La Déesse des Cieux, des Océans et de la Mort (tome 2)

Chapitre 6 ~ Le plan a échoué

On arrive à San Francisco vers quatorze heures, on se pose quelque part, et on laisse les pégases ici. Je suis à côté de Lilian, on marche vers le centre en ville. Je sens Pan, les satyres commencent à s'exister.

— Il est là-bas ! dit Ricardo
— Vous êtes sur ?
— Oui.

Je vois une grande maison, mais il y a une sacrée montée à faire. Thalia appelle un taxi, on rentre. Elle dit une adresse et on y va, c'est un taxi van. Je sens le regard de John, il est intense. Quand on arrive à l'adresse, Lilian paie et le taxi part.

— Arilaaa...
— Il m'appelle...
— Vous êtes prêts ? demande Thalia
— Oui.

On entre dans cette maison, il fait noir et très froid. Percy a pris une lampe de torche, il allume puis va tout devant.

— Arilaaaa !
— Pan !
— Chut Arila ! dit Lilian

Je ne l'entends pas, une force me pousse vers l'endroit. Lilian me tient la main, je la regarde.

— Je sens qu'il y a un piège.
— Moi aussi. dit Percy
— Il m'appelle ! disent Grover et Ricardo

Je fouille dans mon sac, elle est là. La prends, et mets dans ma poche.

— On y va tout doucement. dit Percy

On continue à marcher, mon cœur bat à milles à l'heure. Je vois la salle que j'ai rêvé, je vais devant. Rentre, et reste là sans bouger.

— Arila ?
— Il...

Tout le monde arrive, je veux aller là. Mais Percy me retient.

— Attends, peut-être qu'il y a des pièges.

Grover et Ricardo veulent le libérer, mais ils se retiennent. Percy prend un caillou et le jette, un piège s'apparaît.

— Je crois que c'est bon.
— Pan !

Il se réveille, et me voit.

— Arilaaa... c'est... bien toi ?
— Mon dieu... Pan...

Je cours vers lui pour le libérer, mes larmes coulent. Ricardo vient vers moi, il m'aide.

— Arila...
— Pan...

La porte s'ouvre et cours vers lui pour faire un câlin.

— Oh Pan...

Je lui fais un câlin, il pleure aussi. Grover et Percy arrivent.

— Mon Seigneur, on va vous libérer. dit Grover
— Pas aujourd'hui !

Je me retourne, et vois une femme et un homme. Les voix dans ma tête, je reste près de Pan.

— Qui êtes-vous ? demande-je
— Oh, mais je rêve, elle nous reconnaît plus mon amour. Dit la fille
— C'est vraiment dommage.
— Arila... tu n'as pas dû venir ici. dit Pan
— Quoi ?
— Il a raison le bouc. dit le garçon

Je sens la haine arriver, les autres se sont cachés. Percy et moi nous avançons vers eux, les satyres prennent Pan et sort de la cellule.

— Depuis combien de temps on a attendu ce moment mon amour ?
— Des siècles.

J'essaie de me rappeler qui sont-ils, leur voix. C'est là que mon cerveau a fait tit.

— Vous êtes les esprits.
— Elle souvient de nous !
— Quels esprits Arila ? demande Grover
— Oh, elle ne vous a pas expliqué l'histoire.
— Vous !

Mon cœur bat à milles kilomètres par heure, Percy était prêt pour se battre.

— Ahahaha... enfin que tu es là.
— C'est trop tard maintenant ! Votre Seigneur est mort maintenant ! dis-je
— Non, il n'est pas mort. Il vit en toi et celle du garçon.

Le jeune garçon lance un sortilège et John vient vers moi.

— Comment ça ? dis-je
— Quand tu l'as tué, son esprit est rentré dans ton corps. dit la fille
— Et quand tu as sauvé ce pauvre garçon, il s'est faufilé aussi dans son corps.

On se regarde, c'est un piège.

— Cours ! dis-je à John

Il court, les autres aussi mais Pan revient. Il souffre, mon cœur se brise. Je vois aussi John qui revient, ils les font souffrir tous les deux.

