Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien. Vous m'avez tous tellement beaucoup manqué...!
Je tiens à remercier tous mes lecteurs, ça me fait tellement plaisir de savoir que mon histoire est appréciée alors même que je n'ai pas publié depuis longtemps. J'avais fait la promesse de publier rapidement plusieurs chapitres mais je n'ai pas pu le faire et j'en suis vraiment désolée.
Ce chapitre n'est pas vraiment nouveau, mais plus une réécriture de celui que j'avais précédemment publié. Avec lui il me manquait ce quelque chose qui me fait plaisir quand j'écris et me rapproche de mes personnages, alors j'ai décidé de l'améliorer un peu. J'espère que vous l'aimerez.
A très vite, je vous aimes !
***
Après avoir déposé son amie chez son fiancé, Kaélé repris le chemin du retour chez elle aux abords de 22H. Son compteur afficha qu'elle serait bientôt à cours d'essence et la prochaine station-service était encore loin, à 15 min de route à peu près.
-Je ferais mieux de me dépêcher si je ne veux pas rester bloquée ici se dit-elle, d'autant plus qu'il menaçait de pleuvoir.
Mais contre toute attente, ce n'est pas son essence qui lui fit défaut mais l'une des roues qui creva pendant qu'elle passait dans un nid de poule qu'elle n'avait pas vu.
- Il ne manquait plus que ça ! Sacrer route camerounaise, maugréa la jeune femme agacée avant de s'arranger à sortir de la route. Heureusement qu'elle avait une roue de secours
Elle sortit de sa voiture dans l'intention de changer la roue abîmée et s'y afféra pendant quelques minutes lorsque des hommes sortis de nulle part s'approchèrent tout à coup. A leur vue ses poils se dressèrent sur sa nuque et ses bras. L'un d'eux devait faire un bon mètre quatre-vingt-cinq au moins, les yeux rouges, les cheveux crépus, tout en sueur. Le second, tout aussi grand mais un peu moins encore que le premier avait l'air encore plus farouche et dangereux avec ses muscles saillants sous sa peau qui menaçait presque d'exploser tellement ils étaient gros.
L'air était particulièrement chaud en cette nuit de samedi de novembre malgré l'orage qui s'annonçait, mais Kaélé sentit ses dents claquer. Ses poils se hérisser. Son cœur pulser. Elle savait pour avoir flirté un certain temps avec la rue que cette apparition n'augurait rien de bon, surtout qu'il était clairement visible que c'était des junkys.
-Tiens tiens, mais qu'est- ce qu'on a là frérot ? dit l'un deux à son compagnon en s'avançant vers elle tandis qu'il aspirait de l'air bruyamment du nez.
Ces hommes étaient de ceux qui ne vivent que la nuit, qui ne mangent que de la drogue et ne boivent que du Gins. Leur jeu favori, celui du chat et de la sourie. Les mains soudainement moites, Kaélé espéra qu'il faisait référence à son coupé sport gris métallisé.
-Notre cadeau d'anniversaire répondit celui-ci les yeux rivés sur la jeune femme. Sa réponse, marquée d'un profond accent camerounais lui fit l'effet d'un glaçon qui dure trop longtemps dans la bouche. Froid. Trop froid.
Et comme s'il était en accord avec ses pensées, le vent souffla dans un bruit qui rappela à la jeune femme les premières notes d'une mélodie dramatique. C'était elle qu'ils voulaient ! Et cette idée menaça de la faire défaillir.
Un mélange de feuilles mortes et de poussière se souleva de terre, les branches des arbres se tordirent d'un coté à un autre tandis que les arbres grognaient, récriminant d'être dérangés dans leur tranquillité nocturne par les rafales qui se faisaient de plus en plus fortes.
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Grand Coeur Malade
RomanceA la suite d'une adolescence marquée par la mort de sa mère et de nombreuses difficultés, Kaélé a quitté l'Italie, ce pays qui a été témoin de tant de malheurs dans sa vie, et qui abrite son pire ennemi. Elle s'est réfugiée dans le pays d'origine de...