Prologue : Réveil étoilé

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Salut les Wattpadeurs.ses!

Je suis de retour avec le deuxième tome de la saga Destins Liés, dont le premier tome (Libertine) suit le parcours d'Astoria Greengrass durant la dernière année avant la guerre (celle où Harry Potter et ses amis sont à la recherche des Horcruxes et Drago Malefoy en dernière année à Poudlard). 

Je sais ce que vous pensez. Pourquoi Pansy? Tout le monde la déteste, d'ailleurs je vous ai moi-même appris à la détester dans le tome 1 de cette saga. Sauf que Pansy a elle-aussi une histoire haute en couleur et je vous invite à la découvrir ici. 

Bonne lecture ! N'hésitez pas à mettre des petites étoiles et des commentaires pour m'encourager à continuer et me dire si vous aimez.


Il était un peu plus de minuit lorsque Pansy se réveilla en sursaut. Elle ouvrit les yeux brusquement et se redressa dans son lit aux draps soyeux. Il faisait sombre, et elle mit quelques secondes à distinguer les formes de sa chambre à coucher. La porte était fermée. Son iguane maltais, Russie, était paisiblement endormi sur son coussin en satin, à quelques pas de sa commode Belle Epoque. "Toc, toc, toc." Elle sursauta et se tourna vers la fenêtre de sa chambre avant de se précipiter pour l'ouvrir.

-Drago, qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-elle d'une voix inquiète.

Le jeune homme ne répondit pas. Il se contenta de jeter son Eclair de feu 3000 dans un coin de la chambre et de la prendre dans ses bras. Ils restèrent ainsi, silencieux, plusieurs minutes, elle, le bordant doucement, et lui, des larmes roulant en silence sur ses joues blafardes. Brusquement, il se détacha et s'assit sur le lit, la tête dans ses mains.

-Je savais que ça arriverait, mais c'est le jour. Ils veulent que je quitte Poudlard pour le rejoindre. Murmura Drago dans un souffle.

Elle s'accroupit devant lui et lui saisit la main, le pressant d'en dire plus.

-Je ne peux pas Pans'. Continua-t-il des sanglots dans la voix. Je ne veux pas le rejoindre, ni devenir comme mon lâche de père.

-Tu n'es pas un lâche Drago. Tenta-t-elle de le rassurer.

-Toujours est-il que c'est terminé. Mon père a été ferme. Il me veut maintenant pour redorer le blason familial. Alors que c'est complètement de sa faute. S'il n'avait pas échoué dans cette foutue mission Potter, nous n'en serions pas là. Quelle pourriture !

Pansy se contenta d'avaler sa salive en silence. Ça lui faisait mal de le voir comme ça et de ne pouvoir rien faire pour l'aider.

-En as-tu parler à Narcissa ? Osa-t-elle demander.

-Elle sait. Mais si mon père a pris sa décision, elle n'aura rien à y redire. Il soupira bruyamment et se passa la main dans les cheveux, laissant quelques mèches rebelles tomber sur son front. On peut fumer ? Demanda-t-il en se levant.

Pansy hocha la tête et se leva à son tour pour ouvrir le dernier tiroir de sa commode. Elle en sortit une petite boîte noire, gravée de serpents, que Drago lui avait offerte plusieurs années auparavant. Elle revint près du lit avec et en sortit un joint préroulé qu'elle lui tendit. Alors qu'il s'asseyait sur le bord de la fenêtre, allumant la cigarette avec le bout de sa baguette, elle enfila un peignoir en satin et s'assit à ses côtés. Ils contemplèrent la nuit étoilée en silence, fumant lentement le remède provisoire à toutes leurs angoisses.

Lorsqu'ils eurent terminé, Drago avait les traits plus paisibles. Elle-même se sentait plus à l'aise pour le réconforter. Elle le guida tranquillement vers le lit et le déshabilla, puis elle s'agenouilla près de lui et prit son engin en bouche pour le lécher. Sentant qu'il s'abandonnait à sa plénitude, elle inséra son sexe entièrement dans sa bouche et le suça comme si sa vie en dépendait. Brusquement, lorsqu'elle sentit qu'il était aussi dur que la pierre, elle inséra l'objet de son désir en elle et commença des aller-venus furieux. Il allait bientôt venir, elle le savait. Elle accéléra encore la cadence et poussa des soupirs de contentement alors qu'elle l'envoyait au septième ciel, le faisant décoller de ce monde cruel pour un instant.

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Drago avait passé la nuit chez elle et n'était parti qu'au petit matin, lorsque les oiseaux s'étaient mis à chanter. Il l'avait embrassé tendrement avant de s'envoler pour le manoir des horreurs. C'est comme cela qu'ils l'avaient baptisés ensemble lorsqu'ils avaient dix ans et qu'ils avaient trouvés, pour la première fois, des objets de magie noire dans le grenier du manoir. Les elfes de maison les avaient rapidement chassés, mais leur innocence en avait été à tout jamais entachée.

Pansy s'était levée de bonne heure, était descendue dans la salle à manger pour boire un jus d'orange avant de sortir courir autour de son étang dans la brume fraîche du matin. Lorsqu'elle eut terminé, elle se rendit dans la salle de sport que ses parents avaient aménagée pour elle quelques années auparavant et passa une bonne heure à se muscler, soulevant des poids avec ses jambes, faisant des abdos un ballon entre les pieds ou utilisant les différentes machines à sa disposition pour se sculpter un corps de rêve. On ne devenait pas la copine de Drago Malefoy sans y travailler à plein temps, lui avait un jour dit sa mère. Et elle avait raison.

Après sa douche, elle s'habilla coquettement et utilisa les sorts habituels pour maintenir ses cheveux en place avant de se maquiller discrètement. Il n'y avait rien de plus vulgaire que d'appliquer trop de fard à joue, surtout à son âge.

Elle descendit dans la salle à manger, où sa mère était attablée en silence, lisant Sorcière-Hebdo. Elle la salua d'une bise sur la joue avant de s'attabler. 7 amandes, 4 tranches de pomme, un œuf à la coque et une demie-tasse de thé Earl Grey constituait son petit déjeuner quotidien. Elle les avalait tout en lisant ses ouvrages de cours pour l'année scolaire à venir, afin de prendre de l'avance sur ses camarades. Elle pouvait ainsi prétendre à une intelligence naturelle, lorsque les professeurs l'interrogeraient, alors qu'en réalité, elle était plutôt moyenne à l'école. Jusqu'à présent, elle avait bien réussi à cacher son jeu, excepté en potions. Ce cours demandait plus que des connaissances techniques, mais une véritable intuition et une patience hors norme. C'était à peu près ce qui s'éloignait le plus de Pansy. Elle devait tout prévoir, tout le temps, sous peur que le monde ne découvre qu'elle n'était rien d'autre que moyenne. Quant à la patience, elle était bonne pour les faibles, ceux qui ne savaient pas saisir leur chance et être maître de leur propre destin.

Destins Liés - Tome 2: IrréprochableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant