Le Roi des Rats [MxM]

Épilogue

       La vie n'avait jamais été aussi belle pour Raphaël Lelièvre. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, le service municipal rendu à la mairie lui avait ouvert une toute nouvelle voie : fleuriste. Lorsqu'il l'avait annoncé à ses parents, rouge de honte, ces derniers s'étaient contenté de le féliciter. Ils n'avaient jamais été aussi heureux que leur fils ait envie de faire quelque chose. 

     La mère de Raphaël n'étant pas née de la dernière pluie, elle s'était doutée de quelque chose lorsque son fils lui avait annoncé qu'il voulait suivre la formation à l'autre bout du pays. Son père, quant à lui, en avait conclu une soudaine envie de changer d'air. Ce qui n'était pas plus mal, car avec la petite sœur qui venait de naitre, le couple aurait plus de temps à se consacrer au nouveau-née.

     Lorsque Raphaël débarqua sur le campus de la même université que Julian, il n'avait jamais eu un si beau sourire. C'est du moins ce que sa mère pensait jusqu'à ce que le fameux Julian Leroy débarque devant eux.

     Sa mère s'était penchée vers son oreille.

« Il a grandit ma parole ! Il me dépasse !

     Julian arriva à leur hauteur.

— Et il est beau en plus ! ajouta-t-elle en fronçant les sourcils.

     Elle remarqua le sourire que les deux adolescents s'adressaient.

— Je t'aime, mon fils, murmura-t-elle à Raphaël.

— Moi aussi maman ? répondit-il un peu étonné. »

     Julian Leroy rentrait en deuxième année d'études et il avait prit un réel plaisir à faire visiter le campus à la famille Lelièvre. Par « chance », la chambre universitaire de Raphaël n'était pas si loin de celle de Julian. Il était inutile de préciser que l'un des deux ne passait pas très souvent la nuit seul.

     Raphaël avait arrêté de chercher les Mythes, et Maltus l'accompagnait un peu partout et qu'il était devenu son animal de compagnie officiel. Cela avait fait un peu grincer les dents de Julian, mais il avait accepté.

     Elle était belle, leur vie, à s'endormir dans le même lit presque tous les soirs, de partager tant de choses qu'ils n'auraient jamais pu, si jamais ils ne s'étaient pas rendu dans le même camp de vacances.

     C'est ainsi que devrait être fait la vie. De bonheur et de tristesse, créant un juste équilibre entre le bien et le mal. Rien de blanc ou de noir, tout de gris. Et surtout de couleurs. Le petit monde de Raphaël et Julian était rempli de couleurs.

     Et aucun d'entre eux n'allait s'en plaindre.

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On se retrouve ce soir pour le petit mot de la fin 😘

Plein d'amour sur vous

♥︎

— Nano.