Cover Me - 𝕁𝕚𝕜𝕠𝕠𝕜

¤ Chapitre 14 ¤

- Il me semble que Monsieur Jeon a besoin d'un infirmier personnel... me voilà ! Me dit il avec un sourire

Jimin ?! Infirmier personnel ?! Putain... je sens que ça va me plaire !
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Je le fait entrer et le plaque doucement contre le mur. Son visage entouré de mes grandes mains et souriant.

- ...

Je ne lui laisse pas le temps de prononcer le moindre mot puisque ses lèvres se retrouvent aussitôt occupée par les miennes. Je l'embrasse tendrement en mettant tout mon amour dans ce baiser.
Il place ses mains dans ma nuque à la base de mes cheveux et y entremêle doucement ses doigts.

Il n'y a rien de pressant dans ce baiser, juste un besoin irrationnel de le nous sentir l'un contre l'autre.
Nous nous séparons naturellement après quelque minutes alors qu'un sourire prends de nouveau forme sur nos lèvres.

- Mon patient veut il bien me dire ou son infirmier va passer ses nuits cette semaine ?! Il me demande avec une lueur espiègle dans le regard

- Mmh... ne possédant qu'une chambre, je me vois dans l'obligation de vous proposer mon lit... il est, bien évidement possible que votre patient y prenne place avec vous !

Jimin, toujours contre ce mur, fait mine de réfléchir sérieusement à la question.
Vu son regard, je m'attends à toute sorte de réponse de sa part. Mais au lieu de ça, il me repousse gentiment et après s'être finalement déchaussé, il prends ses affaires et disparaît de mon champ de vision.

Ce n'est que quelque minutes plus tard, qu'il me crie depuis la chambre,

- Nous verrons, Monsieur Jeon, où les événements nous conduiront se soir. Peut-être détermineront ils si le lit sera partagé ou non...

Ok... ça m'amuse clairement ! Et putain, je le jure sur mon salon, se soir Park Jimin terminera dans mon lit... avec moi !
Je ne le laisserais pas m'abandonner dans le canapé, alors que son cul d'enfer sera confortablement installé dans MES draps ! Hors de question !

Je lui répond alors par l'affirmative, rentrant définitivement dans son jeu. Nous verrons Park Jimin... nous verrons.

Je rejoins mon petit ami dans ma chambre et l'observe déballer ses affaires nonchalamment accoudé au chambranle de la porte.
Jean, pull, caleçon tout le contenu de sa valise est maintenant étalé sur mon lit, et sans aucun scrupule que je vois Monsieur vider un tiroir entier de ma commode pour y ranger ses vêtements. Non mais quel toupet !

- Excusez-moi...

Il se retourne vers moi, et m'interroge du regard.

- Je les range où maintenant mes affaires ?

- Débrouillez vous, vous êtes assez grands pour vous trouver une place... j'en ai trouvé une moi !

Je pouffe légèrement de rire. Il se fou clairement de ma gueule, et bizarrement... j'aime ça !

- Mais dites-moi, un infirmier n'est pas censé s'immiscer dans l'intimité de son patient ? Comme en a été victime ce pauvre tiroir ?

Il se stop net à l'entente de ma petite provocation. Ça y est, j'ai réussi à le mettre, de nouveau, mal à l'aise... comme au début !
Je souris avec fierté, pensant l'avoir battu à son propre jeu mais déglutit fortement en le voyant s'approcher de moi. D'une démarche quasi féline, je peux voir ses hanches rouler sous chacun de ses pas.

Mes yeux ne quitte pas son corps. Je le couve entièrement du regard et m'attarde un certains moment sur ses lèvres pulpeuses. Il semble le remarquer puisqu'il esquisse un sourire alors qu'il est maintenant à côté de moi.

Nos épaules se touche, je peux voir du coin de l'oeil que son sourire n'a pas quitté son visage. Son souffle se rapproche peu à peu de mon cou. Je lache un léger gémissement quand il attrape le lobe de mon oreille entre ses dents.

- Je ne suis pas un infirmier comme les autres, Monsieur Jeon. Je compte vous offrir des soins bien plus spécifiques qu'un infirmier lambda... il me chuchote à l'oreille avant de partir me laissant la, les bras balant.

J'en reste bouche bée. Il m'a littéralement écrasé par sa voix sensuelle, et mon oreille ! Putain, il m'a mordiller l'oreille...

Je range alors mes affaires dépourvues de tiroir dans un coin et cherche après mon allumeur de petit ami. Je le retrouve dans la cuisine occupé à cuisiner, honnêtement je ne sais pas ce qu'il pourrait faire de bon... je n'ai que des ramens.

- Monsieur Jeon, il va vraiment falloir penser à faire quelque courses. Je ne compte pas manger des ramens pendant une semaine... j'ai besoin de légumes et vous aussi !

- Faites attention, Jimin, à quel genre de légume j'ai l'intention de vous faire manger se soir...

Et voilà, mon cher Jimin se met à rougir. J'aime tellement voir son visage se teinter de cette couleur si chaude.
Il ne me réponds plus. Peut-être qu'il à compris que ça ne sert à rien de vouloir jouer au plus fort avec moi... je gagne toujours !