Destins Liés - Tome 2: Irréprochable

Chapitre 11 : Nouveau départ

Bon, vu qu'on est tous.tes confinés.ées, que j'ai (beaucoup) de chapitres d'avance  et que vous êtes géniaux, je vous fait cadeau d'un chapitre de plus... Bonne lecture !

Elle esquissa un pas en direction de la sortie, mais son amie se mit au milieu du passage et lui saisit le poignet. C'était un geste tendre, pas comme ceux de Drago ces  derniers jours, mais ses violences avaient laissées des marques et elle grimaça de douleur. Savannah leva le poignet de son amie pour l'examiner de plus près. Les marques violettes avaient viré au brun, puis au jaune, donnant un aspect repoussant aux poignets d'ordinaire fins et blancs de Pansy. Malgré son obstination à tenter de trouver un sortilège qui cachait les marques, rien ne pouvait effacer la violence physique, celle qui n'était pas causée par des sortilèges.

-Oh Pansy... Murmura Savannah avec de la pitié, ou de la compassion peut-être, dans les yeux.

Pour la seconde fois de la semaine, elle la prit dans ses bras et, tout en lui caressant les cheveux, la rassura doucement. « Ne t'inquiète pas ma belle, c'est fini. » Malgré elle, Pansy sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle avait toujours considéré les colères de Drago comme normales, et elle, en bonne copine, devait les accepter sans broncher, mais que ne donnerait-elle pas pour un peu de tendresse, parfois... Elle s'en voulut aussitôt d'avoir de telles pensées et se défit de l'étreinte de son amie, prête à s'en aller.

C'était sans compter sur l'obstination de Savannah. Quand elle avait une idée en tête, rien ne pouvait la faire changer d'avis. Elle guida Pansy près de l'escalier de la baignoire des préfets, et défit lentement les lacets de sa robe. Cette dernière, troublée, n'osait pas bouger, de peur de briser l'instant. Le tissu vert tomba à ses pieds, et Savannah se baissa pour défaire les brides des talons de Pansy, pour l'en débarrasser. Elle fit, à son tour, tomber sa robe à ses pieds, puis entreprit de défaire les agrafes du soutien-gorge de son amie, qui sentit le rouge lui monter aux joues. Qu'était-elle en train de faire ? Ses seins fermes furent libérés et elle se sentit immédiatement vulnérable. Pourtant, elle n'avait pas peur. Elle savait que son amie ne lui ferait aucun mal. Celle-ci ne s'arrêta pas là et n'hésita pas à jouer un instant avec la dentelle de sa culotte avant l'enlever à son tour. Pansy était nue. Pansy était nue, en pleine nuit, dans la salle-de-bain des préfets, avec Savannah. Qu'allait penser les gens s'ils la découvraient dans cette posture ? Les doigts de son amie caressant sa peau la ramenèrent à l'instant présent. Elle avait peur de se faire prendre, mais c'est aussi ce qui avait allumé le feu qui se propageait maintenant dans son corps. Elle était excitée.

Elle contempla un instant la femme qui la caressait du bout des doigts, ses seins débordant de son soutien-gorge trop serré, sa taille fine, ses longues jambes musclées, ses fesses dévoilées par son string ficelle. Elle était l'allégorie même du désir. Sublime. Sauvage. Irrésistible. Alors, elle mit de côté sa morale de jeune fille modèle et dégrafa à son tour le soutien-gorge de sa partenaire. Ses seins étaient gros, ronds, et les tétons rosés étaient durs, comme s'ils attendaient qu'on se soumette à leurs bons plaisirs. Elle caressa la peau douce et légèrement hâlée des seins de son amie et sentit la chaleur humide se répandre au cœur de ses grandes lèvres. Elle descendit ses mains plus bas, tâtant le ventre plat, s'égarant près du nombril, faisant son chemin jusqu'à la ficelle rose. Elle la descendit doucement et découvrit la chatte rasée de Savannah. Elle était belle, tendre comme un pétale de rose au matin. Oubliant qu'elle n'avait aucune expérience, la curiosité prit le dessus et elle frôla de ses doigts fins la fente divine.

Elle était mouillée et Pansy sourit à son amie, qui la regardait avec un regard rempli de désir. Alors elle plongea ses doigts en elle et commença de lents aller-retours, qui parvinrent à arracher un soupir à sa partenaire. Celle-ci s'abandonnait à ses caresses, ses seins énormes tremblant sous les mouvements langoureux du corps svelte objet de toute cette attention. Pansy plongea sa bouche entre les jambes de son amie et commença à la titiller avec sa langue. D'abord doucement, à tâtons, puis elle sentit ce que sa partenaire voulait et elle découvrit le bouton rouge, qui allait l'embraser de plaisir. Elle le lécha si furieusement qu'elle en avait des fourmis dans la langue, mais elle sentait la jeune femme se contracter de plus en plus tandis que des soupirs de plaisir s'échappait de ses lèvres. Ses doigts inexpérimentés continuaient leur chemin et procuraient de multiples caresses, sur le bouton, au creux des cuisses, en elle, si bien que quelques minutes plus tard, Savannah jouit bruyamment. Pansy, contente d'elle, s'essuya la bouche et se releva pour embrasser son amante tendrement.

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Elles restèrent plusieurs minutes debout, l'une en face de l'autre, front contre front, reprenant leur respiration, ce délectant de ce moment délicieux. Savannah était à bout de souffle et Pansy n'en revenait pas d'être parvenue à la faire jouir de la sorte. C'était une première pour elle. Elles entrèrent dans le bassin et se délassèrent dans l'eau chaude durant de nombreuses minutes, ne parlant pas, contemplant simplement l'immobilité délicieuse du moment, les effluves parfumées du bain, la sensation de chaleur autour de leurs corps nus, le silence de la nuit solitaire.

Très vite, cependant, elles eurent envie de se rapprocher à nouveau. Leurs corps, maintenant qu'ils avaient appris à se connaitre, semblaient s'attirer comme des aimants. Cette fois-ci, c'est Savannah qui plongea ses yeux bleus dans les prunelles brunes de sa partenaire. Elle l'embrassa avec ferveur, glissant pour la première fois sa langue dans la bouche de son amie. Pansy sentit son cœur s'emballer, ses lèvres se gonfler au contact nouveau, humide et rugueux, de cette langue caressant la sienne, la parcourant, la chouchoutant. Savannah était expérimentée, elle savait y faire. Elle glissait ses doigts dans les cheveux de Pansy et lui picorait le cou, laissant des traces humides sur sa peau frissonnante. Elle parcourait son corps, dans l'eau chaude, de ses mains expertes, l'air de savoir parfaitement ce qui la ferait frémir. Ses grands yeux bleus se firent rieurs, quand, en touchant les seins de son amie, elle la sentit s'abandonner à elle. C'est ce qu'elle souhaitait. Elle se colla à elle et dirigea ses mains vers la source de son désir. A son tour, elle glissa un doigt, puis deux, dans la chatte de son amie, qui, les joues rouges et le souffle court, profitait de chaque instant, la respiration suspendue. Ensuite, elle la souleva fermement –elle était bien plus forte et plus grande qu'elle– et la déposa sur le rebord de la baignoire, se plaçant entre les cuisses de son amie. Elle caressa d'abord ses seins, dont les tétons bruns durcirent immédiatement, avant de goûter sa chatte. Comme quelques jours auparavant, elle prit son temps, glissant ses doigts dans tous les trous pour faire soupirer sa belle, dégustant son clitoris en feu, le frottant, le titillant, faisant crier son amie de plus en plus fort, avant qu'en une merveilleuse apothéose, elle ne crie son nom et se laisse tomber en arrière, sur les dalles froides.

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Elles passèrent la nuit ainsi, faisant l'amour, s'embrassant, se dorlotant, se baignant, buvant du champagne. Au petit matin, elles s'assirent près des fenêtres et regardèrent, par les vitraux de la salle-de-bain, le soleil se lever sur le parc. Elles étaient enlacées l'une à l'autre, nues, mais la gêne avait disparu. Cette nuit-là, elles avaient appris à connaitre chacune le corps de l'autre. Cette nuit-là, elles avaient tant fait l'amour, s'étaient tant embrassé, que lorsque le soleil se leva sur Poudlard, elles se connaissaient mieux que personne ne les avait jamais connues auparavant.