Chapitre 22

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J'espère que je ne vous ai pas trop manqué mes petits lecteurs adorés ! Here we go pour le chapitre 22 !

Bonne lecture ♥ !

Le lendemain matin, Nathaniel attendait son amie à la sortie de sa chambre. Quand Prune sortit, Nathaniel aperçu Yeleen derrière elle, toujours en pyjama. Il lui fit un sourire carnassier :

- Salut, toi.

La colocataire frémit et détourna le regard.

Avec un petit rire, Prune prit le pan du manteau de son ami, et le tira dans le couloir :

- Aller viens.

Ils descendirent les escaliers en trottinant. Prune dût ralentir sa cavalcade dans les marches pour enrouler son épais foulard jaune autour de son cou. Elle eût un frisson, les couloirs étaient bien moins chauffés que leurs chambres. Elle enfoui son nez dans les replis dans son étole, et ses mains dans les gants en velours que son cousin Javier lui avait offerts pour Noël.

- Elle me fait trop marrer ta coloc', avec son air effaré dès qu'elle me voit.

- Pour être honnête, j'adore. Elle ose même plus me faire la moindre remarque, elle a peur de me regarder dans les yeux maintenant.

- Au moins, ma réputation à la con est utile maintenant, rit-il amèrement.

Ils quittèrent les dortoirs, dans le flot d'étudiants à l'air mal réveillé, et s'engagèrent sur les chemins pavés dehors.

- Hmm... marmonna Prune en refermant sa veste autour d'elle.

- Quoi ?

- On a toujours pas discuté de... ta réputation... et de comment et pourquoi tu l'as eue...

Il soupira : « Pas maintenant, Prunette, m'emmerde pas, il est trop tôt. »

- Okay.

Nathaniel fronça les sourcils, c'était inhabituel que son amie lâche le morceau aussi facilement, il y avait anguille sous roche. Ils pénétrèrent un bâtiment arborant une plaque « Faculté de Littérature ».

- On le traverse pour sortir ?

- Oui oui.

Nathaniel parcourût le hall du regard. D'autres élèves se rendaient en cours, se défaisant de leurs manteaux en entrant à leurs côtés. Mais pas de porte en face d'eux pour ressortir dehors. Prune passa un bras dans le sien et le tint fermement contre lui, alors qu'elle le guidait vers l'escalier.

- Heu... Prune, tu m'emmènes où, là ?

Il la suivit jusqu'à l'étage, puis jusqu'à une porte, quand il réalisa. Nathaniel freina des quatre fers avant que Prune ne puisse la lui fasse passer :

- C'est quoi ton plan là ?!

- C'est ton cours de littérature française, viens, insista-t-elle en le tirant par le bras.

Nathaniel leva des yeux affolés vers les élèves qu'il avait l'impression de connaître. Ils rentraient dans la salle, leur lançant un regard circonspect.

- Prune, merde ! souffla-t-il pour ne pas attirer l'attention sur lui.

- Nath, c'est qu'un cours de littérature française, tu vas y arriver.

Il la saisit brusquement par la veste et allait l'arracher à lui, quand une femme s'approcha d'eux. Elle avait un sourire curieux sur ses lèvres, et un regard surpris dans ses yeux noisette. Elle portait un paquet de photocopies dans les bras. D'un âge mur, on devinait une personnalité pétillante dans son pas souple.

La Vie Désespérée d'une EmpotéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant