XXXIV - Retrouvailles

98 9 9
                                    

PDV Jack

On se ballade dans la ville. Je suis plus heureux que jamais.

B : Alors dis moi, qu'est-ce que tu fais là ?

J : Tu te rappelle de l'avocat pour qui j'ai commencé à travailler avant ton départ ?

B : Oui.

J : Et bien j'ai eu mon bac et grâce à lui j'ai pu aller dans une des meilleures facs de droit. Et résultat je suis diplômé maintenant.

B : Non sérieux ? Mais c'est génial !

J : Oui et là bah je cherche du boulot en fait. Il m'a dit qu'apparemment il y a un confrère qui m'en donnerait ici. Mais je savais pas que c'était la ville où tu avais déménagé...

B : Bah ça l'est... En arrivant ici j'ai pas du tout pris de nouveaux repères. Pour être honnête... J'ai fait une dépression...

J : Quoi ? Toi ? Mais tu étais hyper heureux avant...

B : Oui... Parce que j'étais avec toi... Quand je suis parti j'ai perdu tous mes repères et je me suis refermé sur moi-même... Résultat, des années de psy pour que je finisse dans le même état puisque de toute façon ma vie c'est de la merde depuis que tu es plus là...

J : Je suis sûr que ta vie est pas si nulle que ça.

B : J'ai un petit ami...

J : Ah... Bah... C'est cool pour toi...

B : Non... Il me traite comme de la merde... Il me rabaisse tout le temps et il s'en fout de moi... Et en plus il passe ses soirées je ne sais où à picoler.

Je me tends en entendant ça.

J : Brooklyn je vais être honnête avec toi. Ce mec te mérite pas. Vu comment tu le décris ça a l'air d'être à un sacré connard et il est pas fait pour toi. Toi tu mérite quelqu'un qui ferait attention à toi, qui serait là pour toi, qui serait bien pour toi....

B : Quelqu'un comme toi ?

On se regarde en arrêtant de marcher. La tension amoureuse qui nous unit est sur le point de nous faire craquer.

Bien sûr que tu mérite quelqu'un comme moi Brooklyn, et pas ce connard.

B : Je.. Je suis désolé... Je sais pas ce qu'il m'a pris de dire ça...

J : T'inquiète pas.

B : Surtout que si ça se trouve tu as quelqu'un toi... Et dans ces cas là ce serait hyper déplacé ce que j'ai dit.

J : Non j'ai personne. Parce que personne n'est comme toi.

Il me sourit et rougis légèrement.

B : On est arrivé devant chez moi... Tu veux monter ?

J : Avec plaisir.

Il me fait monter jusqu'à son appart. C'est à peu près la taille de celui qu'on avait.

B : Assis toi si tu veux. Tu veux boire quelque chose ?

J : Non merci.

Je m'assois sur le canapé et il me rejoint.

B : C'est cool de te revoir. Tu m'as manqué tu sais...

J : Toi aussi... Si tu savais comme je m'en suis voulu de pas être resté travailler chez ton père. Je me suis détesté pour avoir pris cette décision.

B : Tu pouvais pas savoir à l'époque...

J : Au fait, ton père et ton frère vont bien ?

B : Oui. Mon frère a déménagé en Écosse. Quant à mon père il s'est remarié. Et dieu merci avec une personne saine d'esprit cette fois.

On rit tous les deux.

J : Ton sourire m'a manqué...

Il se mord la lèvre.

B : Je... Tu veux que je mette un peu de musique ?

J : Si tu veux.

On passe alors la soirée à danser et à chanter, comme quand on habitait ensemble. C'est tellement bon de retrouver cette atmosphère.

À un moment ça dérape et on fait une bataille de coussins. Sauf qu'en lui en jetant un dessus je fais voler son collier au passage. Je vais le ramasser et souris comme un débile. Mon collier. Il l'a gardé.

B : Oui je l'ai gardé. Parce que je voulais pas t'oublier...

Je souris et me lève.

J : Je vais te le remettre.

Je me mets en face de lui et passe mes bras autour de son cou pour le remettre.

On se regarde dans les yeux en rougissant un peu et une fois que j'ai fini, je prends mon courage à deux mains et dépose un baiser sur ses lèvres. Seulement un simple baiser.

Il me regarde dans les yeux et rougis encore plus.

J : Je suis désolé... J'aurais pas faire ça... Tu as un mec et-

Il me coupe en m'embrassant passionnément. Il me caresse la joue pendant que je mets mes mains sur ses hanches. Il me mord la lèvre et descend sa main avant de me caresser. Je gémis légèrement et il me pousse sur le canapé. Il revient m'embrasser en défaisant ma ceinture et mon jean.

Il sait ce qu'il veut. Et moi aussi.

Can I be him ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant