Les Pleurs Du Mal

NOTE DE FIN

Et non ce n'est pas fini. Pourquoi ? Parce qu'il y a une chose encore que vous devez savoir.

En effet, on pose diverses questions aux auteurs mais l'une d'elles est moins présente, d'après ma maigre expérience du moins. Tout simplement parce que la réponse semble évidente.

Cette question est simple. Elle se résume à quatre mots.

Aimes-tu ton personnage ?

Est ce que moi j'aime Lucille ?

Vous le savez dorénavant, Lucille est... Un phénomène. Littéralement. C'est une humaine aussi. Bien plus humaine que je ne le serai sans doute jamais. Elle a ce côté démoniaque et profondément égoïste qui l'a menée là où elle en est aujourd'hui. Mais elle a aussi cette part touchante, ce truc empli de regret et de culpabilité, de résignation aussi, qui a touché Malia.

Lucille est Lucille, on ne peut définitivement pas la décrire autrement. Du moins, c'est ce que vous pensez plus ou moins n'est-ce pas ? Que Lucille est un personnage qui porte un nom, qui vit une histoire. Lucille fait partie des Pleurs du Mal.

Mais aussi de mon imagination vous vous en doutez.

À vrai dire, ce n'est pas vrai.

Pour la bonne et simple raison que Lucille existe.

Son histoire n'existe qu'ici, sa soeur, son frère, Malia, Alexandre, n'existent qu'ici. Mais Lucille avec sa colère, cette volonté de grandir, de faire souffrir, de tuer, sa jalousie et ses demons...

Elle existe.

Je le sais.

Je l'ai déjà rencontrée.

Je l'ai déjà côtoyée.

Je l'ai déjà détestée.

S'il y a une question qu'on pose peu souvent aux auteurs, c'est celle-ci :

Aimes-tu ton personnage ?

Moi, j'y répondrai avec toute la sincérité du monde :

"La vérité est que j'aime autant que je déteste Lucille.

Tout simplement, parce que je la connais bien.

En fait,

Lucille c'est moi."