Chapitre 8

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PDV Omniscient :

Hoseok avait enfin retrouvé sa famille mais elle n'était pas au complet. Au moins il avait son père, sa mère et son frère aîné. Il ne manquait plus que ses trois adorables petits frères. C'était sous les embrassades de sa mère qu'il avait expliqué ce qu'il avait fait toutes ces années : Une vie heureuse et mouvementé puis une trahison qui fit tout basculer l'obligeant à se cacher et se méfier des gens. Après avoir été nourri, NamJoon lui montra une pièce qui pouvait être sa chambre. Chambre qu'il transformera en petit nid douillet pour mordu d'informatique plus tard. Une fois que toute la joie des retrouvailles se calma, une discussion pour retrouver les autres commença.

Mais ce n'est pas sur ça que nous allons nous concentrer. Parlons plutôt du jeune garçon qui habitait dans la banlieue calme et paisible. Revenons au moment où Hoseok s'est enfuit de cette banlieue poursuivit par la voiture noire...

~

PDV interne :

Je regardais le jeune homme partir en courant. Cet homme m'avait troublé. En le regardant, j'avais eu le sentiment d'être en sécurité, d'être aimé, de le connaître. De plus, mon instinct me disait que je le croiserais de nouveau. Cet homme lui ressemblait. J'avais eu les mêmes sentiments pour autre garçon. Ce fut le seul qui m'ai fait ressentir de tels sentiments jusqu'à ce soir. Avec les derniers événements de ma vie, je l'avais presque oublié. Comment j'ai pu oublier le seul être humain qui m'ai fait ressentir de telles choses ? D'autant plus que c'était il y a peine deux semaines.

Ce jour-là, je n'étais vraiment pas bien. Je venais d'une journée de cours plus affreuse que les autres. Je venais sortir d'un cours particulièrement ennuyant lorsque je fus convoqué dans le bureau du directeur. Celui-ci coulait me parler d'une rumeur qu'il avait entendu à mon sujet. Apparemment, je faisais des avances à tous mes professeurs et même pas pour avoir des bonnes notes, juste parce que selon cette rumeur, j'étais un garçon facile qui écartait les jambes n'importe quand. Je veux bien croire qu'à mon âge, on a les hormones qui un pique plus élevé qu'un gratte-ciel mais quand même. Tous mes professeurs sont hideux et bizarrement, je n'ai pas d'hormones chamboulaient. Je voulais m'expliquer et démentir cette rumeur mais il ne m'en a même pas laissé l'occasion de le faire. Il m'a dit qu'il avait déjà appelé mon père pour le prévenir et que j'avais rendez avec la psychologue de l'école la semaine d'après. En rentrant chez moi, je me suis pris une baffe et des insultes. Je me suis donc « enfui ». J'en avais marre de me faire frapper par mon père, de me faire insulter et malmener. J'avais décidé de mettre fin à mes jours mais avant je voulais me balader une dernière fois dans la forêt à côté de chez moi. Je m'étais toujours senti bien d'en cette forêt. Je regardais les fleurs et le ciel bleu. Puis c'est là qu'il est apparu. J'étais assis entrain de pleurer derrière un buisson lorsque j'entendis une voix grave, profonde mais douce chanter. Cela m'a donné des frissons dans tout le corps. Je me suis levé et dirigé vers la voix. J'ai été surpris de voir un garçon d'à peu près de mon âge entouré d'hommes habillés en blanc pointant des fusils sur lui. Le garçon arrêta de chanter et se tourna vers moi comme s'il m'avait senti dernière ma cachette. Il me fit un grand sourire avant de se faire attraper.

