Lust

Chapitre XV : L'Amour s'en mêle

Dans le parking sous-terrain, je m'installai sur le siège passager de la Dodge. L'intérieur partiellement en cuir dégageait une odeur de neuf.

— C'est parti, dit-il après avoir démarré le moteur.

Nous avons quitté Pasadena, puis via l'autoroute, avons rejoint la highway qui menait aux collines à la fois rocheuses et couvertes de verdure.

— Demain, j'ai rendez-vous à dix heures chez le psy. J'irai toute seule...

— Euh... OK.

Il resta concentré sur la route.

— Pourquoi ?

— Ce n'est pas nécessaire que tu sois là, je pense.

— Comme tu voudras.

— Elias insiste pour qu'on se voie, j'irai probablement déjeuner avec lui après.

— Oh... OK...

Il ne tarda pas à réagir à cette provocation.

— N'y va pas.

— Pourquoi ?

— N'y va pas.

Je reposai ma question.

— Pourquoi, Alex ?

— Parce... Parce que ça m'énerve.

Il s'arrêta soudainement sur le bas-côté de la route, dans la poussière blanchâtre.

— Je n'aime pas te savoir avec lui !

— Il n'est pas méchant pourtant.

— Et alors !

— T'es jaloux, ma foi...

— Non !, s'indigna-t-il, déstabilisé.

Le silence qui suivit m'aida à le comprendre un peu plus. Il redémarra, fit quelques mètres le long des collines de roches et tourna dans un chemin sablonneux étroit.

— Tu as l'intention de jeter mon cadavre dans le coin ?, plaisantai-je.

— Pas du tout. Alors, tu vas y aller ?

— Ta réaction dépendra de ma réponse, c'est ça ?, continuai-je.

Il s'arrêta et cette fois, éteignit le moteur.

— Tu as raison, je suis jaloux. Non, en fait, je suis fou de jalousie !, lâcha-t-il en sortant de la voiture.

Je le rejoignis dehors.

— Tu ne voulais pas de relation exclusive pourtant ! Ce n'est que du sexe entre nous, n'est-ce pas ?

Appuyée contre l'aile de la voiture, je le manipulais comme jamais.

— Oui... Non ! C'est ce que c'était censé être à la base ! Du sexe, rien de plus... Mais... mais...

— Mais quoi, Alexander ?

— Mais, j'ai fini par avoir des sentiments pour toi.

Mon cœur s'ouvrit telle une fleur s'épanouissant.

— N'y va pas, Kiana, me supplia-t-il en approchant sa bouche de la mienne.

Je lui forçai la main et l'embrassai. Évidemment, nous nous sommes permis de laisser nos désirs prendre le dessus, l'endroit étant complètement isolé.

Alors, sans plus attendre, Alexander fit brutalement glisser mon leggings jusque mes cuisses exposant mon string rouge. Ses doigts allèrent chercher mon clitoris et terminèrent à l'intérieur de moi.