J'ai besoin de toi - VodK

(16)

Je suis couchée dans mon lit, allongée à côté de Valentin. Je suis écrasée contre le mur pendant que lui est collé près des barrières. Je n'arrive pas à dormir tellement j'ai de choses dans la tête.
Depuis hier soir, on sort ensemble depuis hier avec Valentin. Aujourd'hui, nous avons tout les deux étaient voir le directeur de l'entreprise. Il était d'abord énervé contre Valentin puisqu'il avait eu vent de ce qu'il s'était passé. Cependant, quand je lui est tout expliqué, il a été très compréhensif envers nous. Il m'as clairement dit qu'il ferait quelque chose pour Zach mais qu'il aurait fallu le prévenir bien plus tôt. Lorsqu'il m'a dit ça, Valentin m'as regardé avec un air qui me disait clairement: « je te l'avais dit ».
Nous avons ensuite passé la journée tout les deux. J'étais vraiment sur un petit nuage, tellement heureuse de pouvoir passer autant de temps que je voulais dans ses bras, contre lui, avec lui. J'ai enfin pu vraiment apprécié ce que je désirais depuis tellement longtemps. J'en ai aussi parler à Alina, elle était super heureuse pour moi et m'as même dit qu'elle préférait me voir heureuse avec lui qu'avec elle. Elle me dit m'avoir oublié et je suis rassurée, plus pour elle que pour moi.
Nous avons croisé Zach mais je n'avais plus du tout peur. Il avait un bleu au nez. Lorsque Val' a aperçu Zach, il m'as tiré vers lui et m'as embrassé. Je l'ai senti sourire contre mes lèvres et des milliers de papillons ont explosé dans mon ventre.
Je suis la femme la plus comblée et je n'ai pas été dans cet état depuis longtemps. Je sens la peau de Valentin contre la mienne, sa respiration tranquille me calme et je me sens enfin moi même. Je n'ai jamais été amoureuse de quelqu'un comme ça, fille ou garçon et je comprend enfin tout ces couples culculs. J'ai envie de passer des heures avec Val', près de la mer ou à la montagne, à regarder des films, le jour, la nuit, à chaque moment de ma vie. Je me sens niaise mais je m'en moque totalement, je suis heureuse et est tout ce qui compte.
Pourtant demain, Valentin devra repartir en France.. Je n'ai pas envie de le quitter.. J'ai envie de le suivre, partout, montrer à tout le monde qu'il est à moi. Mais j'ai aussi envie de continuer à skater. Je ne peux pas abandonner mon métier, ni mes amis qui eux habitent ici. Je sais déjà inconsciemment que je vais rester ici et Valentin me conseillerais la même chose. Je dois garder la tête froide et les pieds sur terre. Je ne dois pas me mentir, tout n'es qu'éphémère et je dois garder une part de sûreté. Mon métier correspond assez à ces critères et en plus, j'ai de la chance de faire ce que j'aime à temps plein. Je ne peux pas gâcher cette chance.
Je me retourne dans mon lit, prenant la main de Valentin, qui est autour de ma taille, dans la mienne. Je souffle. Qu'est-ce que j'ai chaud. Mais pourtant je suis si bien.
Je m'endors finalement.

Je me réveille le lendemain, seule dans le lit. Comment Valentin  as t'il pu sortir du lit sans me réveiller? Il est vraiment doué pour ça..
Aujourd'hui, mon copain doit partir et retourner en France. Je suis très triste et je n'ai pas du tout envie de le quitter. Je sors de mon lit, enfile le sweat unicorn que Val' a laissé par terre et sors de ma chambre. Je vais vers le salon et vois Alina et Valentin parler ensembles. Mon copain as l'air de pas mal de débrouiller en anglais et ils ont l'air d'assez bien communiquer. Je m'assois à côté de Valentin et il pose une main sur ma cuisse.
- Bien dormi ?
Je fait oui de la tête et me sers un bol de café. Je ne suis vraiment pas dans mon mood, déçue que Val' s'en aille. C'est dur de quitter quelqu'un, surtout sachant qu'on ne le reverra pas avant longtemps.
Mon copain me regarde et hausse un sourcil, m'interrogeant du regard, voyant que je ne suis pas au top de ma forme. Alina quitte la table, remarquant sûrement que nous avons envie de parler tous les deux.
- Ça ne va pas Suzon?
- Bof, je ne veux pas que tu parte..
Je pose ma tête sur l'épaule de Valentin. Il met une main dans mes cheveux et nous restons comme ça, pendant plusieurs minutes, comprenant mutuellement ce que nous pensons. Lui aussi a l'air triste et j'ai pu voir dans son regard qu'il était moins bien que d'habitude. J'ai mes obligations au travail et lui ne peux pas venir me voir souvent, puisque le trajet coûte cher et il ne veux plus prendre l'avion trop souvent pour ne pas trop pollué. En plus, les prochaines vacances  sont dans assez longtemps alors je sais que l'on devra attendre un peu de temps avant de se revoir.
Je m'éloigne de Valentin et il me dit:
- T'inquiète pas, on essayera de se revoir dans pas trop longtemps.
Il me lance une faible sourire et m'embrasse tendrement. J'espère vraiment qu'on pourra se voir le plus vite possible..
- Allez, ne déprimons pas, nous avons encore 5 ou 6 heures à passer ensemble avec que mon avion n'arrive, allons profiter un peu !