Chapitre 25. Joyeux Noel.

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Point de vue Live. 

Mes souvenirs de la nuit dernière avaient recommencés à m'assaillir. Dès l'instant où j'étais sortis de la chambre de Luke j'avais sentie une déchirure traversait mon pauvre corps. J'avais été trahie. Même si Melina ne l'avait certainement pas fait exprès, c'est ce qui c'était passé. Une trahison. Je ne pouvais tout simplement pas l'appeler autrement. Je ne pleurais même pas. Je n'en avais même plus la force. Ils savaient tout. Ils savaient absolument tout sur ma misérable vie. Je ne vivais que pour réellement me faire croire que ce que j'avais vécue ne s'était jamais produit, mais maintenant alors que tout le monde était au courant, je ne pouvais tout simplement pas faire comme si rien ne s'était passé. J'avais toujours appris à être rancunière, mais réellement Est-ce que je pourrais l'être avec Melina?

Je me mordais la lèvre inférieur essayant de réfléchir correctement. D'un côté je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir déballé un secret bien trop lourd à porter pour ses petites épaules, mais de là à le dire au premier inconnu qui passe, je ne savais pas. Le problème c'est que Luke n'était pas un inconnu. Il y avait entre eux une alchimie que je jalousais un petit peu. Jamais personne ne s'était accrochée à moi comme Luke le faisait avec Melina. Et même si la connaissant, je savais qu'elle prendrait mal le fait qu'il est voulu me mettre au courant de ses problèmes. Il l'avait fait pour elle, il l'avait fait pour qu'elle puisse en parler avec les autres, il le fallait pour ne pas qu'elle se laisse entraîner dans ses mensonges, pour ne pas qu'elle ai à subir ça seule, comme je l'avais fait moi pour la mort de mes parents pendant bien trop longtemps. Luke était devenu sa bouée de sauvetage comme elle était devenue la mienne bien des années auparavant.

Je soufflais et alors que je me promenais sur la plage, une envie irrésistible d'aller toucher l'eau m'avait prise. Je m'étais dirigée lentement vers le front de mer, savourant chaque pas de plus enfoncé dans le sable. Je voyais ma petite sœur devant moi courir et sauter dans tous les sens, je la voyais quand elle balançait du sable fin dans les cheveux emmêlés de ma mère à cause du vent marin. Je la voyais courir après les vagues, comme si elle voulait échapper à son enchantement. Et dieu seul savait à quel point on ne pouvait pas résister à l'appel de l'eau.

Elle était morte, du moins c'était ce que j'avais toujours crue. Mais de plus en plus dans mes cauchemars une phrase ne cessait de me hanter, une phrase qui disait simplement ce que j'avais toujours espérée. « Je ne suis pas morte ».Elle ne cessait de me le répéter, si bien que je sentais un vide se formait dans ma poitrine quand le matin je me levais et qu'il n'y avais toujours pas d'Emmy dans ma vie. Est-ce qu'elle essayait de me torturer? En tout cas si c'était ce qu'elle voulait s'était réussi. Ashton ne venant plus dormir avec moi, je ne voulais absolument pas fermer les yeux par peur qu'elle vienne me hanter une fois de plus.

Ashton. J'avais pensée à lui et une boule s'était formée à l'intérieur de mon estomac. Qu'Est-ce que j'avais été bête à agir de la sorte avec lui. J'étais en colère, je voulais juste me retrouver seule, le problème c'était que finalement je ne voulais pas l'être. Pas pendants mes vacances. J'avais recommencée à apprécier la compagnie de quelqu'un. Je commençais petit à petit à m'ouvrir aux autres, je ne voulais plus passer mes Noel toute seule devant la cheminée des parents de Melina partis en Ardèche avec leur fille. Je ne voulais plus de cette vie, il fallait que j'arrive à tout prix à me faire pardonner.

Mais avant d'être pardonnée, il fallait avoir le courage de pardonner les autres, pour des fautes commises sans méchanceté, comme Melina l'avait fait. J'allais avoir le courage.

Plus j'étais perdue dans mes pensées et plus j'avais avancée irréductiblement vers l'océan. Mes pas me guidaient vers lui. Mon cœur battait la chamade si bien que j'avais crue faire un malaise quand mon pied était rentré en contact l'eau froide du Pacifique. La peur n'avait pas été là longtemps, si bien que quelques secondes après j'avais mis mon autre pieds et avais commencée à avancer précautionneusement tout de même.

5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant