Bangtan Resurrection

Chapitre 1

Je pense que vous n'avez pas bien compris notre petite discussion ou tout simplement notre situation donc je vais tout vous expliquer. Je m'appelle Kim SeokJin, je suis né en 1726 mais physiquement, j'ai l'apparence d'un jeune homme de 26 ans. C'est à cet âge que j'ai rencontré mon âme soeur.

J'étais en expédition sur une partie du pays apparemment déserte avec d'autres hommes. Sur cette partie se trouvait une forêt qui soit disant habiterait un monstre mais également des tonnes de plantes exotiques. Nous étions parti pour une expédition d'au moins un mois pour trouver une plante qui soignerais une maladie. Notre groupe se composait de chasseurs, de chevaliers et de chercheurs. J'étais un chercheur mais comparer à mes collègues, ma renommer n'était pas des meilleurs. Je n'avais pas mauvaise réputation, c'est juste que je n'étais qu'un petit chercheur dans un village qui a eu la chance d'être sélectionné pour cette expédition. On m'y a envoyé car j'étais le seul disponible malgré le fait que ça ne faisait même pas trois que j'étais officiellement chercheur.

Je me souviens que l'on marchait depuis un moment dans cette forêt lorsque je sentis quelque chose de désagréable dans mes souliers. Je me suis donc arrêté deux minutes pour voir ce que c'était et le retirait rapidement. J'avais soupiré en voyant un petit caillou et quelques grains de terre. Lorsque j'ai relevé la tête, mes compagnons de voyage n'étaient plus là. Ils m'avaient laissé seul en plein milieu d'une forêt. Je paniqua quelques instants avant d'essayer de les retrouver mais je n'ai fait que me perdre d'avantage. Je crois que j'ai tourné en rond pendant longtemps puisqu'au bout d'un moment la nuit commença à tomber. J'ai dû donc chercher un endroit pour passer la nuit.

C'est en tournant pour chercher un abri que je le vis pour la première fois. Sous un grand chêne se trouvait le plus bel homme qu'il mettait donner de voir. Il avait l'air si petit et si fragile comme ça adossé à cet arbre pourtant il était grand et fort. Il était plus grand que moi, sa carrure était imposante. Cela se voyait d'autant plus par le fait que cet homme ne portait qu'un simple pantalon noir. Son torse et ses pieds étaient nus. Ses cheveux étaient noir jais et ils tombaient gracieusement sur son visage. Il était juste là debout sous cet arbre à ne rien faire. Sa tête regardait vers le sol et je me mis à espérer pour qu'il lève la tête pour me regarder. Comme s'il avait lu dans mon esprit, il releva la tête vers moi. Ses yeux noirs profond me firent frissonner. Le petit sourire qu'il me donna me fit défaillir. A partir de là, je pense que mon bon sens s'est envolé au loin. L'homme me fit signe de le suivre et toujours dans la contemplation de cette belle personne, je ne pensais à rien d'autres que d'obéir. Quelque chose m'attirait chez lui. Je n'avais jamais senti cela pour personne d'autre. C'était nouveau. C'était effrayant. C'était... Excitant.

On marcha quelques minutes avant d'arriver au centre de la forêt, où se trouvait une prairie et un petit fleuve. Au milieu de la prairie entouré par le fleuve, une maisonnette qui avait l'air très accueillante. Un petit pont de pierre nous permettait de traverser. La lumière de la lune éclairait ce paysage et le rendait encore plus splendide. Je resta subjugué par ce spectacle. Il me fallut la sensation d'une douce chaleur sur ma main pour me sortir de ma transe. Je regarda vers ma main et rougit lorsque je me rendit compte que l'homme me prenait par la main. Il me tira vers la maison, je suivis docilement tout en continuant à fixer nos mains entrelacer.

La maisonnette était petite mais il faisait bien chaud à l'intérieur. Il n'y avait que trois pièce. La première était rempli de divers livres, la seconde possédait une cheminé avec un chaudron suspendu et une table avec une chaise ainsi que quelque placards. Dans la dernière pièce, le sol était recouvert d'un tissu doux, chaud, épais et marron. Cette dernière pièce devait être sa chambre.

Il sortit une longue chemise blanche et un pantalon noir d'une armoire. D'un regard, il me fit comprendre que je devais me changer. Lorsque je compris qu'il ne comptait pas sortir de la pièce, je me changea devant lui. Les joues rouges, je garda obstinément la tête baissé mais je pouvais sentir son regard partout sur mon corps. Par la suite, il me guida vers la seconde pièce et me donna à manger avant de me ramener dans sa chambre. Il m'allongea délicatement sur le sol et se serra contre moi. Ma journée ayant été épuisante, je m'endormis facilement. Les journées suivantes ont été un mélange de lecture et de câlin à même le sol. Cependant, un soir, alors que je lisais un livre passionnant de philosophie, je pouvais sentir que son regard était différent. J'ai ignoré le sentiment que quelque chose allait se passer jusqu'à ce que ça se passe. Au lieu d'un câlin habituel, il me fit découvrir un plaisir que je ne connaissais pas. C'était intense, l'extase, enivrant et même si au début il me fallut du temps pour comprendre ce qu'il me faisait, j'en redemandais encore et encore. Ce ne que le lendemain matin que j'entendis sa voix pour la première fois. Dans un grognement grave et animal, il me dit « mien ».