Mia chez les fondus ( Tome 2 ) {En Réécriture}

Chapitre 14 : La Terre Brûlée partie 2 & le début d'un véritable problème.

  Cela doit bien faire des heures que nous marchons dans le désert, le soleil me tapant littéralement sur le système. Comment vous dire qu'actuellement j'ai envie de frapper le vent qui n'ose même pas se pointer en petite brise fraîche. Au départ le groupe me suivait moi et mon frère, mais maintenant c'est plus Thomas qu'ils suivent vu que je suis un peu à la traîne.

Nous sommes actuellement en train de monter une colline, et la plupart d'entre nous perdons l'équilibre à plusieurs reprises, dont moi. Et l'astre de la journée en plein visage ça n'aide pas, je vous le confirme. J'ai la forte impression de faire du sur place depuis tout à l'heure, qu'en faisant un seul et minuscule pas, le bout de cette magnifique dune - notez l'ironie - s'éloigne de plus en plus. Sans compter que mes jambes tremblent de fatigue. Je me mets soudain à voir des taches noires, qui brouillent peu à peu ma vue, me laissant croire que ça ne présage rien de bon. Comme on dit, les fantômes du passé reviennent bien souvent par nous hanter un jour.

  — Eh merde... dis-je.

Point de vue Newt

  — Eh merde, entendis-je.

Je reconnais cette voix, c'est celle de Mia qui se trouve à ma droite. Je me tourne vers ma belle et la vois se tenir la tête, ou plutôt le front, ce qui m'inquiète direct. 

  — Hey, ma Belle, ça va ? demandai-je en commençant à m'approcher. 

  — Ou-oui, dit-elle faiblement.

J'accoure vers elle, mais au même moment, elle s'écroule au sol, parcouru de convulsions. 

  — Mia !!

Je me jette à terre près d'elle, prenant son visage entre mes mains et l'appelle. Je ne vois plus la couleur habituellement magnifique de ses pupilles, seulement le blanc de ses yeux, et ça ne fait que redoubler mon inquiétude. Les garçons se mettent tous autour d'elle, la regardant avec stresse, pareil pour Aris et Teresa. Au Bloc c'était la même quelques fois, mais comme ça arrive que très rarement on sait pas quoi faire ! Putain !

  — Mets-la sur le côté, et vite ! nous ordonne Teresa.

J'obéis de suite et mets Mia sur le côté. Quelques secondes plus tard, ses spasmes cessent et ses yeux se ferment délicatement. Je suis à moitié soulagée, expirant mon souffle que j'ai retenu depuis le début de son évanouissement. Je recoiffe ses cheveux aussi noirs que la nuit doucement.

  — Putain, ça a recommencé ! Qu'est-ce qu'ils lui ont fait pour qu'elle fasse ce genre de crise ?! demandai-je sur un ton assez énervé.

  — Surement WICKED, ils ont dû lui filer quelque chose, et ça s'est surement passé au centre de Janson, annonce Aris.

Soudain, on entend une grande inspiration, c'est Mia. On dirait comme si qu'elle s'est noyée et qu'elle reprend sa respiration. Elle se relève précipitamment en se dégageant de mes genoux, tenant son front avec sa main, fermant ses yeux de manière exaspéré mais aussi inquiète. Mais malgré ça, je la serre dans mes bras. 

  — Putain tu m'as fais peur, dis-je. 

Elle me serre dans ses bras en retour et on se relâche. 

  — Me dite pas que j'ai fait une crise ? 

  — Si, et c'était vraiment inquiétant, avoue Thomas.

  — Qu'est-ce qu'ils t'ont fais là-bas ? lui demandai-je.

Elle secoue vivement sa tête, presque comme si qu'elle frémit.