5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Chapitre 20. Rêves.

Point de vue Live.

Cette nuit là je n’avais pas réussis à fermer l’œil. Trop de questions affluaient dans ma petite tête. Il avait dit qu’il était amoureux. Même s’il nous avait dit que c’était une blague, je ne voulais pas le croire il nous avait dit :

« Olala, vous devriez voir la tête que vous avait fait… C’est une blague les gars je ne suis pas amoureux… de qui pourrais-je l’être ? » avait-il finit par dire sérieusement, ses yeux s’étaient posés sur moi et m’avait fait froid dans le dos, non pas parce qu’il me faisait peur mais parce que sa question m’était toute destinée. Comme si ça avait été à moi de lui dire la réponse. Comme si j’aurais du lui dire : « Mais c’est de moi, dont tu es amoureux ? »

Je soupirais bruyamment et fermée mes yeux avec force, comme pour les obliger à s’endormir, malheureusement ce n’était pas de leur faute. C’était mon cerveau qui réfléchissait trop et mon cœur qui battait trop vite pour que la fatigue vienne me prendre dans ses doux rêves. Non je ne voulais pas dormir. Je voulais élucider ce mystère avant de fermer les yeux et tant pis si je ne dormais pas de la nuit. Je n’étais pas fatiguée de toute manière.

Est-ce qu’Ashton dormait lui ? Une quinte de toux m’avait prouvée le contraire. Je m’étais redressée, droite comme un I dans min lit. Est-ce que je devais aller le rejoindre ? Je m’inquiétais pour lui. Après de nombreuses minutes d’hésitation, je m’étais finalement levée et avait avancée dans le couloir à tâtons pour ne pas qu’il m’entende. J’avais ouvert sa porte et elle avait grincée, je n’avais pas pu m’empêcher de jurer après elle :

« Tu vas te taire oui ? Saloperie. » avais-je murmurée à l’intention de la porte. Je devenais folle.

Alors que j’avançais sur la pointe des pieds en direction du lit d’Ashton, celui-ci s’était empressé d’allumer la lumière pour voir qui s’introduisait dans sa chambre. J’avais été surprise, j’étais restée scotchée sur place comme si je pouvais faire tapisserie et devenir invisible. Un rire faible avait parcourue la pièce, m’inquiétant un peu plus encore.

« Tu joues à un, deux, trois soleil ou quoi ? » m’avait-il en rigolant, ses rires lui provocant une nouvelle fois une quinte de toux. Voyant que j’étais encore sur la pointe des pieds, je m’étais remis à plat et lui avez dit :

« Je suis désolée si je t’ai réveillé… » il m’avait fait non de la tête en rigolant un peu plus, je levais un sourcil interrogateur dans sa direction, qu’est-ce qu’il y avait de drôle ?

« Arrêtes de t’excuser un peu, tu ne fais que ça depuis qu’on est là… et non je crois bien que cette nuit je n’arriverais pas à dormir et je ne suis pas fatigué… » m’avait-il dit alors que sa voix et les poches qui se trouvaient sous ses yeux m’indiquaient clairement le contraire.

J’avais alors posée ma main sur son front pour voir si sa température avait baissée, mais non, j’avais même l’impression qu’elle avait augmentait. Alors qu’il louchait sur ma main collée sur son front, une nausée l’avait prit et alors qu’il était prêt à courir pour aller aux toilettes je lui avais passée une bassine que j’avais placée juste à côté de son lit. Au cas où.

« Putain fais chier –avait-il dit alors que des larmes commençaient à couler le long de ses joues- je déteste ça, excuse moi Live, tu n’es pas obligée de rester. » m’avait-il dit la voix pâteuse.

« J’ai travaillé dans un hôpital, tu n’es pas le premier mec que je vois vomir rassure toi. » je lui avais dis ça en amenant la bassine avec moi pour la nettoyer, j’étais sortis du couloir et étais tombée nez à nez avec Melina des yeux à moitié encore endormie. Elle avait fait une grimace à la vue de la bassine mais n’avait fait aucuns commentaires.