Mia chez les fondus ( Tome 2 ) {En Réécriture}

Chapitre 10 : Centre commercial abandonné.

— Bon le mieux c'est qu'on fouille l'endroit, pour voir s'il y a des gens qui pourraient nous aider, ou même trouver des provisions, propose Thomas.

  Je prends la main de Newt, qui serre la mienne au touché. On avance doucement vers ce qui semble être le reste d'un centre commercial. Tout est cassé, abîmé. On dirait que des gens ont saccagé ce lieu pour lui donner un aspect morbide. Si on serait pas pourchasser par WICKED et qu'il y aurait pas eu les éruptions solaires et la Braise, j'aurai pu penser qu'il s'agirait là d'un décor digne d'un film d'horreur apocalyptique. La torche de Minho et de Thomas se balancent au rythme de leurs pas. Et je ne sais pas où ils ont trouvé ce matériel, mais heureusement qu'ils en ont dans leur sac. Je remarque le nouveau gars qui a intégré notre groupe, je me demande bien qui il est.

  — Newt ? demandai-je.

  — Oui, ma Belle ?

  — C'est qui ce gars ? J'crois pas qu'il est été dans le Labyrinthe avec nous.

  — C'est Aris, un gars qui appartenait à un autre Labyrinthe. Y avaient que des filles dans le sien, et apparemment c'est le seul qui s'en est échappé. Il a montré à Thomas les trucs suspects que Janson faisait, et c'est lui qui a ouvert la porte tout à l'heure. C'est un peu grace à lui qu'on a pu sortir de l'établissement.

Je me rappelle alors de qui est Aris. C'était un gars qui travaillait pour WICKED avant, et il a même aidé à la fabrication des Labyrinthes avec Rachel (une autre fille qui a été envoyé dans le groupe B), Thomas et Teresa. J'ai jamais été très attaché à lui comme pote parce qu'il me paraissait louche. 

  — Et vous lui faites confiance ? demandai-je, sceptique.

  — Euh ouais, il nous a aidé, donc j'pense pas que c'est un danger. Pourquoi, tu penses à quoi ? me demande-t-il.

  — J'sais pas, soupirai-je. Je le sens pas, c'est tout. (je parle un peu plus bas) J'me souviens qu'il a travaillé avec WICKED avant, donc j'suis juste un peu sceptique.

  — Toi aussi t'as travaillé pour eux, Thomas et Teresa pareil, et vous êtes pas un danger. 

  — Ouais, t'as raison. 

Il me serre dans ses bras et m'embrasse sur le haut de la tête en marchant.

  — T'en fais pas, tout ira mieux maintenant.

J'hoche de la tête même si je sais très bien que c'est faux. On est dans un centre commercial remplis de fondus, il suffit d'un truc pour qu'ils se jettent tous sur nous. Mais bon, faut que je respire et que je me convainc qu'un truc pareil n'arrivera pas. On arrive devant une sorte de porte de garage qu'on ouvre par la suite dans un coulissement. On y découvre des meubles, des vêtements, etc. Tout est abandonné. Je trouve une petite torche et l'allume. La lumière m'éblouie mais après quelques secondes, ma vue redevient normal.

  — Ok, on prend du matériel et de quoi s'habiller, voyez si vous trouvez de la nourriture ou autre, signale Thomas en remplissant un sac.

Je vois les autres prendre des vêtements. Minho quant a lui vérifie une gourde d'eau.
Newt, lui, s'habille. Il se change de tee-shirt, et je peux voir ses abdos qui sont bien dessinés. Je me mords automatiquement la lèvre inférieur en voyant son torse.
Soudain, il tourne son regard vers moi, me prenant en flagrant délit, et je détourne le visage, rouge comme une pivoine. Je l'entends rigoler.
Fry et Winston regardent quant a eux à droite et à gauche, trouvant quelques bricoles par ci par là. Je trouve un flingue qui traine sur le sol et je le prends discrètement pour voir s'il y a encore des balles dans le bariquet. Par chance, il en manque juste une. Je prends le pistolet et le range dans une des poches de mon jeans. Je vois Teresa avancer dans le fond de la pièce, et elle échappe un sursaut.