— Tu choisis lequel pour sauver la vie ? dit la fille
— Ne faites pas ça...
— Choisis !

Je ne sais pas qui choisir, John ou Pan ? Je regarde John, puis Pan.

— Je suis désolée Pan... libérez John...

Ils le lâchent, et cours vers moi. Je ne voulais pas le regarder, la fille nous expulse en dehors de la maison. Tout le monde est dehors, je tombe parterre. La terre tremble, me retourne et vois que la maison disparaît.

— NON !

Je me lève et cours mais c'est trop tard, la maison a disparu. Je commence à pleurer, Lilian vient vers moi et me fait un câlin.

— Il s'est passé quoi là ? demande Thalia
— La maison a disparu... disent Grover et Ricardo

- Merci, j'ai bien vu les garçons...
— John, ça va ?

Il ne répond pas, Lilian essaie de me consoler.

— Blue... dit John
— Tout... ça... c'est de ta faute !
— Je suis désolé...
— John, reste loin d'elle pour qu'elle se calme. dit Thalia

Percy appelle les pégases, je suis tellement en colère contre John. Gia arrive la première, elle me voit.

— Arila ? Que passe-t-il ?
— Rentrons au colonie.
— Bien, Dame Arila.

Ricardo va avec John, je veux être seule. J'étais presque... tout ça c'est à cause de John. Pendant le vol, tout le monde ne parlait pas. Je pleurais dans mon coin, mon cœur s'est brisé. Lilian vient vers moi.

— On doit se poser, les pégases se fatiguent.

Je ne dis rien, Gia suit Yang. Quand on est sur la terre ferme, je reste là sans bouger. Ricardo vient vers moi, il m'aide à descendre.

— Blue... je voulais m'excuser. dit John
— Ne me parle plus. dis-je sur un ton ferme
— Pourquoi ?
— Pourquoi ? POURQUOI ? TOUT ÇA C'EST DE TA FAUTE, JOHN ! JE T'AI DIT DE RESTER LÀ-BAS AU COLONIE !
— Arila...
— REGARDE CE QUE TU AS FAIT ! J'AI FAILLI LIBÉRER PAN MAIS À CAUSE DE TA BÊTISE... IL A DISPARU ENCORE UNE FOIS !
— Alors pourquoi tu m'as choisi moi et pas lui ?!
— CAR J'AI PENSÉ À TA MÈRE ! À NOTRE PÈRE ! JE DOIS LIBÉRER PAN !
— MAIS POURQUOI ?
— CAR ON A FAIT UN PACTE !

Tout le monde se tut, je m'écroulai parterre. Lilian pleure, mes larmes tombent.

— Quoi ? dit Grover
— Avec... Pan... on a fait une promesse.
— Quelle genre de promesse ?

Je regarde Lilian, je veux qu'elle leur dise.

— Ils ont fait un pacte avec leur sang...
— Quoi ?! disent Grover et Ricardo, c'est insensé...
— Ils ont fait une promesse de jamais se séparer. Mais comme Arila a disparu, Pan a pensé qu'elle était morte alors il a cherché son esprit mais il a aussi disparu comme vous le savez. En suite, Grover l'a retrouvé mais, son corps est parti... Depuis qu'Arila s'est réveillée, Pan l'appelle pour qu'il parte dans un monde meilleur.
— Mais... comment tu peux le délivrer ? demande Ricardo
— Avec ceci. dis-je en jetant ma dague
— C'est avec ça que vous avez fait la promesse ?
— Oui.

John ne dit rien, je suis trop fâchée contre lui.

— Je suis désolé Arila...
— Ne me parle plus jamais John, j'ai fait ça pour lui et pour toi.
— Pourquoi ?
— Car je t'aime et lui aussi mais comme il a disparu... et qu'il veut retourner dans un monde meilleur, je dois le libérer.

Je vais vers Gia, tout le monde reste là sans bouger. Lilian vient vers moi pour me faire un câlin, c'est là que je recommence à pleurer. Je suis trop énervée contre John. Tout ça, c'est à cause de lui.