LXXIV - "Je m'ennuie"

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PDV Jack

J : Je peux le faire si tu veux.

B : Sérieux ?

J : Oui. Comme ça moi je te le fais et tu me raconte ta journée en même temps.

Je lui fais un bisou sur la joue et monte dans la salle de bain. Je prends le dissolvant et le vernis noir, c'est celui qu'il a, dans le placard avant de redescendre. Je me remets à ma place et prends ses mains. Je commence à enlever le vernis.

J : Alors ? Comment s'est passé ta journée ?

B : Bien, même si je m'ennuie un peu à force.

J : Tu fais pas d'activités ?

B : Bah je suis un peu sorti pour promener Richie. On a joué au parc pendant une heure et on est rentrés après. J'ai écouté la musique et j'ai regardé une série.

J : Bah tu as fait pas mal de choses alors.

B : Oui mais c'est long une journée... Et même si je fais des choses je m'ennuie. J'ai hâte de reprendre le boulot.

Je souris et prend le vernis avant de commencer à le lui mettre .

J : D'ailleurs, tu vas garder ton vernis au boulot ?

B : Je sais pas... J'en ai envie mais je sais pas ce qu'ils vont penser de moi...

J : Je suis sûr qu'ils vont aussi trouver que ça te va bien. Et puis tu sais, tu devrais t'en foutre de ce que pensent les autres, si toi ça te fait plaisir...

B : Je sais que je devrais pas m'y attarder mais je te promets que quand tu es entouré de 200 personnes qui sont potentiellement en train de te juger c'est hyper oppressant. J'avais déjà eu cette sensation quand ils avaient appris qu'on était ensemble et je peux te dire que c'est pas agréable du tout

J : Je comprends... Mais en même temps dans l'amphithéâtre ils sont hyper loins de toi, il y a peu de chances pour qu'ils le voient non ?

B : Ouais sans doute... Mais je suis pas serein quand même.

Je passe à l'autre main où j'avais déjà enlevé le vernis.

J : Au fait, j'avais oublié de te dire mais ton père était passé à la maison pendant que tu étais à ton séjour. Pourquoi tu lui as pas dit ?

B : Je sais pas... En vrai j'avais un peu honte, même si je sais que je devrais pas. Je me sentais pas encore prêt à en parler autour de moi. Avec toi je me sentais en confiance, surtout que c'était ton idée à la base. Mais avec d'autres personnes je sais pas... Je me sentais pas à l'aise et j'avais un peur de son jugement...

J : On a pas mal discuté lui et moi et il a dit que c'était cool que tu sois allé voir un spécialiste si ça peut te permettre d'aller mieux.

Il sourit et je le fais à mon tour.

J : Ça y est j'ai fini.

B : Merci mon coeur... C'est magnifique.

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PDV Brook

On est le lendemain. Je me suis un peu moins ennuyé aujourd'hui. Pour passer le temps j'ai cuisiné et j'ai fait des lasagnes pour ce soir.

Je suis assis au comptoir en train de finir mon dessin quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer.

Je pose mon crayon et vais vers Jack avant de l'embrasser tendrement. Il sourit et met sa main sur ma hanche.

J : Ça sent bon ici. Tu as cuisiné ?

B : Oui, pour ce soir. J'ai passé mon après-midi à ça.

J : C'est cool que tu t'occupes, j'avais peur que tu t'ennuies encore...

B : Awww mon cœur....

Je lui fais un câlin et un bisou dans le cou.

B : Tu es mignon quand tu t'inquiètes pour moi...

J : C'est parce que je t'aime et que j'ai pas envie que tu te sente mal...

Je souris et l'embrasse. Notre baiser dérape vite en quelque chose de plus sensuel. Il me mord la lèvre et met fermement ses mains sur mes hanches. Je parsème son cou de baisers, tout en lui enlevant sa veste de smoking. Je la jette sur le canapé et il attrape mes cuisses avant de commencer à me porter. J'enroule mes jambes autour de sa taille et continue de l'embrasser. Il monte à l'étage et me pose sur le lit avant de fermer la porte et de revenir sur moi. Il prend une voix sensuelle.

J : Alors comme ça tu désire avoir accès à mon corps ?

B : Il se pourrait ? Et toi ? Tu veux bien du mien ?

Il sourit et m'embrasse. Il m'enlève mon t-shirt et dépose beaucoup de baisers sur mon torse. Il suce et mordille même un de mes tétons. À force de faire l'amour il connait très bien mes points faibles.

Il descend alors petit à petit, en gardant ses yeux plantés dans les miens. Je me mord la lèvre et il enlève mon jean et mon boxer, avant de passer à l'action.

Il va d'abord lentement, clairement pour me faire chier, puis il accélère encore et encore. Je gémis de plus plus fort. Mes mains sont sur sa tête et se perdent dans ses cheveux.

Il va alors promener son doigt derrière, si vous voyez ce que je veux dire. Il l'enfonce sans prévenir, me faisant gémir de plaisir. Il continue les allers retours des deux côtés, tout en ajoutant des doigts au passage.

Il finit par se redresser et se place à mon "entrée des artistes" comme on dit. Je gémis de plus belle quand il pénètre en moi. Il commence des allers retours en ayant sa tête dans mon cou, pendant que j'ai les jambes totalement écartées et ma main qui s'agrippe à ses fesses.

Ressort alors une partie de lui que j'adore. Une partie plus "sauvage". J'ai toujours aimé ça. Le fait qu'il puisse être un peu plus brutal quand on fait l'amour mais hyper tendre le reste du temps. Il accélère de plus en plus et nos cris de plaisir se mélangent.

Jusqu'à ce que, ce qu'il pousse, soit un cri de douleur.

Je le regarde en étant inquiet et j'ai le réflexe de baisser les yeux. C'est là que je rends compte que sa "partie du bas" pisse littéralement le sang. Je panique et je peux voir dans ses yeux qu'il est dans le même état d'esprit que moi.

B : Qu'est-ce qu'il se passe ?

J : Je... J'ai hyper mal...

B : Tu... Vite faut appeler les urgences...

Il finit par s'évanouir en voyant tout le sang.

Can I be him ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant