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Rien n'est impossible, seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme inconcevables. Il faut souvent résoudre plusieurs équations pour admettre un nouveau raisonnement. C'est une question de temps et des limites de nos cerveaux. Greffer un coeur, faire voler un avion de trois cent cinquante tonnes, marcher sur la Lune a dû demander beaucoup de travail, mais surtout de l'imagination. Alors quand nos savants si savants déclarent impossible de greffer un cerveau, de voyager à la vitesse de la lumière, de cloner un être humain, je me dis que finalement ils n'ont rien appris de leurs propres limites, celles d'envisager que tout est possible et que c'est une question de temps, le temps de comprendre comment c'est possible.
Mais avec lui j'ai poussée les limites, franchis les frontières et j'ai même foulé mes principes mais le pire de tout j'ai fais tout ça sans aucun regret !
J'aurais pu reculer, j'aurais pu regretter mais non. J'ai continuer. J'ai continuer. 

Ce matin je me réveille à ces côtés, je me tourne face à lui, qui dormait encore. Je pouvais voir son visage dans les moindres détails, scruter sa boucle d'oreille, ces tatouages .  .  .

Ma conscience - Tu le sais, non ? Qu'il va te détruire ? Pas aujourd'hui, probablement pas demain, mais il finira par le faire.

Merde je me parle toute seule maintenant ! 

C  A  Ï  N  

Je suis le mec que l'on craint, je suis le mec pour qui on baisse les yeux. Soit tu me respecte, soit tu me respecte. Aucune sympathie, aucune pitié. Et pour ces demoiselles, aucune chance de faire palpiter autres choses que ma bite. Qui je suis ? Ne réfléchis plus .. Je suis celui qui prend n'importe quel type de contrats, tant que l'argent suit avec.

Flash-back

Un seul mot et je le tue. Ce fils de pute doit 22 000 euros à mon patron, c'est une somme.

Les larmes aux yeux - Je te supplie à genoux laisse moi encore du temps !

Je me retourne vers une table, et choisis l'objet avec lequel je vais lui enlever la vie, massu ? Pinces électriques ? Gun? Je fais mine de réfléchir et  je prend le tournevis

- Noooon, pense à ma famille pitiiiiié

Je rigole en le voyant aussi paniquer, faut éviter de ce mette dans ce genre de situations quand tu sais que tu peux pas rembourser ! Par centaines les gens ce font tuer, le motif ? L'argent. L'état sait très bien que ce sont les manges merde de l'économie ces gens là ! Moi cruel ?
Non. Je suis dur en affaire, point, barre.
Je m'approche de lui gentiment et m'assois face à sa gueule pleins de sang.

- Je suis gentil quand même sa fait cinq mois que j'attends l'argent. Cinq mois que tu me fais tourner en rond tu a cru peut être que je n'allais pas te retrouver ?

- Pardonne moi, tu reverra ton argent je te jure

Le tournevis planter dans sa main, il hurle encore et encore, criant que je le laisse, me suppliant même. Mais non je continu je le rentre et je le sors encore et encore, ces cris sont de plus en plus fort, en larmes il est. Mais pour moi ce n'est pas assez, je me saisi de la masse et lui tire un coup au côte, je pouvais entendre ces os claquer, ce casser une à une. Lui ? Il est la, pleins de sang entrain de crier à plein poumons. Le sang ne m'impressionne pas, ni même les cris et encore moins la souffrance. C'est quand j'en ai marre, que je jette le tournevis au sol et me dirige vers la sorti.

- Je te laisse encore deux semaines sale merde si tu n'a pas les sous, je viens finir le travail en personne.

Il hoche la tête.

C’est seulement lorsque j’en ai marre et que mon jouet me lasse que je jette le tournevis sur le sol, et me dirige vers le seul escalier qui mène à l’étage.

- Nettoyez tout ça et jetez cette merde chez lui, j’ai autre chose à faire ce soir.

Après ma douche, je ramasse la photo du dossier sur lequel je vais plancher. Une jolie fille, très jolie même. Cheveux noir mi-longs, yeux noisettes, fossettes, et un cul divin. Dommage que je dois la buter, je la baiserais bien. J’ouvre son dossier, y lis chacune des infos.

Nom : Rodriguez

Prénom : Kalyssa

Date de naissance : 17 avril

Adresse : 44 rue maguelone 13009 Marseille

Téléphone : 07.60.87.43.10

Profession : Secrétaire juridique chez ***

Elle travaille, là ou je travail .Je regarde encore une fois sa photo, caresse de mes yeux sa peau et la range dans le dossier avant de le jeter dans la déchiqueteuse. Pas de preuve, jamais. Je veux bien ramasser pour les armes, mais pour un meurtre, ma liberté serait terminée et jamais je ne reverrais la couleur d’un ciel. J’enfile mon sweat, remonte la capuche et sors, à la recherche de ma proie.

Fin flashback.

Plus je la suis, et plus elle attise chez moi quelque chose de mauvais, que je hais. L'attirance, parce que faut dire ce qui est. Kalyssa est belle. Elle a ce corps de dingue que j'ai bien envie qui m'appartient jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de souffle. 

Je sors de chez elle ce matin, j'ai roulé, plus que prévu, plus que d'habitude, parce que j'ai besoin d'évacuer toutes ces tensions qui ne me quittent pas depuis que je la connais. Elle me rend fou, elle fait naître en moi des choses dont je ne contrôle pas et que je déteste. Comment garder mes distances avec cette femme alors qu'elle occupe chacune de mes pensées ? Elle me distrait dans mon travail, elle me distrait quand je me branle. Je l'ai baiser. Je suis censé la buter proprement, puis dissimuler ça en un suicide. Ma bite ne dégonfle pas quand je la revois dans ses sous-vêtements.

J'entre au garage en adressant un signe de tête à Marco et il referme derrière moi. Je sors de la voiture, et je serre en voyant les mecs avachis dans les canapés du fond, des bières à la main. J'avais besoin de calme, de fumer un pétard pour me détendre avant une bonne nuit de sommeil, et je devine que leur présence ne m'annonce rien de bon.

- Pourquoi vous êtes là ? 
- Le patron veut te voir Caïn

Je maronne rien que de me dire que la soirée commence plutôt mal. Marco me prend à pars.

- Pourquoi tu la pas encore tuer ?
- C'est pas le bon moment
- Si elle te plairait pas tu l'aurais déjà fait
- Qui te dit qu elle me plaît ?

Il lève les yeux au ciel, mais il me connait ce chien il sait à quoi je pense.

- Elle me plaît aussi a moi,  mais si tu veux pas t'en occuper je le ferais.

Je souffle après sa phrase. Je me lève, tape sur son épaule et monte à l'étage, sans ajouter un mot.

Mr. CaïnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant