𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻 ~ 𝙴́𝚌𝚑𝚎𝚌

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« Quand tu vis un échec, tu as trois choix : le laisser définir ta vie, le laisser te détruire ou t'en servir pour devenir plus fort ! »

Lorsque l'on trébuche et l'on tombe, il faut toujours se relever. La chute peut être douloureuse, vertigineuse...Le physique peut être atteint. Mais tant que le mental est sein, il faut se relever. Réessayer, rechuter et recommencer. La chute représente pour certain l'échec. Il peut être crucial et vicieux, mais il est également le meilleur ami du vivant. Si il n'y avait pas d'échec, il n'y aurait pas de détermination, et encore moins d'ambition. L'échec est en réalité une opportunité : il est le fondement de la réussite, il est une forme d'intelligence qu'il faut apprendre à manipuler.
Au final, la chute n'est pas un échec...L'échec, c'est de rester là où l'on est tombé.

      Et ce n'est pas mon cas ! Je ne suis pas défaitiste, je ne reste pas à l'endroit où j'ai chuté

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      Et ce n'est pas mon cas ! Je ne suis pas défaitiste, je ne reste pas à l'endroit où j'ai chuté. Je vais de l'avant...J'apprends une mauvaise nouvelle ? Je la surmonte, et peux importe les efforts pour y parvenir. Je me dirige vers l'Accueil de l'Internat. Je suis déterminée, regagnée d'une nouvelle force, d'une nouvelle motivation. A chaque fois que je croise une personne, que se soit un professeur, un élève, ou un membre du personnel, on me fait une révérence, que je remercie d'un discret sourire. Je suis habituée à cette situation, mais elle ne reste pas du moins compliquée pour ma part. Je ne peux pas m'évader. Chaque personne que je croise me rappelle mon rang, me rappelle quelle est ma place dans la société...Mais personne n'est présent pour me dire qu'elle est ma place dans la vie.

Je m'avance d'un pas lent et calme vers la réception. J'arrive à l'entrée. Des portes coulissantes vitrées transparentes s'ouvrent devant moi, et une voix monotone m'indique « Le Grand Hall ». Je m'avance, plus droite que jamais, vers la réceptionniste. Une femme, d'une trentaine d'années, était assise derrière un comptoir, et avait la tête collé dans la paperasse. La plupart des papiers qu'elle traitait était des formulaires d'inscription, des documents formels, ou encore des lettres destinées au directeur. Elle ne me voit pas tout de suite alors j'émets un léger raclement de gorge pour lui indiquer ma présence. Elle lève la tête, puis ouvre la bouche, surprise et déstabilisée. Elle se lève en bousculant son bureau et effectue une révérence. Mais elle n'est pas assez attentive et ne prend pas garde : lorsqu'elle se rassoit, elle fait tomber une partie de ses documents par terre, et renverse sa tasse de thé sur ceux restés sur le bureau.

« Olalala... » s'exprime-t-elle, paniquée et tremblante. « Veuillez m'excuser mademoiselle euh...Votre altesse royale ! »

Elle rigole nerveusement et commence à renifler, puis se met à pleurer. Je m'abaisse à sa hauteur et je l'aide à ramasser ses papiers, éparpillés de toute part. Puis, j'éponge avec elle son bureau. La plupart de ses papiers sont mouillés mais récupérables, souvent sans grande importance.

« Excusez-moi je suis extrêmement maladroite ! Merci de m'avoir aidé votre altesse ! Vous serez récompensé pour votre bonté, vous verrez...Les bonnes personnes sont toujours récompensées !»

Don't Call Me AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant