5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Chapitre 26. Confiance.

La magie de Noel, n’étais-ce pas la meilleure des périodes, pour finalement avouer ses sentiments à la personne qu’on aime ? Live pensait que c’était le cas. Les deux tourtereaux s’embrassaient tendrement enlacés l’un à l’autre et savourant ce moment, comme aucuns autres. Ils s’étaient arrêtés, mais n’osaient pas se regarder dans les yeux, peut-être avaient-ils peur de voir autre choses que ce qu’ils attendaient. Peut-être le regret d’avoir agis aussi impulsivement ? La réponse n’appartenait qu’à Live.

Point de vue Livy.

« Joyeux Noel Ashton. » j’avais dis cette phrase en baissant la tête, j’avais peur d’avoir agit trop impulsivement, étais-ce le cas ? Je ne regrettais en tout cas absolument pas ce que je venais de faire.

« Pourquoi ? Enfin je veux dire pourquoi maintenant ? » m’avait-il demandé ses yeux plongés dans les miens, peut-être à la recherche de sa question, moi-même je n’en n’avais pas.

« Je ne sais pas.. » j’avais baissé la tête honteuse d’avoir été aussi impulsive. Je ne voulais pas qu’il me pense comme les autres filles qu’il avait connu. Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça. « Je suis désolée, je n’aurais jamais dû faire ça. » lui avais-je dis en me cachant sous les couettes. Il m’y avait sorti de force alors que je n’avais même plus le courage de le regarder en face. Il m’avait regardé dans les yeux et avait replacé une mèche qui me tombait devant les yeux avant de me dire :

« Je ne devrais pas faire ça non plus –m’avait-il dit alors qu’il avait déposé à son tour un baiser sur mes lèvres- mais je le fais quand même et je ne suis même pas désolée. » il avait dit ça en rigolant et mon cœur avait explosé sous la joie qui emplissait tout mon être. J’avais joint mon rire au sien, néanmoins il s’était arrêté au bout de quelques secondes, son regard posé sur moi me faisant taire. « Live, te connaissant je suis sûre que tu ne voudras pas qu’on se montre devant tout le monde n’est-ce pas ? –j’avais secoué la tête pour lui montrer qu’effectivement il avait raison, je ne voulais pas que tout le monde le sache- je le savais. » m’avait-il sourit tendrement.

« Je ne veux pas que tu… enfin que nous…  tu sais… enfin tu m’as compris ? » je ne savais pas comment expliquer ce sentiment que j’avais au fond de moi, mon ventre se tordait sous la pression, j’avais peur de ne pas dire les bons mots, de le blesser, de le vexer, j’avais peur qu’il parte loin de moi.

« Non pas vraiment, soit un peu plus clair je t’en supplie. » m’avait-il dit en me souriant patiemment.

« Je ne suis jamais tombée amoureuse, et j’ai peur. » avais-je dis honteuse d’une telle révélation.

« Jamais ? » m’avait-il demandé une nouvelle lueur brillant dans ses yeux. Quelle question stupide, comment je pouvais lui mentir sur une chose aussi importante pour moi. None je ne mentais pas, je n’avais pas laissé approcher un garçon assez prêt pour qu’il me laisse la chance de tomber amoureuse de lui. Peut-être avais-je eu raison finalement.

« C’est vraiment adorable. » m’avait-il dit en m’embrassant tendrement, une décharge électrique me parcourant tout le corps, tellement je n’avais pas l’habitude de faire ça.

Puis il était repartit dans sa chambre pour se changer. Me laissant seule avec mes pensées. Qu’est-ce que j’avais peur, mon ventre me tiraillait de toute part. J’avais peur de tomber amoureuse d’Ashton, c’était une star, il avait toutes les filles à ses pieds, pourquoi s’embêterait-il avec une fille comme moi ? C’était ça qui me faisait le plus peur. Et s’il trouvait mieux ? J’avais peur d’être abandonnée. Comme l’avait fait Alacia avant lui. Dieu qu’elle me manquait, je n’avais pas vraiment compris sa réaction le soir même, mais je ne lui en voulais pas, après tout, je devais lui rappeler bien trop de mauvais souvenirs. Je ne me rappelais de rien, je me rappelais juste quelques bruits, des paroles qui m’échappaient revenaient de temps en temps me hantais dans mes cauchemars. Je savais que ce n’était pas moi qui l’avais tué. Il s’était suicidé, du moins c’était ce que tout le monde croyait. Mais je m’accrochais à une autre vérité, une vérité qui me faisait peur.