J'ai trouvé ce garçon et son sourire magnifique. Il m'avait rendu heureux. Je reprenais espoir. Mais je n'aurai jamais pensé que ça payerait aussi vite. La semaine où je devais voir la psychologue de l'école, un de mes professeurs s'est enfin rendu compte de ce que je subissais à l'école et que certains de mes comportements étaient étranges. Il m'a demandé de rester pour discuter avec moi à la fin du cours. À la suite d'une brève discussion, il m'a conseillé d'aller voir la psychologue de l'école. Je lui ai alors expliquer que le directeur m'avais pris rendez-vous et pourquoi il l'avait fait. Après avoir maudit le directeur, il m'a dit qu'il parlerait à la psychologue et que je devais aller la voir sans crainte. Le jour du rendez-vous, la psychologue m'a fait passer des tests pour évaluer mon cas. Des résultats déplaisants et quelques séances plus tard, elle a décidé qu'il valait mieux que je sois traité par un spécialiste. Le soir d'avant mon père était parti je ne sais où pour faire je ne sais quoi. Étant seul et ne risquant rien puisque mon père était absent, j'ai accepté. Après tout, moins je passe de temps dans cette maison mieux je me porte. Du coup demain, à 10 heures, j'ai rendez-vous dans l'hôpital le plus proche de chez moi. Sauf que le seul hôpital ayant des psychologues près de chez moi est un hôpital psychiatrique. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai hâte d'y être. Cet hôpital m'a toujours fasciné. Quelque chose au fond de moi, m'a toujours poussé à y aller mais je n'avais jamais oser. La même chose au fond de moi m'a poussé à descendre ce soir et à regarder par la fenêtre. Je devrais suivre cette sensation la prochaine fois qu'elle apparait. Sur cette idée, je retourna me coucher.

~

J'y étais enfin. Je pris mon courage à deux mains et entra dans le hall. Je me dirigea vers l'accueil et dit à l'hôtesse que j'avais un rendez-vous. Elle me dit d'attendre en me montrant un siège. J'avais l'intention de m'assoir mais mon instinct me disait que je devais aller me promener dans les locaux. Je décida donc de suivre mon instinct et si quelqu'un m'appelait, ils se débrouilleront. Pour l'instant, j'allais faire une petite ballade. L'hôpital était assez grand, tous les murs étaient blancs. Tout était calme, on entendait juste les pas des médecins et des infirmiers. C'était triste et tout ce blanc était aveuglant. Je regardais deux hommes jouant aux échecs dans une petite pièce sans décoration et où le seul meuble était la table où était posé l'échiquier lorsqu'un son attira mon attention. Une voix. Cette voix. Je me dirigea rapidement vers la voix sans réfléchir, heureux de l'entendre, avec un sourire éclatant sur les lèvres. Sourire qui se fana en voyant le garçon de la dernière fois sur une table entrain de servir de cobaye. Il était en blouse blanche en papier et cinq médecins l'entouraient. L'un d'eux avait une éguille contenant un liquide rouge/noir étrange. Le garçon les regardait avec colère et se débattait sur cette table. Je ne pouvais pas le laisser comme ça. J'entra discrètement dans la salle sans me faire voir par les "médecins". Je resta sans bouger et le plus silencieux possible jusqu'à ce qu'ils partent. Une fois m'être assuré qu'ils étaient bien partis, je sortis de ma cachette et me précipita pour le détacher. Il me fit grand sourire et me signe de lui suivre. Je le suivis dans une pièce qui ressemblait à une cellule de prison. Il se changea pour des vêtements plus discrets et me prit par la main pour sortir d'ici. Il nous a fallu environ vingt minutes pour réussir à sortir de l'hôpital sans se faire voir. La sécurité de l'endroit laisse vraiment à désirer. Une fois dehors, se fut à moi de le trainer jusqu'à la forêt pour se cacher. Une fois saint et sauf. Je me retourna vers lui et il me sourit.

_ Merci Jimin me dit-il en me donnant un gros câlin.

_ Comment connais-tu mon nom ? demandais-je surpris en le poussant légèrement pour qu'il me lâche.

_ Qui sait ? Moi c'est Taehyung mais appelle moi Tae me répondit Taehyung en haussant les épaules.

Je le regarda avec de grands yeux. Il était étrange mais il me plaisait bien. Il était drôle. Et si mon instinct m'a poussé vers lui, c'est qu'il y a une bonne raison.

_ Aller viens, faut pas qu'on nous retrouve. Ça serait bête d'y retourner alors qu'on vient d'en partir.

_ Pourquoi t-ont-ils fait ça ? demandais-je me souvenant de la scène que j'avais vu.

_ Je t'expliquerais quand on sera à l'abri.

Il me prit par la main et on s'enfonça plus loin de la forêt. Nous marchions depuis une demi-heure environ. On se trouvait dans une partie très dense de la forêt. Les arbres semblaient toucher le ciel et des fleurs plus belles les unes que les autres étaient tout autour de nous. Bonus, une magnifique rivière complétait ce tableau. Taehyung me poussa à m'assoir sous un arbre près de la rivière puis me sourit. Toujours curieux par les événements qui nous ont conduit à cette situation, je redemandais pourquoi il servait de cobaye.

_ C'est une histoire assez incroyable. Tout à commencer dans une forêt comme celle-ci...

Bangtan ResurrectionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant