La Déesse des Cieux, des Océans et de la Mort (tome 2)

Chapitre 3 ~ Le retour au Colonie

Il court vers moi et me fait un câlin, je commence à pleurer.

— Je te croyais morte !
— Oh John...

Il est vivant, je l'ai sauvé. Mon cœur bat à mille à l'heure.

— John... mon dieu... tu es en vie.
— Grâce à toi... pourquoi tu n'es plus venue à la colonie ?
— Je ne voulais pas te déranger, et j'ai beaucoup de choses à faire maintenant.
— Tu m'as manqué...
— Comment va Ricardo ?
— Bien, il veut te voir.
— Pourquoi ?
— Il dit que c'est à propos du Seigneur Pan.
— Comme Grover. dit Jackson
— Ah bon ? dit John
— Oui.

Je n'ai pas envie de leur dire, surtout à John. Je sens qu'il m'aime encore, Jackson me ramène sur ma chaise de bureau.

— Mais... que faites-vous ici ? dis-je
— Euh... j'ai réussi à capturer Luke. dit Percy
— C'est qui ?
— Le frère de Ryan mais lui est encore plus pire que son frère. dit John
— Ah...

John met sa main sur mon épaule, je sens une douleur. Me lève tellement vite que j'ai failli tomber.

— Ça va ? disent-ils
— Oui...

Je le regarde, il est perdu.

— John... je suis désolée.
— T'inquiète pas...

Je vois mes Pères qui arrivent, Zeus et Poséidon.

— Arila, dis-nous.
— C'est Pan. Il a besoin de moi.
— C'est l'heure ?
— Je pense.
— L'heure de quoi ? demande John
— C'est une très longue histoire. dit Poséidon, Percy, tu m'as dit que Grover n'arrête pas de parler de Pan ?
— Oui.
— Et aussi Ricardo.  dit John
— C'est les deux.
— Arila, tu dois y aller quand ? demande Zeus
— Le plus vite possible.
— Tu sais au moins où il est ?
— Non... mais je me souviens un Manoir.
— Un Manoir ?
— Oui.
— Okay, prépare-toi et tu iras avec les deux au colonie.
— Okay.
— Je vais appeler Chiron. dit Poséidon
— D'accord.
— Arila, tu fais très attention. C'est dangereux.
— Je le sais, mais je dois le faire. Pour Lui et pour moi.

John est blanc, il me regarde. Jackson lui donne une tape sur la tête pour lui réveiller.

— Tu sais ce que tu dois faire ? redemande Zeus
— Oui.
— Très bien, juste, tu as plus mal ?
— Non...
— Si ça recommence, appelle Artémis ou Apollon.
— Okay.
— Sois prudente ma fille.
— Je le serai, Seigneur Zeus.

Il me fait un câlin, puis part. J'appelle une domestique. Les garçons parlaient, je prends ma bague plus mon collier.

— Oui, Dame Arila ? demande la domestique
— Pourriez-vous me préparer, je vais faire un long voyage. Et aussi, préparez Gia.
— Très bien.
— John, Jackson, pourriez-vous m'attendre dehors s'il vous plaît ?
— D'accord.

Ils partent, je suis seule. La domestique prépare mes affaires, mince mon stylo et mon bracelet ! Je les prends, la domestique m'appelle. Trente minutes plus tard, je suis prête. Pantalon noir, baskets noir et un pull beige. Je dis au revoir à la domestique et vais vers dehors. Je vais à l'écurie, ils sont là.

— J'ai préparé Gia pour toi. dit John
— Merci.

Gia vient vers moi, je lui caresse.

— Vous êtes prêts ?

Je vois deux pégases, je souris à Blackfrey.

— Oui.

Je monte sur elle et on part, Gia vole très vite comparé aux deux autres.

— Attends Gia. dis-je
— Bien.
— Tu voles trop vite Gia ! disent les pégases
— Ce n'est pas ma faute, je vous rappelle que je...
— Ça suffit vous trois ! dis-je, Gia, vole comme les deux autres.

Elle ne dit rien, je vole à côté de John.

— Comment va ta mère ? demandes-je
— Bien, elle s'inquiète pour nous deux.
— Elle sait l'histoire ?
— Oui.
— Ah super...

Je deviens rouge, on voit la Ville de New York. Trente minutes plus tard, on arrive au colonie, tout le monde dormait.

— Tu crois que Chiron dort ? demande Percy
— Non, notre père l'a averti. dit John
— BLUE !

Je me retourne, c'est Ricardo. Il saute sur moi et on tombe.

— Tu m'as manqué !!!! dit-il
— Comment tu vas Ricardo ?
— Bien.
— Ricardo, laisse-la un peu respirer. fait une voix familière
— Très bien Monsieur D.
— Dionysos. dis-je
— Comment vas-tu ?
— Bien... je dois te parler.
— Poséidon m'a raconté. Demain, je vais rassembler les demis-Dieux.
— Merci et Chiron, où est-il ?
— En train de parler avec Zeus.
— D'accord.
— Arilaaa...

Je me retourne, la voix est loin. Mon cœur se brise, Ricardo vient vers moi.

— Ça va aller, tu vas Le retrouver.
— Ricardo !

Un satyre vient vers nous, il est énervé. Ricardo se cache derrière moi.

— Tu vas le regretter !
— Je suis désolé mais...
— C'était les miens !!
— Grover ! dit Jackson
— Mais...

Il me regarde, et sourit.

— Bonjour Demoiselle.

Je le regarde tellement mal, Jackson et John commencent à rigoler.

— M'appelles jamais comme ça. dis-je
— Pourquoi ?
— Grover. dit Dionysos
— Oui ? dit en me regardant
— C'est ma sœur... Dame Arila.

Il fait des gros yeux, recule et me fait une révérence.

— Désolé, Dame Arila.
— Arilaaa... aides-moi.
— Dionysos, il faut faire vite. Il m'appelle.
— Très bien, Grover et Ricardo, appelez les chefs de bungalow.
— D'accord.

Mes jambes se lâchent, je m'écroule. Une force me fait mal, je vois flou. Ma respiration est rapide. Je suis dans une cellule comme celle de Pan.

— Alors, on a toujours pas mal ?
— Laissez-moi...
— Non, j'aime faire souffrir les Dieux.

Il fouette Pan, je commence à crier son nom.

— Blue !

Je me réveille, vois Chiron.

— Chiron...

John est là et Percy, Chiron m'aide à me lever.

— Tu vas bien ?
— On peut dire ça...
— Ça va aller, tu arrives à marcher ?
— Peut-être.
— Monte sur moi, ça sera plus rapide.
— Non, ça va aller.
— John, tu peux l'aider.
— Oui.

Il vient vers moi, et me touche. Je revois des souvenirs, il me lâche.

— Il s'est passé quoi là ? dit Jackson

Il regarde sa main, il est rouge.

— Percy, tu peux l'aider ? redemande Chiron
— Euh... oui.

Il me touche mais rien, on marche vers l'intérieur de la Grande Maison. Personne est là. John me regarde, je ne sais pas pourquoi on se fait mal.

— Blue ?

Chiron m'appelle, je pense il sait ce que j'ai.

— Les garçons, attendez dehors s'il vous plaît.
— Bien.

Ils partent, je suis seule.

— C'est que vous avez entre toi et John, c'est normal.
— Vous croyez que c'est à cause de...
— Oui, quand Il souffre, tu le ressens la douleur.
— Oh... je vois.
— Tu vas dire à John ?
— Non.
— D'accord. 

Quelqu'un frappe à la porte, Chiron va ouvrir. Des jeunes entrent et me regardent, je deviens toute rouge.

— Asseyez-vous, on doit vous parler.