MMM-T

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Salam aleykum

PDV de Fatima Zahra Mallé

Assise sur cette balançoire mes larmes ne cesse d'humidifier mon visage. Mon coeur se serre rien qu'en pensant à mes petits frères.

Lalia: Fatima c'est bon arrête de pleurer. Je t'ai dit que nous trouverons une solution.

Elle me prend dans ses bras et j'éclate carrément en sanglot..

Moi: Lalia je ne pense plus tenir comme sa encore longtemps. Je ne veux plus faire le travail que je mène pour me procurer une telle somme chaque mois. Je pense que je devrais lui donner ce qu'il réclame. Au moins mes frères serons en sécurité, et leur avenir seront garantie.

Elle: NON MAIS ÇA VA PAS QUI ES TU ET QU'À TU FAIS DE MON AMIE ??? Tu ne lui donnera rien du tout d'ailleurs vient nous allons déposé une plainte contre ce gros proc.

Moi: Je ne peux pas Lalia, j'ai pas de preuve en plus sa sera ma parole contre la sienne. C'est perdu d'avance, il est riche avec une notoriété personne ne prendra notre défense à son détriment. N'oublie pas dans quel pays nous nous trouvons. Le pauvre n'a pas droit à la parole ici.

Elle: Mais je m'en fou de ça moi, tu ne vas rien lui donner je te dis. Aller vient nous allons marcher un peu et chasser ses idées noirs de ta tête tchippppp.

Moi: Mais dis moi alors comment faire pour apaiser mon coeur. Chaque jour mon âme se déchire de plus en plus ??

Elle: T'inquiète tous va s'arranger bientôt...

Narratrice

Fatima Zahra Mallé, jeune femme de 17 ans. Elle vivait avec sa famille, son père Adama balla Mallé et sa mère Bintou Keïta dans l'un des quartiers huppé de Bamako.
Petite princesse de son père, elle est l'aînée de sa famille qui compte 3 enfants. Elle et ses petits frères Youssouf et Ayoub des jumeaux de 10ans.

Un soir son père eu un dîner d'affaire avec ses associés. Il se prépara à sortir accompagné de sa femme. Ce soir là il fît beaucoup de recommandations à sa fille. Mais insista particulièrement sur cette phrase " Protège toujours tes petits frères n'oublie pas que t'es leur grande soeur "
Dans cette même soirée vers 3h, elle reçu un appel d'un agent de police. Qui lui annonça l'accident de ces parents. Malheureusement ils ont succombé sous le coup. Elle était dépitée et déchiré e à l'intérieur. Elle s'efforçait de rester forte pour ses petits frères qui comprenaient à peine cette situation. Très rapidement le juge fit le partage de l'héritage mais il leur fallait 1 tuteur puisse qu'ils étaient tous mineur. Le petit frère de sa mère Demba se proposa d'être leur tuteur.

Ils partirent donc s'installer chez leur oncle. Leur tonton n'avait aucun problème d'argent d'ailleurs ils se plaisaient bien à vivre là-bas. Mais Demba n'était pas marier il aimait vivre la vie de célibataire, à changer de femme chaque soir. La jeune fille était très travailleuse elle aimait aider les employers de maison dans leur tâche. Son oncle Demba éprouvait une grande sympathie envers sa nièce, parfois il se surprenait à regarder sa nièce sous un oeil affamé. Se disant même à quel point elle avait été gâtée par la nature. Plus les jours passaient plus l'homme s'amourachait éperdument de sa nièce. Il allait jusqu'à lui interdire la visite de ses amis garçon, sa jalousie mal placée l'amenait à crier sur sa nièce de par les appels qu'elle reçois de ses potes. Car oui il fouillait même dans son téléphone. Par finir il le lui confisqua  sous prétexte qu'elle devrait se concentrer sur ses études. Car elle devait passer le bac cette année.

1 jour n'en pouvant plus, il pénètre la chambre de sa nièce et tenta l'irréparable. Mais malheureusement pour lui la jeune femme savait se défendre ayant suivi des cours de self attaque. Elle lui donne 1 coup bien placé toujours sous le choc. Avant qu'elle ne sorte en pleurs de la maison, son oncle s'écria de dire sous la douleur du coup...
" Ne t'avise même pas de raconter cette histoire à quelqu'un. Je te détruirais très facilement crois moi. En plus si tu oses franchir le seuil de cette porte. Je mettrais tes petits frères à la rue. Et nous verrons comment vous allez affronter le monde. Dans le cas ou tu choisiras de partir ils pourront restés à condition que tu m'apporte chaque mois 50000fcfa ou si cela n'est pas dans tes moyens offre moi ton corps. Ils auront peut être un avenir...je ne tolérerais aucun retard à la fin du mois "