La Déesse des Cieux, des Océans et de la Mort (tome 2)

Chapitre 5 ~ La musique

— Que fais-tu ici ? dis-je
— Je voulais venir, j'avais peur...

Je commence avoir la rage, fermes mes mains.

— Je t'ai dit de rester là-bas.
— Mais...
— Y a pas de mais ! John ! Je n'y crois pas ! Tu ne peux pas venir ! C'est trop dangereux !
— Alors pourquoi les autres sont venus avec toi ?!
— John, pars !
— Non, je reste.

Lilian me retient, je me contrôle.

— John, écoute la ! dit Lilian
— Mais pourquoi je ne comprends pas !
— CAR C'EST PAN ! cries-je, TU NE COMPRENDS PAS QUE TU NE PEUX PAS VENIR ?
— Tu... l'aimes encore ?
— Je ne sais pas...

Les larmes remontent, j'ai envie de leur dire mais je ne peux pas !

— Vas-t'en... s'il te plaît.
— Blue...
— Fais ça pour moi.
— C'est trop tard, Blue. dit Ricardo, on est très loin et Blackfrey est fatigué.
— Très bien, mais... ne me rapproche pas.
— Hein mais pourquoi ?!
— Parce que. Je vais un peu marcher, ne me suivez pas.

Je pars, mes larmes tombent. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi il nous a suivi ? Un éclair apparaît à ma main, je le lance loin de moi. Pan...

— Blue ? m'appelle Lilian
— Lilian ? Je t'ai dit de rester là...

Elle me fait un câlin, je commence à pleurer. Mes nerfs se relâchent.

— Ça va aller.
— J'en peux plus... il faut le retrouver.
— On va le retrouver. Je sais ce que vous avez fait.
— Quoi ? Comment ?
— Je... l'ai senti.
— Oh...
— Je pense que je suis la seule qui sait.
— S'il te plaît, ne dis à personne.
— D'accord. Viens on retourne au campement.

On marche, il commence à faire froid. Quand on arrive au campement, Ricardo parle avec John. Thalia surveille, Percy et Grover jouent un jeu. Lilian me ramène vers l'arbre où j'étais, et va vers Thalia. Le feu me réchauffe, Gia vient vers moi.

— Ça va ?
— Oui...
— Il te manque.
— Oui, il me manque. Mais tu sais très bien ce que je dois faire.
— Je le sais. Et tu es prête pour le faire ?
— Oui, je le suis... enfin... je pense.
— D'accord.

Elle se couche à côté de moi, je lui fais des caresses. Lilian arrive vers nous, on discute.

— On va à quelle heure demain ?
— Quand le soleil se lève.
— Okay, les biquets, vous sentez vraiment que c'est en San Francisco ?
— Plus maintenant, on dirait qu'Il se déplace.
— C'est mauvais signe. dit Thalia
— Hum... elle a raison. dit Percy

John me regarde, je baisse ma tête. Ricardo parle d'un truc, puis un autre craquement. Gia se lève, on la regarde.

— Gia ?
— Y'a quelqu'un...
— Qui ?

On entendit un rougissement, Percy et John se regardèrent.

— C'est quoi ça ? dis-je
— Un lion de Némé.

Oh non... pas encore un lion. Je me suis battue avec un lion déjà, et ça à failli terminé très mal si Ricardo n'est pas venu à temps.

— Il cherche quoi ? dit Thalia
— Je ne sais pas...
— Aaah... dis-je
— Arila ? fait Ricardo
— J'ai mal...

Le lion apparaît, il me regarde. Les garçons plus les filles se battent contre lui, Ricardo et Grover me prennent et on va se cacher. Ma respiration est très rapide, Ricardo essaie de me calmer.

— Elle a quoi ? demande Grover
— Je ne sais pas, je crois... elle ressent ce que Pan subit.
— Il faut la calmer... tu as ta flûte ?
— Oui.