Soulmate - Tome 1

Chapitre 52

  Il est près de vingt heures lorsque nous finissons de manger, Rachel regagne sa chambre après m'avoir remercié une bonne dizaine de fois et promis qu'elle me serait redevable et Kerian et moi décidons de faire de même que sa cadette. J'aide le blondinet à retirer le surplus d'oreillers inutiles sur le lit et m'écroule dessus.

– J'ai besoin de toi, souffle-t-il tout en attrapant son tee-shirt à une main.

Je bondis du lit avant de le faire s'assoir au pied de ce dernier, lui commandant de lever son bras puis passe son tee-shirt par-dessus sa tête. Je fais ensuite attention de ne pas le blesser en retirant le vêtement du côté de son bras blessé. Une fois la tâche accompli, il racle sa gorge tout en posant successivement son regard sur son jean ainsi que sur moi.

– Je rêve, comment tu as fait hier quand je n'étais pas là !

J'enlève comme demandé son jean avant qu'il ne me réponde.

– Oh je peux le faire à une main, c'est juste plus long et chiant. Et j'adore que tu t'occupes de moi !

Tout en gloussant, il s'allonge de tout son long sur le matelas, glissant sa main libre sous son crâne.

– Met mon tee-shirt.

Je m'exécute et enlève mon sweat-shirt gris sous le regard ébahi du beau blond, j'adore l'effet que je lui fais. Je n'en reviens pas qu'un type qui ait vu des tonnes de filles nues puisse se retrouver décontenancé devant le mien.

– Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure, Kerian.

– A propos de ?

– Tes cauchemars.

Il soupire bruyamment avant de fermer ses yeux.

– Je ne peux pas, pas encore.

– D'accord.

Sa mine décontenancée me fait presque rire, mais je dois avouer que mon manque de curiosité m'époustoufle moi-même.

– Tu ne vas pas faire ta fouineuse comme à chaque fois ?

– Si tu as envie de m'en parler tu sais que je t'écouterai, je ne peux pas t'obliger à me raconter... ça.

Il esquisse un petit sourire tout en m'attirant vers lui, déposant ses lèvres charnues contre les miennes. Je retire mon jean avant de continuer le mouvement de nos langues bouillantes et ce dernier me tire sur lui. Assise sur mon bassin, je peux sentir son envie traverser la légère matière de ma petite-culotte.

– Holly...

Il agrippe ma hanche d'une main et embrasse mon cou pour arriver jusqu'à ma poitrine. Son tee-shirt bien trop grand comparé à mon frêle corps lui offre un sublime décolleté plongeant. J'aurais peut-être mieux fait de ne rien mettre !

– Putain, si je n'avais pas tout ça...

– Laisse-moi m'en occuper.

Il grogne tout en mordant ma lèvre inférieure, je prends ce bruitage pour un oui et descends ma main vers son caleçon. La protubérance s'en échappant me provoque de petits électrochocs au niveau de ma fleure.

– Dans mon tiroir, souffle-t-il tout en jetant un œil au petit meuble à sa droite.

– Non. Pas encore.

Ses yeux s'ouvrent en grand tandis que j'agite ma main sous son caleçon, observant ses yeux se révulser puis se fermer. Son visage vire au cramoisie alors qu'il doit se mordre la lèvre pour rester silencieux. J'aime l'effet que ça lui fait, j'aime voir le pouvoir que je peux avoir sur lui. A mesure que ma main caresse son membre, je peux sentir qu'il lui devient de plus en plus difficile de retenir ses bruissements. Mais plus j'accélère la cadence, plus son membre semble durcir.