I Love Him or I Hate Him - Tome 2

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Point de vue César :

- Putain cette journée, c'était la pire de ma vie. Ça a intérêt à être la bonne parce qu'il est hors de question que je revive une de ces journées... Ce plaint encore Jack.

- Ferme là, elle pourrait t'entendre. Grondais-je doucement, ce qui le fait sourire cet abruti.

- Il est presque trois heures du mat, tu crois qu'elle est assez amoureuse pour t'attendre à ce point ? Demande-t-il légèrement amuser... Je soupire lourdement.

- Je sais vraiment pas pourquoi je te supporte.

- Moi, je sais... Tu m'aimes trop pour me tuer ! Affirme-t-il, le sourire aux lèvres, j'essaie de le frapper, mais il évite ma main de justesse. - Sûrement même plus qu'elle... Bon bonne nuit mon amour, dit-il en imitant une voix de femme. Et en s'éloignant de moi pour être sûr que je ne le frappe pas, puisqu'il sait maintenant que j'en meurs d'envie à chaque fois qu'il ouvre la bouche.

- Oublie pas ce que tu as à faire tout à l'heure !

- Oui, chef ! Dit-il en disparaissant de mon champ de vision.

J'entre sans faire de bruit, la maison est silencieuse, quand j'entre dans la chambre, elle est allongée sur le lit à moitié couverte, vêtu simplement de son débardeur, elle dort. Je retire mes chaussures et mes vêtements et je m'approche d'elle, même endormie, elle me fait bander, ce n'est pas possible, je m'allonge sur le lit.

J'observe son visage endormi pendant de longues minutes, je pose un léger bisou sur ses lèvres ce qui la fait bouger, elle se tourne sur le côté, dos à moi. Mon regard se pose instinctivement sur son bras nu, je fronce directement le sourcil quand je vois ce bleu sur son bras.

C'est moi qui lui ai fait ça ? Je ne l'ai pas touché depuis des mois... Peut-être pendant qu'on baisait ? Je l'ai peut-être attrapé trop violemment hier ! Non, c'est impossible, on n'est pas allée jusque-là ! Mais alors c'est quoi cette merde !

Je n'ai qu'une envie, c'est de la réveiller pour savoir, mais je ne fais rien, je vais attendre qu'elle se réveille et je vais voir si elle va me dire quelque chose. La raison de ce bleu...

*

Je ne parviens pas à m'endormir, je reste éveillée pendant tout le reste de la nuit, le soleil commence à se lever et je n'arrive pas à attendre plus longtemps, je la bouscule doucement, pour la prendre dans mes bras et faire semblant de dormir. J'ai l'impression qu'elle se réveille vu qu'elle gigote dans mes bras, je l'entends gémir doucement puis bâiller. On dirait qu'elle est réveillée.

Je retire mes bras toujours les yeux fermés, un instant après, je sens son regard sur moi malgré que mes yeux soient fermés. Je souris et la prend dans mes bras pour qu'elle soit sur moi, elle crie de surprise.

- Tu m'observes quand je dors ? Dis-je d'une voix rauque. Elle ne répond pas et pose délicatement ses lèvres sur les miennes, cette sensation m'avait manqué, ses baisers, son odeur, son corps, ses caresses, elle m'a manqué hier...

Ses lèvres se détachent des miennes pour couvrir mon torse de baiser, j'ai tellement envie d'elle là maintenant que je ne sais pas où je trouve cette force pour la stopper.

Quand je l'arrête, elle est surprise. - Qu'est-ce qu'il y a ? Je me redresse légèrement, mais elle reste sur moi. - Tu n'as rien à me dire ? Je lui demande.

- Non... pourquoi ? Dit-elle en détournant les yeux, elle ment, je le sais ! Je fronce les sourcils. - Alors qu'est-ce que c'est que ça ?! Demandais-je en montrant son bras.

Elle a l'air surpris puis inquiète, - Ce n'est rien, je... Son début de phrase ne me convient pas alors, je la coupe.

- Peyton Putain ! Ne me mens pas ! Si tu ne veux pas que je bute tous ceux à qui tu as parlé pour être sûr que celui qui t'a fait ça soit mort ! Dis-je froidement, ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé comme ça. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi !

- Dis-moi ! Lui ordonnais-je presque. Elle est en colère, je le vois dans ses yeux, mais elle se retient de pas réagir à mon attitude.

- Hier, je te cherchais et je suis allée dans la maison... Elle s'arrête. Je soupire lourdement, je ne dis rien, elle sait pourtant que je lui ai interdit d'y remettre les pieds ! J'attends qu'elle continue.

- Un de tes soldats m'a ordonné de partir en suivant les ordres que tu lui avais donnés, mais je l'ai ignoré alors, il m'a un peu brusqué, mais Esteban...

- Qui ? Je la coupe. Qui est ce fils de pute qui a osé la toucher. - J... Je ne connais pas son nom, mais ce n'est grave César, il... bien sûr que c'est grave...

- Ce fils de pute a osé te toucher, je vais lui apprendre à poser les mains sur ce qui m'appartient. Je dis pleins de rage. Je la bouscule doucement pour qu'elle sorte sur moi et je me lève.

- Je t'appartiens ?! Et, depuis quand ? Dit-elle en jouant avec mes nerfs. Elle sort du lit et je me précipite vers elle, je la plaque contre le mur et pose brusquement mes lèvres sur les siennes, elle a l'air surprise, mais elle répond rapidement à mon baiser, des gémissements s'échappent de ses lèvres et je souris. Je m'écarte, mais reste tout près de sa bouche. - Depuis que tu veux de moi ! Je murmure tout près de ces lèvres.

Elle reste silencieuse, mais quand je m'éloigne d'elle, elle retrouve la parole et ce qu'elle me dit me met en colère plus qu'autre chose, - Ne le tue pas, Je ne la regarde pas et sort de la chambre pour m'enfermer dans la salle de bain, j'ai besoin de me rafraîchir les idées.

~ Aujourd'hui est à nous, mais le lendemain ne vous appartient pas. ~