Chapitre 25

32.7K 2.4K 266
                                    

Salut. Avant de commencer le chapitre, je voudrais d'abord dire que je suis désolée à toutes les personnes qui s'attendaient à ce que je décrive la scène de ces choses pas très "catholiques". Oui, je suis désolée, parce que ça ne le sera pas pour trois raisons. La première, je ne peux pas écrire ce genre de scènes. La deuxième, parce que ça me gêne. La troisième, parce que j'ai décidé depuis un moment de même plus essayer. Encore désolée 😘. J'espère que le chapitre vous plaira quand même.

*****

Emilie

J'ouvris les yeux et remarquais la pénombre autour de moi. La chambre était seulement éclairée des lumières externes, y compris la lune. J'allai pour me lever quand je sentis le bras qui me retenait par la taille. Je changeai de position pour me mettre face à Chris qui semble dormir comme un bébé et admirai son beau visage. Je laissai traîner mes doigts sur ce dernier en souriant. Je me mordis la lèvre inférieure en me remémorant les minutes qui ont précédées mon sommeil. Et je peux affirmer qu'il n'a rien perdu de ses capacités.

Bon, je dois vraiment y aller là, j'ai envie de pisser.

Je changeai de position une fois de plus, bien décidée à écarter son bras quand il le serra encore plus, me collant à lui. Je réessayai mais il le serra encore plus, m'ôtant presque la respiration.

Ok, j'ai compris. Il ne dort pas.

_Ôtes ton bras ou je te donne un coup bien placé où tu sais ; lui dis-je.

Qu'il se grouille, je risque de me pisser dessus.

_Ce ne sont pas sencés être tes premiers mots; chuchote Chris tout près de mon oreille.

_Et je suis sencée dire quoi? Demandai-je sans lui montrer mon impatience d'aller aux toilettes.

_Oh merci baby pour cette nuit d'amour. J'ai adoré ; reprit-il en imitant une voix de femme.

_Déjà, t'es pas un bébé mais un homme, et pratiquement, il ne faisait pas encore nuit.

J'arrivai enfin à quitter ce lit tandis que Chris me regardait en boudant. Je retirai la couverture pour me couvrir, exposant ainsi le corps de Chris devant moi dans toute sa splendeur. Bien que mal éclairée, je distinguais chaque parcelle de son corps et j'avoue que le tableau est...

_Je suis beau avoue-le; m'interrompre Chris.

Merde. Faut vraiment que j'y aille.

J'allai jusqu'à la porte de la salle de bain sans lui adresser un mot de plus en devinant déjà la mine de chien de battue qu'il fait et je dis avant de la refermer:

_T'es magnifique. Et oui, j'ai adoré.

*****

Je m'emparai d'un énième mouchoir pour essuyer mes larmes. Je ne comprend vraiment pas Chris, qui lui, n'a versé aucune.

_Alleez. C'est qu'un film; me dit-il ses mains dans mes cheveux qu'il aime tant.

Je me demande ce qui arriverait si un jour, j'en venais à devenir chauve.

Je ne veux même pas l'imaginer.

_L'homme s'est suicidé parce qu'il a cru sa bien-aimée morte; rétorquai-je.

_Il est con c'est tout.

Je lui donnai des coups de coude, parce qu'assise entre ses jambes, son torse comme oreiller, c'était la seule façon de lui faire mal.

Comment peut-il traiter Roméo de con?

_Il est amoureux, pas con; rectifiai-je.

_Si. Puisqu'il s'est avéré que la meuf n'est pas morte. Et elle est encore plus conne de s'être suicider en découvrant le mec à ses côtés, sans vie.

_Ça s'appelle le vrai amour ; m'indignai-je.

_Moi, je ne ferai jamais une chose pareille.

Quoi?

_Donc tu ne m'aimes pas assez pour donner ta vie pour la mienne? Demandai-je en me décollant de son torse nu.

Il m'y ramena aussitôt en répondant :

_Bien sûr que si. Ce n'est juste pas la même chose. Eux, ils sont amoureux mais cons. Moi, je suis amoureux et intelligent.

Je pense que je devrais le lui rappeler...

_Toi aussi, tu as été con plusieurs fois.

_Ça, c'est passé.

Hmm, on verra.

*****

Christopher

Je soupirai pour la huitième fois. Je suis fatigué. J'avais oublié à quel il est épuisant de faire les magasins avec une femme.

_Ce pyjama est trop beau. Je le veux; dit Emilie pour la je ne sais quantième fois.

Encore un autre. On n'a acheté tellement de pyjama qu'on croirait que les bébés vont passés toutes leurs journées en pyjama. J'aimerai bien lui dire qu'on en a assez, mais je ne peux rien lui refuser.

_Oh mais tu as vu ces chaussures, elles sont trop belles. Je les veux.

Je finirais sûrement par acheter ce magasin, ça abrégerait mes souffrances.

*****

Le calme avant la tempête.

Une grossesse cachée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant