5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Chapitre 12. Différences.

FLASHBACK.

« Est-ce que c’est toi qui l’a tué Live ? »

J’en avais plus que marre de répondre à toutes ces questions, elles étaient tournées différemment, mais demandaient toujours la même chose. Est-ce que j’avais tué Paul ? La réponse aurait dû être évidente pour toute personne normalement constituée. J’étais à l’hôpital la première fois qu’on m’a posé cette question. Comment aurais-je pus l’avoir tué volontairement ? Si je l’avais fait cela n’aurait été que de l’auto-défense. Et dieu seul savait à quel point j’en avais cruellement manqué ce soir-là. Je n’avais pas manqué de courage, j’aurais pu m’enfuir et laisser Melina entre les doigts de se vaurien, mais j’avais préféré, me livrer à sa place. J’aurais vraiment été capable de tout pour elle.

« Non, je ne l’ai pas tué, combien de fois il va falloir que je le répète ? » leur avais-je demandée espéré.

« Jusqu’à ce que le mensonge commence à s’résonner dans ta petite tête, jusqu’à ce que tu crois tellement fort à ce mensonge, que tu ne te rappelleras même pas si il est réel ou si tu mens, et c’est là que tu seras prise à ton propre jeu, et que tu nous diras toute la vérité. » m’avait-il dit.

Des ombres apparaissaient sur son visage au fur et à mesure en accord parfait avec le va et vient de la lampe située au-dessus de nos têtes. Je m’ennuyais à mourir ici, je ne le répéterais certainement jamais assez, mais j’étais innocente, du moins j’essayais de me convaincre. Peut-être que j’étais finalement coupable dans un sens, mais je ne l’avais pas cherché pour une fois.

Je tortillais un bout de ficelle que j’avais trouvée non loin de la table derrière laquelle j’étais assise en ce moment. Le stress commençait à se faire sentir, mon avocat était finalement entré dans la pièce et m’avait demandé ce qui c’était réellement passé ce soir-là. Réellement, en omettant aucuns des petits détails qui pourraient avoir une incidence sur l’affaire en cours.

Je me promettais à mo même de faire un discours si épouvantable que personne ne pourrait plus jamais douter de ma culpabilité. Personne.

Je n’allais omettre aucuns passages, aucuns détails de cette nuit épouvantablement froide de ce 12 décembre. J'allais les choquer avec mon récit, et là ils allaient enfin me laisser sortir. Du moins je l'espérais très fort.

Fin du Flashback.

Je me réveillais avec beaucoup de difficultés ce matin. Je repensais encore une fois à la conversation que j'avais eue avec Ashton la veille. Toujours et encore les mêmes disputes, toujours et encore cette même compétition. Je n'avais pas grandis et lui non plus. Pourtant nous étions les plus vieux. Je ne comprenais pas. Et puis je l'étais dis que je l'avais certainement bien méritée avec toutes ces choses horribles que je lui avais dites. Vraiment je n'avais pas été gentille, et dans un sens je m'en voulais. J'espérais secrètement que cette fausse trêve arriverait à nous faire ouvrir les yeux. A nous montrer que l'on ne se détestait pas autant qu'on pouvait le montrer aux autres.

Moi je ne le détestais plus. J'avais même commençais à l'apprécier le soir du spectacle. Lui et les 5 seconds of summer. Je n'étais plus aussi jalouse, j'avais compris que s'ils en étaient arrivés là c'est parce qu'ils c'étaient battus comme des chiens enragés pour arriver à leur fin. Et rien que pour ça, rien que parce qu'ils c'étaient battus pour réaliser leurs rêves, luttant contre vent et marée, essuyant les  échecs et les refus, ils avaient gagnés mon respect. Et dieu seul savait à quel point c'était dur.

Je m'étais préparée rapidement, laissant mes cheveux noirs tombaient sur mes fines épaules. Je devais aller courir. Je devais me sortir de la tête ce passage de ma vie totalement pitoyable. Et un footing tôt le matin ne pouvait pas mieux m'aider. J'enfilais rapidement mes chaussures de running, j'avais branchée mes écouteurs sur mon vieil Ipod qui ne me quittait pas depuis des lustres, et avait mit la lecture sur "Aléatoire", la prière chanson qui c'était fait entendre dans mes oreilles, était pour moi un classique. Sarcasm des Get Scared. La meilleure chanson pour bien commencer une journée.