5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Epilogue 2/2. Quatre ans plus tard.

Quatre ans plus tard.

Point de vue Live.

« Je ne le pardonnerais jamais Melina ! » avais-je criée avant de partit trainant ma jambe hors de ma petite maisonnette qui se trouvait dans Springwood, nous n’habitions pas dans le centre ville, notre maison était un tout petit peu excentrée, et c’était tant mieux, nous avions besoin de calme.

Je m’étais retournée en sentant que quelqu’un me suivait, mon chien me suivait.

« Hé bien Cashmuke, tu es toujours là ? » lui avais-je dis en m’accroupissant pour le caresser légèrement. Julia et Jake avaient du s’en séparer quand ils étaient partis tous les deux vivre en France pour réaliser leur rêve.

« Il faut que tu aille le rejoindre. Ashton. Il faut absolument que tu ailles le rejoindre là où il t’a donné rendez-vous, ça se trouve c’est très important. » avait dit Melina en arrivant devant moi essoufflée d’avoir courut quelques mètres.

« Oui peut-être, mais pourquoi il passe par toi et pourquoi il n’est pas venu me le demander si il y tenait tant que ça à ce que je vienne à son rendez-vous, c’est un imbécile cet Irwin. » avais-je dis en me remettant à marcher.

« Ce que tu peux être têtue bon sang ! » s’était-elle écriée en repartant sans même se retourner vers la maison dans laquelle je l’hébergeais pour la semaine avec Luke.

Je n’allais certainement pas faire le plaisir à ce cher Irwin d’aller le rejoindre sans rien dire, comme si tout lui était du alors qu’il m’avait oublié. Je marchais dans les rues de Springwood, les rues étaient magnifiques, j’étais complètement tombée amoureuse de cette ville. Déjà quatre ans auparavant. Notre maison se trouvait seulement à quelques pas de la plage, ce qui arrangeait tout le monde. Mon cabinet se trouvait dans le centre ville, et je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. Je ne m’étais jamais senti aussi bien qu’ici.

Je m’étais alors finalement décidée à aller rejoindre Ashton, je voulais le voir, j’en avais terriblement besoin, j’espérais seulement que j’y allais pour une bonne et non pour une mauvaise raison. Il m’avait donné rendez-vous dans une maison dans le centre ville que je connaissais bien pour avoir bavée bon nombres de fois en y passant devant. Cette maison était magnifique, grande, je l’aimais parce qu’elle semblait être la plus grande de toute la ville, je me postais devant les escaliers qu’il fallait monter pour atteindre la porte d’entrée. Ma jambe ne m’aidait pas vraiment, heureusement que j’avais ma petite canne pour m’aider.

J’avais sonnée et une femme était venue m’ouvrir, elle était habillée d’un tablier noir, comme les domestiques que l’on voit dans les films.

« Madame, l’hôte vous attends dans le salon, il commençait à s’impatienter. » m’avait-elle dit en me souriant légèrement.

« Un hôte ? Mais je croyais que cette maison était à vendre ? » avais-je dis perdue. Malheureusement la femme ne m’avait pas répondu, elle s’était arrêtée juste avant de me dire d’ouvrir la porte, chose que j’avais faite avant même qu’elle finisse de me dire de le faire.

La pièce était sombre, seul un point de lumière parvenait de la cheminée qui était allumée au fond de la pièce. Alors que j’avançais à tâtons, commençant par être angoissée par cette noirceur qui m’entourait, la lumière s’était allumée tout à coup et des voix dans mon dos avaient criées :

« Surprise. » je m’étais alors retournée pour voir les visages de ceux qui avaient créés cette surprise. Luke et Melina, elle tenait dans sa main des petites tasses alors que Luke, lui s’occupait de tenir fermement contre lui leur petit marmot, qu’ils avaient décidés d’appeler « Lucienna ». Calum était lui aussi là, tenant la main d’une fille que je reconnaissais, j’en aurais presque avalée ma langue, ça faisait deux fois que Calum venait à Springwood avec la même fille, il commençait enfin à devenir sérieux. Michael était lui aussi là, toujours avec Sophia, tout comme Alacia avec Bradley, Johanna avec Andrew, et Hannah avec son verre de Whisky. Elle ne changerait décidément jamais, je m’étais alors approchée et les avait prit un part un dans mes bras, des larmes de joie roulant sur mes joues, même si je ne comprenais pas vraiment pourquoi ils étaient là. Ils étaient là et c’était le principal.

« Mais où est… ? » une voix m’avait coupée, une voix qui se trouvait derrière moi.

« Tu me cherches peut-être ? » il avait ouvert les bras pour que je m’y engouffre certainement mais je ne le faisais pas, boudant comme une enfant car il avait oublié notre date. Il s’était approché et avait soulevé mon menton alors qu’il avait déposé ses lèvres sur les miennes, je ne pouvais pas lui en vouloir quand il agissait comme ça. Il avait mit fin à notre baiser, avait rigolé et m’avait dit :

« Tu croyais vraiment que j’allais oublier  notre premier anniversaire de mariage ? » avait-il dit en me souriant en coin. Même après tout ce temps ces sourires avaient toujours le même effet sur moi.

« Chéri, il va falloir que tu en fasses beaucoup pour que je te pardonne. » avais-je ris avant de lui voler un baiser. Derrière nous des voix se faisaient entendre comme au théâtre : des « Awwww », des « Yaaaas » et des « Pardonne lui Live, il t’a acheté une putain de maison », me faisant rire plus que de raison. Je m’étais retournée et lui avais dis : « Tu as réellement acheté cette maison pour moi ? » il avait rectifié en me disant :

« Pour nous oui, vient il faut que je te montre quelque chose. » il m’avait alors entraîné dans les escaliers, il m’avait porté car mon genoux me torturait affreusement. Il m’avait déposé devant une porte que j’avais ouverte avec entrain. C’était une chambre d’enfant. Un berceau se trouvait au milieu de la pièce une peluche en forme de pingouin installé à l’intérieur, certainement un cadeau du parrain et de la marraine. Je me tenais encore devant la porte avant que j’entende une voix me dire :

« Vous avez le droit d’entrer Madame Irwin. » chose que j’avais faite. Je me tenais debout au milieu de la pièce les yeux écarquillé, c’était fou ce qu’Ashton avait fait avec cette pièce elle était magnifique. Ashton s’était penché et était venu embrasser mon ventre rebondit en chuchotant :

« Toi non plus je ne t’ai pas oublié. » puis il s’était relevé et m’avait embrassé simplement. Avant de me demander : « Comment va-t-on l’appeler ? ». Avec tout mon courage je m’étais penché pour atteindre son oreille et pour lui dire :

« C’est une fille, je l’ai su au rendez-vous de ce matin. » avais-je dis alors qu’Ashton avait commencé à pleurer avant de me prendre dans ses bras et de me faire tourner tout autour de la pièce me faisant rire comme une imbécile.

« Si c’est une fille, nous l’appellerons Emmy alors. » m’avait-il dit alors que j’enfouissais ma tête dans son cou et que je lui disais :

« Je te déteste Monsieur Irwin. » avais-je dis souriant contre sa peau.

« Je te déteste encore plus Madame Irwin. » avait-il dit en me rendant mon sourire.

Nous ne nous détestions pas, mais comme le disait si bien l’expression il n’y avait qu’un pas entre l’amour et la haine, et ce pas si important c’était Ashton qui l’avait fait en venait taper à ma porte après sept mois sans nouvelles. Et depuis tout allait bien.