5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Chapitre 18. Accro.

 Point de vue Ash. 

Le lendemain matin je m’étais réveillé en humant le doux parfum des cheveux de Live à côté de moi. Elle avait pleurée toute la nuit. Elle avait criée toute la nuit. Melina savait qu’elle agirait comme ça, alors quant elle était rentrée de son rendez-vous avec Luke, elle était passée dans la chambre de Live pour voir comment elle allait. Elle avait été plutôt surprise de me voir allongé à côté d’elle, tentant de calmer ses pleurs  pendant son sommeil, mais, au final elle m’avait remerciée. Je me sentais comme si j’avais fait une bonne action. Comme si dans le bus de ville j’avais laissé ma place à une vieille qui n’arrivait pas à tenir debout. La comparaison était certainement mal choisie mais tout le monde me voyait comme ça.  Alors que pour moi, ce n’était rien de plus normal. Je ne pouvais tout simplement pas rester là à la regarder sans  rien faire.  Elle avait finalement ouvert des yeux rouges, gonflés par la fatigue et par ses crises de larmes incontrôlables. Elle m’avait souri faiblement comme pour mer remercier. D’être resté là pour la supporter durant cette dure nuit de décembre. Elle avait glissée d’elle-même sa main dans la mienne me donnant des frissons, elle l’avait sentie, et c’était collée un peu plus à mon torse pensant que ces frissons venaient du froid, ce n’était pas ça, ce n’était absolument pas ça. Quant elle ne me tapait pas, son contact était doux, chaleureux, addictif. Je m’étais mis à rire à ce souvenir. Elle avait levé un sourcil interrogateur. J’avais passé une main dans ses cheveux pour finir dans son cou et lui avait embrassé le front, m’obligeant à ne pas déposer le baiser plus bas.

« Pourquoi tu rigoles, abruti ? » m’avait-elle dit la voix encore endormie.  Bizarrement qu’elle me traite d’abruti ne m’énervait plus autant qu’avant.

« Je repense à la première fois où on s’est rencontrés toi et moi, quand tu m’as donné ce fameux coup de casque. » avais-je dis en rigolant. Lui montrant fièrement ma cicatrice qui me le rappellerait toujours.

« Je suis encore désolée pour ça, je ne voulais pas te laisser une cicatrice. » J’avais rigolé. Elle était tellement mignonne quand elle s’excusait. Elle avait tellement perdue l’habitude de le faire, qu’elle ne se rappelait certainement plus de comment il fallait agir. Elle agissait comme une enfant. En faisant ça, elle agissait innocemment. J’aimais aussi ce côté de Live.

« Tu es folle ? Quand mes enfants me demanderont qui a eu l’honneur de me faire cette cicatrice, je n’aurais pas honte de leur dire que c’est une fille qui me l’a faite. Que c’est toi qui me la faite. Que c’est quelqu’un qui compte finalement beaucoup pour moi, qui m’a fait cette cicatrice. » lui avais-je dis en lui servant un sourire en coin dont j’étais le maître. Elle s’était retournée me laissant toute l’opportunité de contempler ses épaules à la carrure athlétique. Elle était sportive. J’aimais aussi ce côté de Live. Finalement plus je passais de temps avec elle, plus je me rendais compte que ses petits défauts se transformaient en qualité. Elle m’avait murmurée un simple : « Arrêtes de te moquer de moi. ». Elle était craquante.

« Je ne me moque pas, allez viens là espèce de tête de mule. » je l’avais soulevé aisément et l’avais prise dans mes bras, bizarrement elle s’était laissée faire. Est-ce qu’à elle aussi ses sentiments commençaient à se transformer ? Elle avait reposée sa tête sur mon torse, même je portais encore mon tee-shirt, je pouvais sentir sou souffle me caresser la peau. C’était une sensation que je n’avais pas ressentis depuis de lustres. Je commençais à m’imaginer des choses. Mon cœur c’était emballé, faisant lever la tête à Live.

« Est-ce que ça va Ashton ? » j’avais secoué la tête pour ne pas paraître plus fou que je ne l’étais en ce moment même. Si elle continuait à dessiner la courbe de mes muscles avec ses doigts fins, j’allais tomber. Encore une fois.