Partie I - Pirates des Caraïbes

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Avant de commencer, voilà comment je m'organise : chaque film/série de films/livres représente une partie. Certaines seront plus longues que d'autres (suivant le nombre de livres/films généralement), comme celle-ci.

Parallèles, échos et remarques

# Plage 10 One day (At world's end)  = Plage 10 My name is Barbossa (Dead men tell no tales) : Elizabeth et Will se quittent / Elizabeth et Will se retrouvent -> même musique dans les deux cas => Ironie
Je rajouterai aussi que My name is Barbossa reprend One last shot (The curse of the Black Pearl) qui est la musique sur laquelle Will et Elizabeth s'embrassent pour la première fois. Dans le cinquième film, sur la même musique, Henry et Carina s'embrassent pour la première fois.
Intéressant, non ?

# Le parcours de l'épée fabriquée par Will : il fabrique une épée pour le futur Commodore Norrington (The curse of the Black Pearl). Lorsque celui-ci démissionne de ses fonctions (Dead man's chest), il la laisse à Port Royal et c'est Lord Beckett qui la récupère.Dans At world's end, après que Norrington (devenu amiral) a rapporté le cœur de Davy Jones à Lord Beckett, ce dernier lui rend son épée ("une vieille amie" ). Plus tard dans le film, lorsque les pirates voguent vers la Baie des Naufragés, suivis par la Compagnie des Indes, Norrington aide Elizabeth et ses hommes à s'enfuir du Hollandais Volant mais lui ne peut pas s'enfuir à cause de l'alerte donnée par Bill le Bottier. Lorsque Davy Jones tue Norrington, ce dernier lui plante son épée dans l'épaule et c'est donc le capitaine du Hollandais volant qui récupère l'arme fabriquée par Will.Enfin, lors de la bataille entre le Hollandais volant et le Black Pearl, alors que Jack est sur le point de tuer Davy Jones, ce dernier tue Will avec son épée... qui avait auparavant appartenu à James Norrington. Et qui avait été fabriquée par William Turner. Ainsi, il est mort sous le coup de l'épée qu'il avait lui-même fabriquée. (Je ne vais rien dire de plus mais je pourrais encore écrire sur ce que peut symboliser ce parcours et comment il se termine, en rapport avec l'apprentissage des personnages qui deviennent moins innocents).

# The curse of the Black Pearl / At world's end : on voit Sparrow debout en haut du mât de son navire... qui se révèle en fait n'être qu'un petit canot à voile / on voit Sparrow debout en haut du mât de son navire, qui, cette fois-ci, est le Black Pearl. Dans les deux cas, il se tient avec dignité; et la scène est exactement la même.

# Dead man's chest / At world's end : Pintel et Ragetti sont sur un petit canot avec le chien qui a les clés, après s'être évadés de prison. Ils veulent embarquer à bord du Black Pearl qui semble échoué sur la plage. Ils se moquent du chien qui saute précipitamment dans l'eau lorsqu'une vague les renverse. / Pintel et Ragetti sont à nouveau dans un petit canot et une grande vague les renverse, exactement de la même façon que dans le film précédent.

# The curse of the Black Pearl <=> At world's end : Mullroy et Murtogg, les soldats anglais qui doivent garder les navires (Intrépide et Interceptor), se disputent au sujet du Black Pearl qui, selon Mullroy, n'existe pas. Leur dispute permet ainsi à Jack de s'enfuir et de monter à bord de l'Intrépide. / Mullroy et Murtogg doivent cette fois-ci garder le cœur de Davy Jones sur les ordres de Lord Beckett. Ils se disputent au sujet des "hommes-poissons" qui constituent l'équipage du pirate. Le ton qu'emploient les deux anglais est exactement le même que dans le premier film, et les deux ont des répliques de forme et de longueur assez similaires à celles du premier film. Là encore, leur dispute permet à Jack de s'enfuir en emportant le cœur de Davy Jones avec lui.

Parallèles dans les conversations

=> Conversation entre Will et Elizabeth (The curse of the Black Pearl) lorsque le forgeron est venu apporter l'épée qu'il a faite pour le Commodore.

- Will ! Je suis heureuse de vous voir...

- Comment l'oublier Mademoiselle ?

- Combien de fois devrai-je vous dire de m'appeler Elizabeth ?

...

- Au revoir Mr Turner

- Au revoir, Elizabeth.

=> The curse of the Black Pearl, lorsque Elizabeth est gardée prisonnière à bord du Black Pearl par Barbossa.

- Que voulez-vous réellement ? (Barbossa)

- Que vous partiez et ne reveniez jamais ! (Elizabeth)

- Il ne me sied guère d'accéder à votre requête. (Barbossa)

Plus tard dans le film :

- Vous allez dîner avec le capitaine. Et il vous ordonne de porter ça. (Pintel)

- Veuillez répondre au capitaine qu'il ne me sied guère d'accéder à sa requête. (Elizabeth)

On remarquera ici que Elizabeth reprend déjà les phrases de ses interlocuteurs pour mieux leur répondre, comme elle le fera avec Jack dans Dead man's chest, lorsque celui-ci veut la convaincre "qu'elle tombera d'elle-même dans ses bras".

=> The curse of the Black Pearl, Sparrow et M. Gibbs discutent de Will dans la taverne.

- On se remet en chasse ! (Sparrow)

- Et on fait main basse. (M. Gibbs)

At world's end, Sparrow et M. Gibbs veulent partir à la poursuite de Barbossa qui s'est enfui une fois de plus avec le Black Pearl.

- On se remet en chasse. (M. Gibbs)

- Et on fait main basse ! (Sparrow)

Les répliques sont donc conservées d'un film à l'autre et subtilement intégrées et changées parallèlement d'interlocuteur.

Echos

# Dans The curse of the Black Pearl, le perroquet de Cotton se tient sur la proue du Black Pearl et dit : "Les morts ne racontent pas d'histoire(s)" => c'est le titre du cinquième film : Dead men tell no tales. Ces paroles sont reprises par le perroquet dans At world's end : "Les morts ne mentent pas". On notera également que, dans The curse of the Black Pearl, lorsque le perroquet prononce ces mots, le navire franchit une zone sombre et pleine de brouillard, traversant un certain nombre d'épaves, dont la plus visible faisant penser au Silent Mary. Dans At world's end, la voix qu'on entend avant de voir Sparrow dans l'antre de Davy Jones le dit aussi : "Les morts ne mentent pas". On peut supposer que tous ces détails ont permis d'inspirer le cinquième film.


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