Je me figeai dans mes mouvements quand la signification de ses mots montèrent jusqu'à mon cerveau. Il me regardait comme s'il attendait quelque chose, alors, je décidai de me reprendre. Je m'approchai de mon chevet de lit et ouvrir le deuxième tiroir, dans lequel je trouvai un thermomètre à liquide sont je m'emparai. Chris ne semblait pas trop comprendre ce que fais. Je m'approchai de lui et après avoir vérifié si le thermomètre était intact, c'est-à-dire, en bon état, je mis le corps de Chris en contact avec la partie métallique du thermomètre.
_Qu'est-ce que tu fais? Me demande-t-il.
Ça se voit pas?
_J'exmine ton niveau de fièvre.
_Mais je vais très bien moi.
J'émis un chouchotement pour lui demander de se taire et lui dit :
_N'enlève surtout pas ton bras.
Je n'eus pas à attendre longtemps que déjà le liquide à l'intérieur du thermomètre se stabilisa. Température normal.
Hmm. Il ne doit pas être aussi intact que je l'ai cru.
Je lui touchai le front en me mettant sur la pointe des pieds, mais je ne sentis rien qui puisse me faire penser qu'il a une fièvre, une forte. Ça doit être ce genre de fièvre qui sont indétectables sauf avec des machines avancées.
_Tu ressens des vertiges? Lui demandai-je.
_Non. Je...
_Tu te sens étourdi? Le coupai-je.
_Non plus.
_Est-ce que...
_Emilie, je ne suis pas malade. Et je ne plaisantais pas. Je n'ai jamais signé les papiers de divorce, et tu es toujours ma femme ; dit-il en m'aggripant les épaules et en me forçant à le regarder.
Non. Il ne peut pas dire ça. Il est clair qu'on a divorcé.
Mon esprit marchai à plein régime. Il est vrai que moi, j'ai divorcé. Mais j'ai été la première à signer, il se peut donc que sa signature n'ait jamais été posé sur cette feuille, tout comme il peut être le contraire.
Mais pour quelle raison mentirait-il? Et s'il dit vrai, pourquoi ne pas avoir signé? Après tout, je l'ai trompé non?
Chris semblait lire mes questions sur mon visage.
_Il est vrai que j'étais en colère, si ce n'est pire. Mais je n'ai jamais réussi à signer ces feuilles. J'ai été encore plus en colère quand je me suis rendu compte que je ne pouvais pas tourner la page. Mais comment aurai-je pu le faire? Comment pourrais-je abandonner ma vie, le soleil qui m'éclaire après une tempête?
Dire que je suis en colère serait mentir. Dire que je suis heureuse le serait également. Dire que je suis entre les deux me définirait le plus en ce moment.
Une claque. Pour m'avoir menti. Une deuxième pour m'avoir tromper.
_Qui trompe qui maintenant? Ironisai-je avant de le planter là et de me diriger vers la salle de bain.
Il me rattrapa avant que je ne fasse trois pas loin de lui et me chuchota à l'oreille:
_J'ai juste embrassé Anna, une fois, ce n'est jamais allé plus loin.
Juste? Il se fout de moi. C'est ça qu'il appelle juste?
_Si moi j'embrasse Mike, ce serait juste un baiser? Rétorquai-je alors que je voyais déjà ses yeux se voiler.
_Hors de question que tu le fasses; grogne-t-il.
_C'est bien ce que je pensais ; murmurais-je.
Ok. Récapitulatif: Je suis toujours mariée. Mon mari veut forcément que je revienne vivre avec lui. La sœur et la mère de mon mari veulent la même chose. Mon meilleur ami est amoureux de moi. Il m'a hébergé, nourri, aidé et même si ses sentiments ne sont pas réciproques, je ne l'abandonnerai jamais. Il y a un mec louche qui me tourne autour et qui prétend être un ami à mon mari. Un mec qui semble beaucoup savoir sur la vie. Et tout en haut de l'échelle, il y a mon beau-père qui me menace de tuer mes enfants si je ne sors pas de la vie de son fils. Ce qui est contraire à ce que veut ce dernier.
Et il est hors de question que je prenne le risque de perdre mes enfants. Alors deux solutions s'offre à moi:
*Emprunter un peu d'argent à mon mari sans sa permission et me barrer direct au Brésil.
*Lui parler des menaces de son père au risque de ne pas être crédible.
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Une grossesse cachée.
RomanceJe suis Emilie Anderson, je me suis mariée à un homme pauvre, enfin je le croyais jusqu'à ce qu'il m'avoue qu'il est l'un des milliardaires les plus réputés des Etas Unis d'Amérique (ça m'apprendra à ne pas lire de magazines). Je lui pardonnai son m...