Mia chez les fondus ( Tome 2 ) {En Réécriture}

Chapitre 9 : Échappatoire.

  Point de vue Mia

  J'aimerai savoir qui a ouvert cette putain de porte, mais je ne peux pas quitter mon regard de Jason, au cas où il ordonne à un de ses gardes de me tirer dessus. 

  — Mia, grouille toi !! me crie Thomas.

  — Mia !! Qu'est-ce que tu fous ?!! Dépêche !! s'écrie Newt.

Je commence à tirer sur Janson et les gardes pour les faire ralentir tout en reculant vers la sortie. Mon flingue ne fait plus sortir de balles après deux minutes et je râle en le jetant aux soldats. Y en a au moins un qui s'est fait assommer. Je commence à me précipiter vers la sortie en entendant Jason qui ordonne à travers le talkie-walkie de fermer la porte principale, ce qui se réalise. Je force réellement sur mes jambes : avoir subi autant de truc m'a privé beaucoup d'énergie et c'est mentalement que tout se joue (enfin à moitié). J'essaie de taper mon meilleur sprint, m'imaginant avoir un Griffeur juste derrière moi et j'accélère encore plus. Si je me rate et que je fini enfermer ici, je crois que je crèverai avant d'avoir dit ouf ! Newt m'hurle d'accélèrer en m'encourageant comme les autres, et je vois bien que ça le stresse lui aussi et qu'il s'inquiète. La porte étant déjà assez basse, je décide de jouer le tout pour le tout en me laissant glisser à terre jusqu'à atterrir aux pieds des autres au même moment que l'entrée se ferme.

  J'ai pas le temps de me lever que Thomas et Newt m'aident à le faire. Ce dernier me serre dans ses bras en me disant :

  — Putain, tu m'as fait peur, refais plus ça !

Je resserre l'étreinte en soufflant de soulagement :

  — Ouais, compte sur moi pour m'éviter ce genre de connerie !

  Il rigole légèrement avec Thomas, tandis qu'on se relâche. Aris a déjà cassé le dispositif d'ouverture pour que Janson arrive à ouvrir la porte. Celui-ci est particulièrement énervé par notre fuite et tambourine contre l'entrée. Il nous regarde avec sa colère noire et mon frère lui fait un doigt d'honneur. Janson me regarde et lâche :

  — Espèce de petite garce !

Je sens les doigts de Newt se crisper, montrant que ce que Janson vient de me dire l'énerve et moi je le salue de la main avec un sourire :

  — Au revoir, face de rat ! ricanai-je. 

Newt rigole à ce que je viens de dire et prend ma main. On court rapidement vers la sortie.

***

   L'alarme sonne vraiment fortement, nous cassant presque les tympans. On s'arrête devant l'immense porte par laquelle on est arrivé il y a quelques jours. Elle doit faire au moins deux mètres de haut à tout casser. Thomas trouve un sorte de l'évier qu'il actionne.
La porte s'ouvre dans un bruit sourd et électrique, dévoilant une nuit noire et une tempête de sable à en couper la respiration.

« Putain de merde, il manquait plus que ça. Merci à toi le temps. »

Nous nous précipitons de sortir, courant dans ce désert. Et après avoir monté une dune de sable, on entend des quads et des bruits de moteur. Ils nous recherchent, évidemment ! Je me couche au sol en entrainant Newt avec moi.

  — À terre, tout le monde !

On se couche sur le ventre au sol et avançons ainsi. Puis on dégringole la colline en nous remettant sur pieds un peu plus loin. On marche pour s'éloigner encore plus de WICKED.
Teresa avance encore plus vite que nous.

« Qu'est-ce qu'elle fout bordel ?! »

  — Teresa, attends ! On reste groupé ! s'écrie Thomas.