XXXXIX - Changements d'humeurs

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PDV Brook

Je reste un peu avec Jack après nos ébats. On est allongés, nus, l'un contre l'autre.

B : Je voulais te dire que je suis content que tu aille mieux. Ça fait plaisir de te voir comme ça.

Il sourit.

J : Moi aussi je suis content. J'ai l'impression de redevenir moi-même, et ça c'est incroyable.

Je lui fait un bisou sur la joue.

J : Je commence à avoir un peu soif.

B : Pourtant tu as déjà avalé quelque chose.

On rit tous les deux.

J : Tu es irrattrapable...

B : Pour me faire pardonner je vais te chercher de l'eau mon cœur.

Je l'embrasse et me lève. Il me regarde mettre mon boxer et mon pantalon.

B : Je peux y aller ou tu veux encore me mater ?

Il sourit.

J : Je dirais pas non à quelques instants de plus...

Je souris et me mets de manière à accentuer mes formes.

Il se mord la lèvre et je lui envoie un bisou avant de sortir de la pièce et de descendre.

Mon père est dans la cuisine à lire le journal tandis que Lucie, que je peux appeler "ma mère" parce que je la considère comme telle, est avec sa machine à coudre.

J'ouvre le frigo et mon père me voit prendre une bouteille d'eau.

P : C'est bien de boire, surtout quand on fait du sport.

Il me fait un clin d'oeil. Je rougis de honte.

B : Vous nous avez entendu ?

L : Pas beaucoup mais un peu je dois l'avouer.

P : J'espère que tu y es pas allé trop fort. On t'avait dit de pas le brusquer.

Il sourit et je peux pas m'empêcher de sourire aussi.

B : T'inquiètes pas, il va bien malgré les secousses.

On rit tous les deux pendant que ma mère se tape le front. Elle doit être désespérée. Déjà avoir mon père à la maison, qui a quand même une bonne part de beaufferie en lui, ça doit pas être simple alors nous avoir tous les deux ça doit être encore pire.

P : J'espère qu'il a pas le mal de mer.

Je souris encore avant de remonter.

Quand j'entre dans la chambre, Jack a l'air un peu énervé.

B : Qu'est-ce qui va pas mon amour ?

J : Je vous ai entendu...

B : Et ?

J : Cool comme situation. Tu monte me baiser puis tu redescend pour te vanter de nos ébats en te foutant de moi. Génial.

B : Mais non babe... C'est absolument pas ça. C'est juste que mon père nous a entendu et il est beauf alors il passe par des métaphores et moi je le suis parce que ça me fait rire. C'était pas contre toi. Et ne considère plus jamais nos ébats comme une simple baise.

Can I be him ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant