Je regarde la télé, assise tranquille sur mon canapé. Quand tout à coup, un mouvement furtif sur ma droite.
- Bon sang, elle est énorme celle-là.
Ni une, ni deux, j'attrape mon chausson et PAF !
- Désolé madame l'araignée mais ici, c'est chez moi.
Je décide de me lever du canapé et mets Meduza Lose Control à fond dans l'appartement, dans tout ce bordel, je cherche quoi mettre pour la soirée chez Caïn. Je me poste devant le miroir avec différente tenu à la main.
- Celle-là ? Non trop aguicheuse ! Plutôt elle ? Nooon trop fille sage ! J'ai trouvais ce que je vais porter ....

J'enfile ma veste et prend mon téléphone, je sors de chez moi en direction de chez mon beau ténébreux.
Mon quartier se situe juste à côté du centre-ville sans vraiment en faire partie. Ça a l'avantage de rester calme, tout en regorgeant de gens fascinants et de vies agitées. À peine sorti sur ma rue et je contemple déjà les environs. J'examine la maison jaune, qui doit probablement être la plus ancienne du coin. J'y imagine un couple de quinquagénaires, installé depuis une trentaine d'années. Le fils parti, ils réapprennent à vivre leur liberté retrouvée. Ou il peut s'agir d'un héritage fraîchement récolté, et un jeune adulte encore puceau de la vie s'installe dans la maison de sa grand-mère sans vraiment savoir quoi en faire. Juste à côté, j'aperçois la maison voisine, un panier de basket dans leur stationnement. C'est possiblement le premier panier à recevoir le ballon du fils unique des propriétaires. Celui où il a réussi son premier lancer. Celui-là même où il a joué avec la voisine d'en face, une rouquine timide, qu'il ne connaissait pas à l'époque, mais avec qui il a développé une solide amitié. Il peut être comme moi, aussi, et détester le sport. Le panier s'impose comme un constant rappel du pire Noël de sa vie. Le noël où ses parents ont préféré le décevoir plutôt que de lui acheter la Play Station tant convoitée.
Ça ne me prend pas plus de vingt minutes avant de déboucher dans la ruelle de Caïn. Je sonne et je patiente à la porte qu'il daigne ouvrir.
- Kalyssa, tu es là !
- Oui comme tu vois, pourquoi suis-je trop en avance ?
- Non, non attends
Il entre-ferme la porte, je ne comprends pas tellement son comportement. Quand j'entends la voix d'une femme, "Tu es qu'un pauvre connard", "Tu as jouer avec moi".
Dans un élan de rapidité, la porte s'ouvre en grand et Marion me fait face ... C'est plutôt génant
- Tu veux quoi toi ?
- Tu a vraiment un soucis, ma pauvre !! Dis-je aggacée
- Tu sais Kalyssa, juste avant que tu viens on étaient entrain de s'embrasser farouchement alors ne te méprend pas, sur ces intentions. et puis j'imagine qu'il ne te la pas dis mais on es ensemble
Je regarde Caïn, incomprise ! Mon coeur était en miette à cet instant même ! Caïn entreouvre sa bouche mais avant même qu'il trouve une excuse, je me mets à courir, à fuir !
Je courais depuis une vingtaine de minutes maintenant, quand je me trouvais dans un quartier résidentiel. Je croisais aucune voiture, ni piéton.
Cette parti semblait comme anormalement calme. Après avoir traverser le quartier, une petite ruelle plus étroite se trouvait en face de moi. J'aurais pu faire marche arrière et rentrer mais j'étais encore paniquée à l'idée qu'il me rattrape du coup j'y vais, sans penser a quelconque danger je continuais à marcher encore et encore jusqu'à finalement me perdre dans ces ruelles alors que je m'apprêtais à faire demi tour, je sentis la présence d'une personne derrière moi, prise de panique ! Il ma rattraper ?
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Mr. Caïn
General FictionJe la suivrai comme son ombre, je suis celui qui l'a tuera d'une balle dans la tempe, sans aucun remord, sans même penser à la peur. Je suis l'homme qui la rendra dingue en moins de deux. Je suis son pire cauchemar et son plus beau rêve, je suis son...