Silently (Fanfiction Bigflo et Oli)

Chapitre 6

Samedi, 10h14

Je jette un coup d'œil à ma montre puis regarde à nouveau mon reflet dans le miroir, nerveusement. Je porte un simple t-shirt noir avec une veste bleue et un jean. Je fronce les sourcils devant mon double du miroir. Peut-être que j'aurais du mettre une jupe ?

Je soupire en regardant ma montre pour la quatrième fois en trente secondes. Tant pis. Il est trop tard pour changer d'avis maintenant, de toute façon. Il devrait arriver d'un moment à l'autre.

Je souffle nerveusement en dansant d'un pied sur l'autre et sursaute violemment quand mon téléphone vibre plusieurs fois de suite.

bigflo_real > Salut ! (NDA : quand je tape Bigflo, l'ordi me propose "bignole" TOT Si quelqu'un sait ce que c'est, manifestez vous, hein XD)

bigflo_real > Euh... En fait je suis devant la porte de ton immeuble 😅

bigflo_real > Mais j'ai pas le code pour rentrer 😅

Je laisse échapper un petit rire puis lui envoie le code.

bigflo_real > Merci 😂

Une minute plus tard, trois petits coups retentissent, frappés contre ma porte. Je souffle lentement, dans une vaine tentative pour évacuer mon stress, puis ouvre la porte en essayant d'afficher sur mon visage un sourire qui paraisse un minimum naturel. Ce serait bête qu'il parte en courant en voyant ma tête...

"Salut Yasmine ! me dit joyeusement Florian Ordonez."

"Okay. Respire Yasmine. Zen. Ce n'est pas comme si il y avait ton chanteur préféré devant la porte, hein, je me me dis avec une sorte d'ironie nerveuse."

Je lui adresse un petit signe de la main d'une manière qui, même de l'intérieur, me semble bien trop peu naturelle.

"Ça va ? me demande-t-il."

"Inspire. Expire. Inspire. Expire. Zeeen."

J'agrandis encore un peu mon sourire de psychopathe, puis acquiesce avant de pointer mon doigt vers lui.

"Moi ? demande-t-il."

J'acquiesce à nouveau.

"Ça va, merci, me répond-il. J'aime beaucoup euh... Comment t'es habillée, me complimente-t-il, l'air un peu mal à l'aise."

Je ris en rougissant légèrement et sors mon téléphone de la poche de mon jean. Je vais dans les Notes et tape :

Merci, c'est gentil !

Il lit ce que j'ai écrit puis me sourit :

"De rien !"

Il parcourt mon entrée du regard, puis me dit :

"J'aime bien la couleur des murs."

Je laisse échapper un petit rire puis tape sur mon téléphone :

Ils sont blancs...

"Ben justement, réplique t-il."

Je ris. C'est fou : en quelques paroles, il a réussi à me faire me sentir à l'aise, alors que je stressais horriblement il y a quelques secondes.

Il regarde l'heure sur son téléphone puis sursaute légèrement.

"Eh, s'exclame-t-il, on va être en retard, avec le temps que j'ai perdu à chercher le code de ton immeuble !"

Il ouvre à nouveau la porte de mon appartement et sort en me disant :

"Viens vite !"

Je reste un instant immobile, fixant la porte qui se referme lentement, puis sursaute et me précipite derrière lui. Je verrouille rapidement ma porte puis le rattrape dans le couloir. Tandis que nous descendons les escaliers, je tape sur mon téléphone :

Tu peux me dire où on va maintenant ?

Il lit ce que j'ai écrit puis lâche un petit rire moqueur.

"Non !"

Je soupire. J'ai eu beau le harceler toute la semaine pour qu'il me dise ce qu'il avait prévu, il n'a lâché aucune miette d'information.

S'il-te-plaît ?

"Mais attends, on arrive bientôt, me promet-il en me tenant la porte pour sortir de l'immeuble."

Dans combien de temps ?

"On dirait une gamine, c'est pas possible, soupire-t-il d'une voix malgré tout amusée. Dans cinq minutes environ, à pied."

Je souris pour le remercier puis passe en revue dans ma tête tous les endroits possibles où il pourrait m'emmener. Je suppose que c'est plutôt impresionnant, puisqu'il n'a rien voulu me dire. Mais j'ai beau réfléchir, je ne trouve rien qui corresponde à sa "description" (bien que j'admette qu'elle soit un peu légère...).

Cinq minutes plus tard à peu près, comme il l'avait promis, il s'arrête et me dit :

"On est arrivés !"

Je fronce les sourcils et regarde autour de moi pour trouver ce qu'il veut me montrer.

Le cinéma ? je lui demande.

"Bah... Oui..."

Je retiens mon rire pendant quelques secondes puis, n'y tenant plus, j'explose. Florian me regarde un court moment rire silencieusement, puis se joint finalement à moi.

C'est juste pour ÇA que tu as fait un énorme secret toute la semaine ?

"Oui, rigole-t-il."

Je soupire d'un air faussement désespéré.

Et qu'est-ce qu'on va voir exactement ?

"La Reine des Neiges 2, me répond-il très sérieusement."

Je hausse un sourcil.

...

"Je rigolais, hein..."

Heureusement, sinon tu perdais toute crédibilité à mes yeux, Florian Ordonez.

Il rit puis me prend la main en m'attirant à l'intérieur du cinéma.

Heyy !

Désolée du retaaard TOT

J'espère que ce chapitre vous a plu ;)

Bisous <3