Chapitre sans titre 6

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Coucou mes amoures, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui j'ai le cœur un peu lourd de beaucoup d'émotions plus tristes que joyeuses ( petit coup de blues) mais j'ai  quand même réussit à vous écrire quelques lignes de notre roman.  Avec mon travail je n'ai malheureusement pas la possibilité d'être aussi régulière que je le souhaite...néanmoins je suis heureuse de pouvoir vous faire plaisir ce soir.

J'espère que vous apprécierez...!

-Oh lala je suis vraiment en retard ! se dit Kaélé en arrivant aux abords de 6H30, dans l'enceinte du groupe ASR, soit un peu plus de 30 minutes plus tard que d'habitude, ce qui lui déplût, quoi qu'elle sache que c'était de sa faute. Certes il n'était que 6h35 mais quand même ! C'était malin de sa part de ne pas avoir entendu son réveil sonner.

Elle sourit en pensant à la remarque de son amie. Elle avait raison et encore c'était un euphémisme car en réalité même le bruit du carnaval de Rio n'aurait pas réussi à la sortir de son sommeil.

C'est à ça que ça ressemble un éléphant endormit pensa-t-elle ironique.

Mais en même temps, c'était compréhensible. Avec tous ces événements du week-end précédent, elle s'était retrouvée dans une telle fatigue physique et émotionnelle... elle avait vraiment eu besoin de se reposer.

C'est Estelle qui c'était occupée de récupérer sa voiture.

Cette nuit-là, après avoir marché sur près d'un kilomètre ses talons en main et complètement trempée, la jeune femme avait enfin réussi à trouver un taxi qui l'avait emmené directement chez elle. Une fois à l'intérieur de sa maison, à peine avait-elle passé le pas de la porte de sa salle de bain qu'elle avait fondu en larme pendant de longues minutes, contrecoup de toutes les émotions négatives accumulées. Puis elle avait été prise d'un grand coup de fatigue qui l'avait mené directement au lit, ne la laissant que le matin du lundi suivant.

C'était tout de même dommage car les employés seraient bientôt là et elle ne pourrait plus profiter du calme qui régnait dans les couloirs tôt le matin.

-Tant pis, se dit-elle, tu n'avais qu'à ne pas jouer les marmottes ma fille.

C'est sur cette pensée qu'elle s'engouffra dans son bureau et alluma son ordinateur. Puis, comme à son habitude, elle ferma les yeux quelques secondes pour se poser et se mettre en phase avec son environnement de travail. Mais le manque de sommeil se fit ressentir et elle commença à avoir des absences.

-Ah non, ce n'est pas le moment ma vieille ! S'il le faut tu t'épingle les paupières mais il est hors de question que tu t'endormes maintenant ! pensa la jeune femme en secouant sa tête de gauche à droite pour se réveiller tandis qu'elle réprimait un bâillement.

Alors, elle sortit de son bureau et se rendît dans la mini cafétéria de l'étage, près du bureau du directeur général pour se préparer une tasse de café.

C'était une petite kitchenette aux tons blancs, marron, gris et noir dans une ambiance art déco très chics souhaitée par les décorateurs. Deux armoires collées au mur se terminant en étagères à trois niveaux étaient suspendues à quelques mètres au-dessus d'un évier en acier- qui s'allongeait lui aussi en plan de travail avec son bois franc polissé couleur taupe - qui partaient d'une extrémité du mur d'en face à l'autre. Quelques ustensiles étaient posés sur les étagères de mêmes que de la vaisselle.

Au centre de la petite pièce, se trouvait un ilot sur lequel était posée une cafetière Senseo, avec son lot de capsules dont le stock était renouvelé chaque semaine. IL y'avait également un mini frigo garni de victuailles pour qui aurait une petite faim dans le coin droit de la cuisine.

Grand Coeur MaladeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant