XXXVII - Échange matinal

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PDV Jack

Je me réveille et sens un vide. Effectivement Brook n'est plus dans mes bras. Je commence à paniquer en craignant d'avoir rêvé de tout ça mais je pousse un soupir de soulagement. Il est assis quelques mètres plus loin, regardant le lever de soleil. Je souris et me lève avant de venir discrètement me mettre derrière lui. Je mets ma tête dans son cou, mes bras autour de son torse et mes jambes autour et sa taille. Je le sens sourire.

B : Le lever de soleil est magnifique non ?

J : Pas autant que toi love.

Je lui fais plein de bisous dans le cou. Il rit légèrement et mets sa tête en arrière, me laissant plus d'accès. Je l'embrasse et on finit par ne plus rien faire. Juste l'un contre l'autre à profiter de l'air frais et de notre présence réciproque.

B : Comment tu fais pour faire de ma vie un rêve ?

J : Je fais juste ce qui me passe par la tête, en espérant que tu aimeras bien.

B : Et bah pour l'instant c'est un sans faute.

Il sourit et m'embrasse.

J : Au fait je change de sujet mais tu as fait quoi comme études ? Parce que quand on était au lycée tu avais pas vraiment d'idée d'orientation...

B : J'ai continué mes études malgré mon état psychologique et j'ai réussi à obtenir une license en langues modernes à l'université de Newcastle. Et toi tu me l'as déjà dit... Mais tu m'as pas dit dans quelle université.

J : Il se trouve que j'ai du m'éloigner un peu de notre petite ville mais ça valait le coup. J'ai étudié à l'université d'Oxford.

B : Oxford ? Wahou la classe c'est une des meilleurs universités d'Angleterre !

J : Oui et j'ai eu mon diplôme. C'est pour ça que je t'ai dit que je peux trouver du boulot partout. Oxford sur le CV ça fait bonne impression.

B : Tu m'étonnes.

Un silence s'installe. Mais c'est pas gênant, c'est apaisant.

B : Au fait... Tu es sorti avec quelqu'un pendant ces 10 ans ?

J : Pour être honnête je n'ai eu qu'un seul petit ami. Mais c'était pour la même raison que toi. J'étais désespéré alors j'ai dit oui à nimporte qui. Résultat au bout de 6 mois de relation j'ai découvert que de temps en temps il me droguait afin de pouvoir abuser de moi sans que je résiste.

B : Oh non... Mais quel connard. Comment il a pu vouloir te faire du mal tu es un ange...

J : Je trouve que c'est quand même une sacrée ironie du sort. Celui qu'on accusait d'agression sexuelle est en fait celui qui se fait agresser.

B : Ah oui je m'en rappelle de ça avec ce connard de Peter. Je peux te dire qu'il est loin de me manquer lui.

Can I be him ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant