernière personne que j'ai envie de voir.

-Qui est la première?

-Personne. Enfaite, j'ai juste envie d'être seule. Complètement seule, donc se serais bien si tu te casserais. Si tu vois ce que je veux dire.

-T'as pas changée. Tu me deteste toujours autant.

-T'es qu'un enculé Jake Harder.

-C'est bon, ça fait septs mois qu'on c'est pas vu. J'ai changé. Si j'ai été un batard c'est parce que la cocaïne ça rend aggresive. Je pense que tu comprend.

-J'ai arrêté.

-Moi aussi, Malia."

Je souffla. Je lui tendis mon joint et il le prenna et tira dedans.

"-Tu n'as pas arrêté ça à ce que je vois. Dis je sarcastique.

-Je peux dire la même chose pour toi.

-Ouais, t'as raison."

Il rigola puis me redonna le joint avant de m'adresser la parole.

"-Mauvaise journée?

-Mauvais siècle."

Il ricana puis sortie une clope et l'alluma.

"-T'es pas heureuse, c'est ça?

-Non. Je suis qu'une idiote, qui n'arrive pas à pleurer, parce qu'après tout ce temps la tristesse et la souffrance n'on même plus de goût. Je suis qu'une gamine paumée qui s'égare dans les rues tard le soir, s'aveuglant toujours avec la fumée de sa clope, comme pour chercher à fermer les yeux sur ce qui l'entoure, qui s'épuise au vide.

-Wouah, putain. T'es vraiment paumée.

-Putain, je suis désolée. Je voulais pas te saouler avec mes problèmes.

-Non, t'excuse pas. Tu souffres. C'est tout. Je te comprends.

-Hmm. Pardon.

-Non, t'excuse pas, vraiment. C'est moi qui devrais m'excuser pour toutes les merdes que j't'ai fait. Putain, pardon Malia.

-C'est bon, t'es pardonné. Mais juste parce que tu m'as pas envoyé promener quand je t'ai racontée mes conneries de problèmes.

-C'est Zayn?

-Ouais, enfin, pas entièrement. Comment tu le sais?

-Je t'ai entendu tout à l'heure.

-Ah, ouais. Merde. Je suis conne. Putain. Je me déteste.

-Ew!"

Il posa sa main sur mon épaule et je le regarda.

"-Enfaite, je sais même pas exactement pourquoi je vais mal. Ouais, certe c'est un peux à cause de Zayn. Mais il y a pas que ça. Avant de le connaitre aussi je souffrais. Et je ne sais même pas pourquoi, pour rien enfaite.

-C'est toujours de l'amour que nous souffrons, même quand nous croyons souffrir de rien.

-Toi aussi, tu souffres?

-Ouais, mais on s'en fou.

-Non, pas moi.

-Si, tout le monde s'en fou. Tu sais pourquoi? Parce que ça n'a aucunes importance. T'a beau savoir c'que les autres on, ça n'y changera rien. C'est la vie. Il y aura toujours des personnes qui souffrerons plus que d'autres. Des personnes qui seront plus heureuses que d'autres. C'est ainsi que les choses sont faites.

-T'as déjà voulu mourir? Demandai je.

-Tu me demande si je suis genre,... suicidaire?

-Ouais.

-J'suis pas suicidaire. J'ai pas envie d'sauter du haut d'un pont ou d'me tailler les veines, ou bien d'me mettre une balle dans la tête, nan. Y'a juste des fois où si je voyais une voiture me foncer dessus, j'aurais pas l'réflexe de m'en dégager, parce que j'm'en fous.''

J'avais beau le detester, pour tout ce qu'il m'a fait. Mais j'avais mal, il ressentait les mêmes choses que moi.

"-En fait, je crois que personne n'a réellement peur de la mort. Nous avons seulement peur de ne pas avoir le temps de nous habituer à l'idée de mourir faute d'avoir compris ce que vivre signifie.

-Tu as raison Malia. Tu sais quoi? Tu mérite pas d'être là. Putain, va le voir. Merde. Dit lui que tu l'aime. Qu'es que t'attends?

-J'aimerais, ouais, j'aimerais tellement mais il n'es jamais là en ce moment. Il a de sois disant affaires à régler.

-Les blacks?

-J'en sais rien.

-Si, c'est ça. Ils veulent tuer Rayan. Mais ils vont se faire avoir. Rayan est beaucoup trop intelligent.

-C'est dangereux pour les gars alors?

-T'en fait pas, Zayn est tout aussi intelligent.

-Putain."

Mon téléphone sonna. Zayn. Je répondis.

"-Malia? T'es où? T'as oubliée? Pour ce soir?

-Non, c'est toi qui as oublié.

-J'avais des affaires.

-Ouais, t'en as toujours. Putain.

-T'es où, je viens te chercher.

-Laisse tomber."

Je raccrocha.

"-C'était lui?

-Ouais.

-Aller, viens. Je te ramenne."

Il se leva et marcha jusqu'à sa voiture. je ne broncha pas et le suivis.

Darkness [z.m]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant