Chapitre 4.

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La nouvelle du médecin avait bouleversé Aoba, il ne se sentait pas prêt à avoir un bébé, mais trois d'un coup c'était impossible, il avait peur, il était un oméga sans alpha qui allait être père. Si ses frères épousaient Mei Li ou une autre femme, il sera obligé de partir, mais où ? Il lui était impossible de retourner chez Mink sinon plus jamais il n'aura ce semblant de liberté qu'il avait ici dans sln pays. Il était prit au piège. Il sortit de la salle du médecin, abattu, avec une ordonnance en main, il lui fallait du fer et des vitamines pour pouvoir supporter cette grossesse, d'après le médecin il était trop mince et trop petit, en tout cas plus petit que les autres omégas qu'il connaissait.

Ren l'attendait déjà devant la voiture, Aoba remarqua que le chauffeur était absent, il hésita quelques secondes puis se décida à poser la question qui le taraudait.

- Où est Nigishima ?

- Je lui ai donné son après midi, aujourd'hui je serai votre chauffeur mon seigneur.

- Oh. Je vois. Où allons nous ?

- Et si je vous emmenait dans ce nouveau magasin de vêtements qui a ouvert, quelles sont vos préférences ?

-Je ne sais pas, père avait toujours choisi les vêtements que je portait jugeant de ce qui était adapté selon lui à un oméga.

- Et toi que pense tu vouloir porter ?

- Hum... Je crois des couleurs pastels, ni du rose ou du bleu clair, je n'aime pas les vêtements trop féminins comme j'en portais dans ma belle famille, mais les vêtements d'hommes ne m'attirent pas non plus. Peut-être un mélange des deux.

- Voilà qui est déjà un bon pas vers vos objectifs. Allez nous allons visiter ce magasin Louis Vuitton, vous allez adorer.

- Je te fais confiance Ren. Réveille moi à  notre arrivée, je vais faire une petite sieste.

Il s'endormit, se laissant porter par la fatigue, Ren le reveilla 30 minutes plus tard.

- Nous sommes arrivés jeune maître.

- OH déjà ? Bien allons-y alors.

Se fut comme pénétrer dans un nouvel univers. Tout était joli, classe, respirant le luxe, il était charmé. Aoba n'avait jamais été porté sur la mode, mais il devait reconnaître que Ren savait de quoi il parlait. Ils avaient passé des heures à tourner dans le magasin et dans les autres galeries marchandes de luxes, ils en étaient ressortis avec une montagne de sac de courses. Mais à un moment Aoba se souvint qu'il n'avait pas la carte de ses frères et s'inquièta de savoir comment ils avaient payé.

- Ne vous en faites pas Aoba, la famille Segaraki me paye très bien, je peux donc vous gâter comme vous le méritez.

- Oh, Ren. C'est si adorable. J'espère que tu rencontreras la personne qui t'es destinée, elle sera folle de toi si elle découvre à quel point tu peux être gentil.

Il y eut un moment où Ren se figea, le cœur en ébullition, les mots d'Aoba avaient été un baume apaisant et rassurant, il le savait Aoba était pour lui seul. Il attira Aoba dans ses bras, dans un câlin étroit.

- Merci jeune maître, ce que vous dites là est si gentil.

- Tu le mérite. Je le pense vraiment. Aoba se leva sur la pointe des pieds et embrassa les joues de son ami, le faisant rosir. Ça c'est ton cadeau.

- Jeune maître voyons, nous sommes dans un lieu public, veillez à votre réputation.

- Je n'ai que faire de ce que pense les gens. Ton affection m'est plus précieuse. Allez viens, je dois rendre visite à Clear, j'ai acheté plein de cadeaux pour sa fille. Je suis le meilleur oncle de l'année.

sweet heart 2 Les Noces Funèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant