Chapitre sans titre 5

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Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien aujourd'hui. 

Voici un nouveau chapitre que je publie pour me faire pardonner de la longue absence, j'ai terminé de l'écrire hier soir. j'espère que vous l'aimerez. Encore merci à vous tous. 

Je vous aimes !

                                                                             ***


Lorsque sa voiture avait tournée par la ruelle qui desservait son hôtel, Aurelio ne s'était certes pas attendu à tomber sur cette situation. De prime abord il avait pensé qu'il s'agissait simplement d'une prostitué qui, devant un large choix de client trop aventureux, indécise ne savait pas qui contenter en premier. Cela ne valait pas la peine de s'attarder et se mettre en retard pour l'heure du dîner.

Et puis, sur le point de partir, quelque chose dans l'attitude de la femme l'avait intrigué. Ses doigts crispés sur la jupe de sa robe trahissaient son intention de partir en courant. Alors il avait décidé d'aller voir. Une fois près des gens, un seul coup d'œil lui avait suffi pour évaluer la scène et comprendre. Il avait bien fait de s'approcher car en réalité, il s'agissait d'une agression.

Aurelio n'avait pas spécialement besoin d'intervenir. Apres tout, pourquoi s'en mêler ? Ce n'était pas ses affaires. Sa journée déjà suffisamment merdique n'avait pas besoin d'être couronnée d'une bagarre inutile. Et avec sa glycémie qui commençait à signaler... il n'était pas franchement d'humeur à jouer les Captain America.

Il envisagea de se retourner pour partir quand tout à coup il se dit qu'il était déjà sur place et s'il s'en allait maintenant, sa conscience ne le laisserait pas en paix. Une colère inexpliquée s'empara de lui. Ou plutôt parfaitement justifiée. 

Maudite conscience !

« Qu'est-ce qu'une femme seule faisait dehors par un temps pareil et à une heure aussi tardive ? »

Ce fut la question qu'il se posa, avant de saisir de justesse le poignet d'un des malfaiteurs et de le briser avant que son point ne s'abatte sur la tête de la femme. Ce dernier se tenait le poignet en hurlant de douleur.

-Pathétique ! se dit Aurelio. Ça joue les gros durs, mais ça pleurniche comme une fillette...

A la vue de leur complice sur le sol, ses agresseurs virent rouge. Une chose était certaine en s'attaquant à l'un d'eux il avait fait d'une simple agression une affaire personnel pour ces bandits. S'il ne les mettait pas KO, ni lui ni cette femme ne repartiraient vivant de cet endroit !

A peine avait-il formulé ces pensées que l'un d'eux s'élança vivement vers lui point fermés, dans l'intention de lui asséner un coup de poing. Mais Aurelio fut plus rapide et se baissa avant de remonter en uppercut qui atteignit sa cible de plein fouet, le faisant reculer, mais il reprit bien vite ses esprits. Le bandit fondit de nouveau sur Aurelio tel un taureau sur un matador et celui-ci accueillit sa charge les jambes écartées et bien ancrées au sol avant de donner à son assaillant un violent coup de coude au beau milieu de la colonne vertébrale. Encore une fois un bruit d'os cassé se fit entendre.

Trop facile ! Pensa Aurelio qui sentit son corps se remplir d'adrénaline et son sang s'échauffer dans ses veines. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas battu. Il devait reconnaître que cela lui avait manqué.

S'en était finit du deuxième ! Du moins se fut ce qu'il pensa avant que le troisième homme ne lui assène un crochet bien envoyé en pleine figure. Il ne l'avait pas vu venir celui-là. La douleur l'excita plus qu'autre chose. Lorsque son assaillant sorti un canif de sa ceinture et griffa l'air dans l'intention de le blesser, Aurelio lui dit :

Grand Coeur MaladeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant